Frédéric Dard - Si ma tante en avait

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Si ma tante en avait: краткое содержание, описание и аннотация

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Si ma tante en avait eu, les choses se seraient passées autrement. Ce livre n'aurait pas eu lieu, mon éditeur aurait donc été en faillite, plusieurs centaines d'ouvriers du livre seraient allés grossir la cohorte des chômeurs, l'économie française n'y aurait pas résisté, la pauvre, tant déjà qu'elle boite. La révolution en aurait consécuté. Là-dessus la Russie nous praguait dans la foulée, histoire de rétablir l'ordre. Ce que voyant, les Ricains s'annonçaient pour « pas de ça, Lisette ! ». Conflit mondial, bombes nucléaires énuclantes et découillantes. Fin de la vie sur la planète. Point à la ligne.
Voilà, brièvement résumé, ce qui se serait passé si ma tante en avait eu.
En outre, si ma tante en avait eu, on l'aurait appelée « mon oncle », pas vrai ?
Heureusement, ma tante n'en avait pas.
Par contre Santantonio et Béru, eux, en avaient.
Et des grosses comme ça, viens voir !

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Elle dépose sur moi l’éclat de ses prunelles, lequel va chercher dans les mille watts. Je chausse mes lunettes de soleil afin de protéger mes prunelles dolorantes et lui rends son sourire au quadruple.

— Je n’ai pas encore le plaisir de vous connaître ? me gazouille Mistress Cacatoés, en me tendant une main franche et massive gantée de bagouzes variées.

Je la lui prends, en suppute mentalement le poids, la lui rends n’étant pas acquéreur.

— Je suis le nouveau commissaire de Ploumanac’h Vermoh, dis-je.

Son sourire d’hôtesse se transforme en publicité pour laxatif.

— Oh ! Ah ! Parfait ! Très bien ! Enchantée ! Ravie ! Treize honorées ! Heureuse !

— Repos ! jeté-je rudement, avant qu’elle me fasse enfler les testicules.

La cheftaine morue rengracie.

Son indécision fait peine à voir.

— Vous venez pour… Enfin, je pense que le commissaire Létron vous a mis au courant ? qu’elle enhardit, la vieille vachasse satinée.

— Au courant de quoi ? l’à-brûle-pourpoints-je. De la petite enveloppe mensuelle ?

Elle glousse, soulagée.

— Du moment qu’il vous a causé…

Je lui flanque les jetons en relevant mes besicles sur mon front.

— Je vois mal comment vous pourriez assister à un match de tennis avec des boucles d’oreilles de ce calibre, noté-je. Ce serait risquer la vie de vos voisins de tribune.

Déconcertée, elle caresse sa volière du bout des doigts.

— Le commissaire Létron était une vieille guenille à l’ancienne mode, Mme Passepoil, reprends-je. Un faisan pourri qui puait plus fort que les chalutiers revenant de leur Terreneuvaine. Je suppose qu’il éclusait sa boutanche de roteux quand il passait enfouiller le carbure, non ? Et il devait faire mâchouiller son bricolet par vos demoiselles du temps qu’il se trouvait à pied-d’œuvre. Ou plutôt, attendez… C’est vous qu’il fourrait, pas vrai ? Régime de faveur. Vos gosselines ne sentaient pas suffisamment le rance pour complaire à ce bidasse de la rousse. Lui, il se payait mémère pour le prestige. C’était un hiérarchique. Je l’ai vu pour la passation des Pouvoirs. Il donnait envie de gerber.

La Vioque déconfit à tout berzingue. Je l’entends qui se craquelle sous son mauvais ravalement. Elle fendille de partout, la marchande de fesses.

— Plus d’enveloppes ! lui dis-je. Votre période byzantine commence, ma bonne amie. Votre bas de laine va se dilater comme le slip de vos clients. Vous allez investir dans le Napoléon, l’or, y a que ça de sûr.

Tout ça, debout dans l’entrée.

Je m’impose d’un coup de hanche et me dirige vers le salon d’où est postée « La Lettre à Elise ».

Les trois grasses sont laguche, livrées aux occupes signalées un peu plus avant dans l’œuvre.

Elle s’interrompent en m’apercevant.

S’empressent avec autant de flamme que trois glaçons dans un verre d’eau.

— Mesdemoiselles, je vous présente monsieur le nouveau commissaire ! vaporise la Passepoil.

Ça ne les congestionne pas outre mesure, les demoiselles pressebite. Commissaire ou pas, je suis un julot qu’il va sans doute falloir grimper, un chibre à faire macérer dans de la salpingite. Alors, tu parles, jeune ou vioque, fringuant ou bedonnant, ça leur passe au-dessous de la tête, très au-dessous !

Rassérénée, la Mactée s’approche de messire moi-même en tangotant du superflu.

— Qu’est-ce qui vous ferait plaisir, monsieur le commissaire ? Ces jeunesses se mettront en quatre pour vous être agréables.

— Qu’elles restent bien entières, surtout, réponds-je. La seule chose que je vais vous demander, aimable sous-maîtresse de maison, c’est la permission de passer un quart d’heure de Rabelais dans l’un de vos fauteuils. Que ces exquises jouvencelles continuent de vaquer ! J’adore « La lettre à Elise », l’ayant reçue moulte fois en pleins tympans. Je raffole de voir tricoter et si mademoiselle la belle blonde que voilà voulait bien me prêter son merveilleux magazine, ma joie confinerait au délire.

La vieille n’en revient pas. Ses mornes créatures s’en retournent à leurs oignons. Je choisis un fauteuil profond, en cuir saturé. M’y incruste jusqu’aux épaules et me laisse naviguer sur l’onde mauvaise à boire du nouveau quoditien qui m’échoit. Dans les passes difficiles, il est conseillé de faire la planche.

— Une coupe de champagne, monsieur le commi…

— Ta gueule, rombière !

Elle se le tient pour vingt.

Ti lali lali lali lali lala, que fait la môme Irma sur son dentier de chameau.

Cling cling, répondent les aiguilles à maille-à-partir de la Noirpiote.

Je ferme les yeux. Je me revois à la Paris Détective Agency, ce merdeux matin-là.

C’était il y a cinq jours.

C’était il y a cent ans !

J’étais en train de téléphoner à une choucarde frangine accrochée depuis peu à mon palmarès : Rosine. Ça faisait Musset. Mais cela dit, c’était la vraie jeune fille moderne, salope et délurée. Pour te dire, quand je l’ai rencontrée, elle pilotait une Yamamoto 500 cc. Plus exactement, c’est elle qui m’a rencontré puisqu’elle a défoncé l’arrière de ma tire à un feu rouge, la belle amazone. Sur le coup, j’ai eu la mentalité du tomobiliste.

— Non, mais ça va, espèce de connard, quand on ne sait pas contrôler une moto, on s’achète un tricycle !

Le connard a ôté son casque à heaume, façon Richard Cœur-de-Lion, un Niagara de cheveux d’or lui est tombé sur les épaules. C’était une connarde. D’ailleurs son blouson de cuir très ajusté confirmait la chose en deux exemplaires gros comme des melons. En apercevant le tout, j’ai oublié l’enfoiré de carrossier qui allait se goinfrer avec ma bagnole.

Elle possède un de ces regards, la Rosine, qui te flanque une volée de kilowatts dans les roustons. Et puis de la voir acalifourchonner son bolide, la moulasse bien dessinée sous le futal de cuir pareil à une peau de dauphin, te mettait du vague à l’âme dans le glandulaire. Ça s’est arrangé, l’accident.

Je lui ai demandé s’il lui restait une robe du dernier bal masqué où elle s’était rendue, car, dans l’affirmative, j’étais prêt à l’emmener dîner chez Maxim’s , le soir même. Elle m’a assuré qu’elle se déguisait en Martien juste pour aller défoncer les Jaguars dans les rues de Pantruche, qu’excepté, elle rechignait pas à revêtir les oripeaux de son sexe. Alors, bon, on a bamboulé une bonne partie de la noye et ça s’est terminé par l’embroque héroïque dans le luxueux appartement de trois pièces qu’elle possède rue de Passy, cette miséreuse. Et quelle séance, mon général ! Ce qu’elle ne sait pas de l’amour est écrit dans des vieux grimoires tibétains ; sinon elle connaît tout le reste sur le bout de la langue.

D’accord, une gonzesse commak, si tant tellement expérimentée, t’as pas envie de l’épouser, parce que tu te rends parfaitement compte qu’elle a pas acquis ce beau savoir dans les bouquins à Guy Descartes et qu’a fallu qu’elle s’en stocke, des pafs, pour constituer un tel capital expérience. Une nana de ce tonneau, tu n’es qu’un épisode dans sa trajectoire. Mais enfin, c’est chiément passionnant les échanges cul-turaux avec une mousmé de cette ampleur, belle à crier, passionnée, folle de baisance et qui devine tout, qui le tente, le réussit, en reveut, en reprend, en redonne, t’en laisse, s’en occupe, te l’apprend, s’y consacre.

Depuis trois jours, et plus encore trois nuits, je dégodais plus, le grand mât dressé à tout vent, la burnerie en cale sèche à force d’à force, très bien de se gaver de tartares et de bouffer poivré, mais faut le temps de se refaire une foutrée, quoi merde, on n’est pas des bœufs ! Je redoutais l’instant que me viendrait du fadinge dans le transistor car c’était pas le genre de greluse que tu pouvais arpenter en prothèse, que non, là là fallait la voir : toute fumante, suante, aspirante, refoulante aussi, mais bien moins ; incandescente à l’extrême, ma Rosine. Lubrifiante, édifiante, fiable, consommable, admirable ; assez pathétique, même pour dire. La chatte grandiloquente ; sublime à force de trouvailles ingénieuses que tu te demandais pourquoi t’avais encore jamais eu l’idée de brosser comme ça !

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