Frédéric Dard - Viva Bertaga !

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Viva Bertaga !: краткое содержание, описание и аннотация

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Du nouveau, les gars !
Un personnage encore jamais rencontré dans les S.-A. : celui de Marie-Marie.
Qui est Marie-Marie ? Je préfère vous le laisser découvrir. Tout ce que je peux dire, c'est que pour ses débuts en compagnie du fameux trio (S.-A., Béru et Pinuche), elle est plutôt servie, la môme !
Tour à tour aux prises avec les Chinetoques, les guérilleros, les Indiens réduiseurs de tronches, elle se paye une drôle de virouze dans la Sude-Amérique, sur fond de révolution.
Mais qui y a-t-il à la tête de cette révolution ?
Oh, non, je vous dis rien… Mais je vous parie qu'à la fin de ce bouquin, comme les Rondubraziens, vous crierez : « Viva Bertaga » !

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— Et si je vous disais tu ? Ça me botterait de raconter à mes copines que je tutoie le commissaire San-Antonio.

— Tu en as ?

— J'en ai plus puisque j'ai quitté Juvisy, mais je m'en ferai fatalement à l'école où qu'on me mettra. Alors, d'accord, je peux vous dire tu ?

— Si tu y tiens…

— Ça vous vexe pas ?

— Au contraire, c'est flatteur.

Un sourire édenté récompense mon acquiescement. Elle est à la fois irritante et obsédante, cette petite.

Nous débarquons au quatrième. A cet étage, tout est silence, tout est grave, tout s'ennoblit. Les peintures sont neuves et sobres, les portes doubles battants et il y a de la moquette au sol. Des tableaux croûteux, mais bien ripolinés, puisés dans le mobilier national, donnent au lieu une allure d'étude notariale de quartier riche. Un agent aux fringues neuves sert de planton. Il a l'air aussi peu vrai que les agents français dans les films américains. Il est trop frais, trop propre, trop joli garçon. Il sent l'eau de Cologne et le cuir neuf.

— Vous me surveillez ce petit phénomène, Vieux, lui lancé-je joyeusement en lui montrant Marie-Marie.

— Sans blague ! rugit la désignée, j'ai pas besoin qu'on me surveille ! Passe-moi les menottes, Antoine, du temps que t'y es !

Je lui fais les gros yeux et baisse le ton pour tenter (sans grand espoir) de l'impressionner.

— Ecoute, ma fille, ici ce n'est pas la cour de récréation de la communale de Juvisy. Tu vas me faire le plaisir de te tenir tranquille, sinon ça bardera, vu ?

Outragée comme une reine mère à qui on aurait mis du poil à gratter dans le corsage, elle va s'asseoir sur la banquette garnie de velours grenat et se met à siffler.

Je toque à la porte du Vieux.

— Le moment est venu de tout mettre au point, San-Antonio, décrète le Scalpé en se massant la boule.

— Eh bien, allons-y, patron ! jovialisé-je.

Pour être sincère, je ne suis pas fâché de passer à l'action, mes gueux. J'en ai un peu ma claque de moisir dans un pavillon de grande banlieue en regardant maigrir Béru. C'est pas joyce comme spectacle, ça manque de mouvement et le suspense y est languissant.

Il fait pivoter son fauteuil, recule sans le quitter (car le siège, non seulement est pivotant, mais il est en outre à roulettes) et, d'un geste sec, le dépoilé du cockpit, tire sur un cordonnet. Une carte se déroule, comme dans les films d'espionnage. Le vert domine. Mais il y a aussi du bleu, du rouge et des traits géométriques en noir.

Le Tondu cueille une règle d'ébène aux arêtes de cuivre sur son burlingue et me désigne la carte.

— La région de Santa-Maria Kestuféla, dit-il d'un ton tellement pénétré qu'on se demande comment il va pouvoir l'en ressortir.

L'extrémité de sa règle décrit un vague cercle autour du graphique noir.

— Ceci est la base.

Je mate le dessin. Il a la forme d'une tète de marteau : double enceinte grillagée, toutes les deux électrifiées, miradors hérissés de mitrailleuses, chiens policiers en liberté à l'intérieur du camp, j'en passe et des moins bonnes ! Conclusion, pour pénétrer dans cette forteresse moderne, un seul moyen : le moyen légal. C'est pourquoi nous avons fait le nécessaire pour obtenir un sauf-conduit authentique, celui sur lequel cet imbécile de Bérurier a apposé ses empreintes pour me forcer la main.

Il a ouvert le tiroir gauche de son bureau et brandit un document dans les tons verdâtres. A cet instant, la porte du bureau s'écarte violemment.

— Je vous défends de traiter tonton d'imbécile ! clame la voix acide de la harpie, même si ça est vrai ! Mon pauv' papa disait toujours : « Alexandre-Benoît est con comme un plumeau, mais c'est la crème des hommes ! »

Le Dabuche en reste comme trois mètres de chipolata, sa règle à la main, et on se demande s'il ne va pas l'avaler.

— Mais, que signifie ! bavoche le Cinglant, — Que signifie !

— La nièce de Bérurier, monsieur le directeur, dont vous m'avez dit de m'occuper…

Je traverse le burlingue en quatre enjambées et demie pour aller choper Marie-Marie par le bras.

— Espèce de petite effrontée, qui t'a permis d'entrer ? m'emporté-je. Je t'avais dit de m'attendre dans l'antichambre…

— Lâche-moi ! gronde miss Tresses en frétillant comme une poignée de goujons. Compte là-dessus que je vais t'attendre toute seule avec un type que je connais pas ses intentions.

Le planton s'encadre dans l'ouverture de la porte.

— Je suis navré, monsieur le directeur, bredouille-t-il, ce n'est pas de ma faute, elle…

— Y faisait rien qu'à m'adresser des risettes, trépigne Marie-Marie, grand-mère m'a toujours dit : « Fillette, quand un bonhomme te sourit, prends tes jambes à ton cou. »

La petite fille darde son index sur le malheureux agent.

— Il est trop propre pour être honnête, ce gars-là, continue de vitupérer la môme. — Un flic qui sent la savonnette, moi je te le dis, Antoine ça cache quèque chose !

Un grand éclat de rire apporte à cette scène burlesque une heureuse diversion. Nous nous retournons : c'est le Big Boss qui se tient les côtes ! A la renverse sur son fauteuil il rit comme jamais je ne l'ai vu rire, en se claquant les cuisses à coups de règle.

— Qu'est-ce qui se marre, çui-là ? marmonne la petite d'un ton méfiant.

— Mon Dieu, comme cette enfant est cocasse ! hurle le Patron. Laissez-la, mes amis !

Il se calme, s'approche de Marie-Marie et murmure en lui soulevant le menton :

— Tu vas rester ici, mais tu seras très mignonne, n'est-ce pas ?

Marie-Marie- lui donne une tape sur la main.

— Toucher-moi pas ! fait-elle sèchement en s'écartant. Mémé m'a bien recommandé de me méfier des chauves, comme quoi : c'est les pires violeurs !

Le Vioque, médusé, se fige, et puis son hilarité le réempare et le voici qui gonfle, qui apoplexique, qui râle, roucoule et se trémousse.

— Mais où diantre ce Bérurier est-il allé chercher un tel phénomène de nièce ! pouffe-t-il.

Il est tout attendri, le Plastifié. Il regarde Marie-Marie avec des yeux de grand-père. Mince, j' savais pas qu'il était humain, dans son genre…

— Allez lui acheter des bonbons, dit-il au planton. Tu vas t'asseoir ici, mon petit lapin, déclare le Vioque en désignant une table d'acajou, dans le fond de la pièce. Et tu feras des dessins pendant que nous bavarderons…

La mômasse hésite. Puis elle renifle et me dit, en ponctuant d'un clin d'œil :

— Il est sympa, ton dirlo, Antoine. Pas bêcheur pour un chef flic. Je voudrais que les gardiens de la paix ronchons et les tractuels prennent du feu !

Sur ce satisfecit, elle va s'asseoir et consent enfin à se taire.

Le Déboisé lui file une dernière œillade attendrie et revient à nos moutons, c'est-à-dire à cette base de Santa-Maria Kestuféla (Rondubraz), à cause, ou grâce à laquelle, une fois dans sa vie, le Mastar se sera permis de perdre la moitié de son poids.

— La carte a été établie au nom de Krackzek, sujet tchécoslovaque, domicilié en France, dont vous connaissez la spécialité, n'est-ce pas ?

— En effet, monsieur le directeur.

— Lorsque Bérurier aura atteint le poids idéal, nos spécialistes modifieront son aspect de manière à ce qu'il ressemble au sieur Krackzek. Ensuite de quoi il partira pour Santa-Maria Kestuféla. Il devra agir dès le premier jour, je ne pense pas qu'il pourrait faire illusion très longtemps, ne possédant pas le talent particulier de l'homme dont il prend l'identité. La règle armée de cuivre virevolte et va se poser sur un point hachuré de la carte, à l'intérieur de la tête de marteau ! Voilà le point chaud, San-Antonio, décrète le Vieux ; la chambre forte de la base. Elle se présente sous la forme d'un immense coffre-fort entouré de cellules photo-électriques verticales…

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