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Frédéric Dard: Si ma tante en avait

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Si ma tante en avait» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2012, ISBN: 978-2-266-22653-0, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Полицейский детектив / Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Si ma tante en avait

Si ma tante en avait: краткое содержание, описание и аннотация

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Si ma tante en avait eu, les choses se seraient passées autrement. Ce livre n'aurait pas eu lieu, mon éditeur aurait donc été en faillite, plusieurs centaines d'ouvriers du livre seraient allés grossir la cohorte des chômeurs, l'économie française n'y aurait pas résisté, la pauvre, tant déjà qu'elle boite. La révolution en aurait consécuté. Là-dessus la Russie nous praguait dans la foulée, histoire de rétablir l'ordre. Ce que voyant, les Ricains s'annonçaient pour « pas de ça, Lisette ! ». Conflit mondial, bombes nucléaires énuclantes et découillantes. Fin de la vie sur la planète. Point à la ligne. Voilà, brièvement résumé, ce qui se serait passé si ma tante en avait eu. En outre, si ma tante en avait eu, on l'aurait appelée « mon oncle », pas vrai ? Heureusement, ma tante n'en avait pas. Par contre Santantonio et Béru, eux, en avaient. Et des grosses comme ça, viens voir !

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Ce merdeux matin-là que je te cause, je lui tubophonais dans mon somptueux burlingue, récapitulant nos prouesses de la nuit, évoquant celles de l’après-midi.

Et la porte s’ouvre à la volée. Quatre mecs paraissent : des balaises malgracieux, impers mastic, cheveux coupés ras, à l’officier de spahis. Juste comme je disais à la mère Rosine qu’il me venait une trique monstrueuse de lui parler et que je pouvais la lui faire entendre en en matraquant l’écouteur. Les quatre gugus, leurs frimes me rappelaient des instants ; j’avais sûrement dû les voir un jour, mais où ? mais quand ? T’aurais visionné ces monstres ! Bousculés comme les Terre-neuvas de Mon Frère Ivre . Ils étaient quatre aux carrures terribles ! Avec des mines de contentieux à régler.

Moi, j’interloque du spectacle. Sans se gaffer de rien, Rosine m’expliquait qu’elle avait le frifri comme du vitriol. Je lui réponds qu’elle le laisse pas éteindre et qu’à tout à l’heure excuse-moi j’ai du monde.

Derrière le beau groupe homogène, y avait la Claudette, pâlotte, le regard qui lui pendait comme deux étriers mal réglés.

— Qui êtes-vous ? je leur questionne sèchement, agrippé à mon self-contrôle.

— Les nouveaux, me répond l’un quatre.

— Les nouveaux quoi ?

— Les nouveaux animateurs de cette agence, rétorque le même.

« Animateurs ». Le mot était gracieux. J’ai rigolé.

— Ah, oui, sans blague ?

— Tout ce qu’il y a de sans blague.

Il a déposé une feuille de papier devant moi, sur la surface luxueuse de mon burlingue. L’en-tête du Ministère de l’Intérieur en jetait en haut du document. Quant au bas, il était constellé de tampons allant du bleu pervenche au violet épiscopal. Dans l’intervalle, ça disait que je devais évacuer les locaux sur-le-champ, ainsi que mes collaborateurs, et qu’on devait se mettre à la disposition de la Direction.

Mézigue, j’ai cru rêver. Ça ressemblait tant tellement à un cauchemar que je croyais m’entendre ronfler.

J’ai appuyé sur le bouton d’appel du Vieux.

Rien. J’ai actionné l’écran vidéo placé devant moi et qui nous met en liaison, Achille et moi. Il est resté con comme le morceau de verre qu’il était, gris comme ton tricot de corps, opaque comme ton intelligence. J’étais coupé d’avec la Grande Cabane.

Alors j’ai décroché le bigophone, mais la ligne était partie à la pêche.

Pendant que je procédais, trois des quatre exploraient mon bureau, en terrain conquis, kif lorsque tu prends possession d’une chambre d’hôtel et que tu reconnais le territoire avant de t’y installer.

— C’est votre imper ? m’a demandé un gorille.

— Oui.

Il l’a soigneusement roulé, la doublure à l’extérieur, en se gaffant de pas plier le revers, puis l’a déposé sur mon bras. Un autre a ramassé la photo de Félicie placée devant moi et l’a fourrée dans ma poche. Des idées de massacre me grimpaient dans le minaret. Comment me suis-je retenu de foncer dans le tas et de partir à la cueillette des prémolaires ? Je ne le saurai jamais.

Béru avait une angine. Le père Pinaud filait une nana qui depuis quelques jours inondait le quartier des Chamzés de faux talbins de dix raides. Mathias se payait un stage en Allemagne Fédérale pour étudier le foutre d’écureuil ou des choses moins importantes. Y avait à l’Agence que la pauvre Claudette, effarée, doutant de moi pour la première fois. Mon caberlot ronflait comme la pile de Marcoule. Je me disais : « Mais qu’ai-je fait pour encourir une sanction pareille ! » Je pigeais pas. J’avais beau sonder, je voyais rien dans mes comportements anciens ou récents.

Les quatre lascars ont mis leurs mains dans leurs poches et se sont adossés, qui contre un mur, qui sur le coin de mon bureau, qui au montant de la lourde. Ils me fixaient avec insolence. Ils attendaient que je m’esbigne.

Je me suis levé, lentement. Claudette s’est mise à chialer dans l’antichambre.

— Je peux vous demander vos noms ? ai-je lancé aux quatre tordus.

— C’est pas la peine, on ne va pas se revoir, m’a répondu celui de parmi eux qui savait parler.

Ça me démangeait à outrance de lui tirer un taquet au bouc, histoire de voir ses lampions chavirer.

— Mon petit doigt m’assure que nous nous retrouverons avant longtemps, ai-je grondé, manière de sortir sans avoir l’air trop éperdument truffe.

J’ai attendu que la Claudette ramasse son vernis à ongle, ses lettres d’amoureux, ses boîtes de Tampax et son manteau de léopard en acrylique et col de lapin sous-traité.

Elle chougnait toujours dans l’ascenseur.

— Mais qu’est-ce qui est arrivé, qu’est-ce qui est arrivé ? a-t-elle hoqueté dans le hall.

— On va voir, ai-je répondu.

La honte me brûlait les oreilles. Comme ma tire était chez le garagiste pour une vidange-graissage, on a pris un bahut.

— Quai des Orfèvres, cocher !

Le mandriver était un Arabe triste qui manquait de soleil à Paname. Il a décarré sans mot dire. Claudette s’est arrêtée de chialer. La circulation était encore possible à cette heure de la matinée. Parvenus à destination, j’ai conseillé à ma vaillante secrétaire d’aller m’attendre au café du Palais, comme quoi je la rejoindrais après mon entrevue avec le Vieux.

On devait déjà être au courant de ma disgrâce, à la Maison Parapluie, car les regards se détournaient sur mon passage. Lorsque j’ai demandé au brigadier Poilala de m’annoncer, il a eu une reniflade de mauvais augure et il a décroché le bigophone à regret.

— Peut-on informer monsieur le directeur que le commissaire San-Antonio sollicite une audience.

Il s’obstinait à fixer le pied noir de son appareil. Il redoutait que je lui parle de mes problèmes. Les bifurcations de ma carrière filaient de l’urticaire à la sympathie qu’il m’avait toujours témoignée.

— Vous pouvez monter !

J’ai pris l’escalier. L’huissier m’a introduit, ce qui n’est pas une façon de causer vu qu’il est pédé comme cent phoques, ce con.

Et alors, je vais te dire, ce qui a suivi, je ne l’aurai pas encore oublié mille ans après mon décès.

En pénétrant dans l’antre d’Achille, j’ai compris au premier regard qu’il n’était plus laguche, Pépère. Un autre dirlo l’avait remplacé. Un grand blond, beaucoup plus jeune, au visage soufflé, avec un regard de poisson pêché de huit jours : Frank Morticol, un affreux fouille-merde, intrigant réputé, cloporte de ministères et suceur de ministres. On l’appelait « la Gonzesse » à la maison poulman, bien qu’il fût marié à la fille d’un vieil ambassadeur. Il avait trempé dans des chiées de petits complots de cour et respirait l’odeur merdique des alcôves réputées.

Il m’a regardé entrer d’un air glacial avec je ne sais quoi d’hostile, de très mauvais dans toute sa personne. Il portait un Lapidus gris perle, une chemise en soie sauvage, une cravate bleue et rouge qui en crachait.

Comme je le matais sans piger, il m’a lancé :

— Bonjour, commissaire.

Ses yeux faisandés avaient une couleur d’urine. Sa peau blafarde écœurait.

— Vous paraissez surpris, ignorez-vous que je viens d’être promu directeur ? Vous n’avez donc pas écouté la radio ni lu les journaux, ce matin ?

Comme si tu pouvais faire tout ça en ayant limé la môme Rosine pendant six heures d’horloge !

Je l’ignorais.

Il ne m’invitait pas à m’asseoir, lui. Au contraire, il rejetait son buste en arrière pour avoir de moi une perspective ascendante et prenait une posture adéquate dans le cher fauteuil du cher Vieux.

— Voyez-vous, commissaire, la publicité faite à votre dernière enquête à propos de l’affaire Arthur Rubinyol [1] Lire à tout prix Vol au-dessus d’un lit de cocu . n’a pas été appréciée. L’Ambassade Soviétique a protesté énergiquement et a réclamé des sanctions que le gouvernement a été amené à prendre. En conséquence desquelles, mon prédécesseur est devenu… mon prédécesseur, et vous avez été muté, ainsi que votre équipe, au commissariat de Ploumanac’h Vermoh dans le département des Côtes d’Armor . Vous êtes invité à prendre vos nouvelles fonctions dans les quarante-huit heures.

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