Arthur Doyle - La Ligue Des Rouquins
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«“M. Jabez Wilson ambitionne, déclara mon commis, d’obtenir le poste vacant à la Ligue.
– Ambition qui me semble très légitime! répondit l’autre. Il possède à première vue les qualités requises, et même je ne me rappelle pas avoir vu quelque chose d’aussi beau!”
«Il recula d’un pas, pencha la tête de côté, et contempla mes cheveux avec une sorte de tendresse. Je commençai à ne plus savoir où me mettre. Tout à coup il plongea littéralement en avant, me secoua la main et, avec une chaleur extraordinaire, me félicita de mon succès.
«“La moindre hésitation serait une injustice, dit-il. Vous voudrez bien m’excuser, cependant, si je prends cette précaution…”
«Il s’était emparé de ma tignasse, et il la tirait si vigoureusement à deux mains que je ne pus réprimer un hurlement de douleur.
«“Il y a de l’eau dans vos yeux, dit-il en me relâchant. Tout est donc comme il faut que cela soit. Que voulez-vous! la prudence est nécessaire: deux fois nous avons été abusés par des perruques, et une fois par une teinture… Je pourrais vous raconter des histoires sur la poix de cordonnier qui vous dégoûteraient de la nature humaine!”
«Il se pencha par la fenêtre pour annoncer, du plus haut de savoir, que la place était prise. Un sourd murmure de désappointement parcourut la foule qui s’égailla dans toutes les directions. Quelques secondes plus tard, il ne restait plus, dans Pope’s Court, en fait de rouquins, que moi-même et mon directeur.
«“Je m’appelle Duncan Ross. Je suis moi-même l’un des bénéficiaires du fonds qu’a laissé notre noble bienfaiteur. Êtes-vous marié, monsieur Wilson? Avez-vous des enfants?”
«Je répondis que je n’avais ni femme, ni enfant. La satisfaction disparut de son visage.
«“Mon Dieu! soupira-t-il. Voilà qui est très grave! Je suis désolé d’apprendre que vous n’avez ni femme ni enfants. Le fonds est destiné, bien entendu, non seulement à maintenir la race des rouquins, mais aussi à aider à sa propagation et à son extension. C’est un grand malheur que vous soyez célibataire!”
«Ma figure s’allongea, monsieur Holmes; je crus que j’allais perdre cette place. Après avoir médité quelques instants, il me dit que néanmoins je demeurais agréé.
«“S’il s’agissait d’un autre, déclara-t-il, je serais inflexible. Mais nous devons nous montrer indulgents à l’égard d’un homme qui a de tels cheveux. Quand serez-vous à même de prendre votre poste?
– Hé bien! c’est un petit peu délicat, car j’ai déjà une occupation.
– Oh! ne vous tracassez pas à ce sujet, monsieur Wilson! dit Vincent Spaulding. Je veillerai sur votre affaire à votre place.
– Quelles seraient mes heures de travail? demandai-je.
– De dix heures à deux heures.”
«Vous savez, monsieur Holmes: les affaires d’un prêteur sur gages se traitent surtout le soir, spécialement le jeudi et le vendredi, qui précèdent le jour de la paie. C’est pourquoi cela me convenait tout à fait de gagner un peu d’argent le matin! De plus, mon commis était un brave garçon, sur qui je pouvais compter.
«“D’accord pour les heures, dis je. Et pour l’argent?
– Vous toucherez quatre livres par semaine.
– Pour quel travail?
– Le travail est purement nominal.
– Qu’est-ce que vous entendez par purement nominal ?
– Hé bien! vous devrez être présent au bureau pendant vos heures. Si vous sortez, le contrat sera automatiquement rompu sans recours. Le testament est formel là-dessus. Pour peu que vous bougiez du bureau entre dix heures et deux heures, vous ne vous conformeriez pas à cette condition.
– Il ne s’agit que de quatre heures par jour. Je ne devrais donc même pas songer à sortir.
– Aucune excuse ne sera acceptée, précisa M. Duncan Ross: ni une maladie, ni votre affaire personnelle, ni rien! Vous devrez rester ici, faute de quoi vous perdrez votre emploi.
– Et le travail?
– Il consiste à recopier l’Encyclopédie britannique. Le premier volume est là. A vous de vous procurer votre encre, votre plume et votre papier. Nous vous fournissons cette table et une chaise. Serez-vous prêt demain?
– Certainement.
– Alors, au revoir, monsieur Jabez Wilson; et encore une fois acceptez tous mes compliments pour la situation importante que vous avez conquise!”
«Il s’inclina en me congédiant. Me voilà rentrant chez moi, accompagné de mon commis: je ne savais plus très bien ce que je faisais ou disais, tant j’étais heureux!
«Toute la journée, j’ai tourné et retourné l’affaire dans ma tête. Le soir, le cafard m’a pris. A force de réfléchir, je m’étais en effet persuadé que cette combinaison ne pouvait être qu’une mystification ou une supercherie d’envergure, mais je ne distinguais pas dans quel but. Il me semblait incroyable que quelqu’un pût laisser de semblables dispositions testamentaires, et impensable que des gens paient si cher un travail aussi simple que de recopier l’Encyclopédie britannique. Vincent Spaulding fit l’impossible pour me réconforter; mais dans mon lit, je pris la décision de renoncer. Le lendemain matin, toutefois, je me dis que ce serait trop bête de ne pas voir d’un peu plus près de quoi il retournait. J’achetai donc une petite bouteille d’encre, une plume d’oie, quelques feuilles de papier écolier, puis, je partis pour Pope’s Court.
«Hé bien! je dois dire qu’à mon grand étonnement tout se passa le plus correctement du monde. La table était dressée pour me recevoir; M. Duncan Ross se trouvait là pour contrôler que je me mettais au travail. Il me fit commencer par la lettre A , et me laissa à ma besogne. Pourtant il revint me voir plusieurs fois pour le cas où j’aurais eu besoin de lui. A deux heures, il me souhaita une bonne journée, me félicita pour le travail que j’avais abattu, et quand je sortis, il referma à clé la porte du bureau.
«Ce manège se répéta tous les jours, monsieur Holmes. Chaque samedi, mon directeur m’apportait quatre souverains d’or pour mon travail de la semaine. Le matin, j’étais là à dix heures et je partais l’après-midi à deux heures. M. Duncan Ross espaça peu à peu ses visites: d’abord il ne vint plus qu’une fois le matin; au bout d’un certain temps il n’apparut plus du tout. Naturellement je n’osais pas quitter la pièce un seul instant: je ne savais jamais à quel moment il arriverait; l’emploi n’était pas compliqué, il me convenait à merveille: je ne voulais pas risquer de le perdre.
«Huit semaines s’écoulèrent ainsi. J’avais écrit des tas de choses sur Abbé, Archer, Armure, Architecture, Attique , et je comptais être mis bientôt sur la lettre B . Je dépensai pas mal d’argent pour mon papier écolier, et j’avais presque bourré une étagère de mes grimoires, lorsque soudain tout cassa.
– Cassa?
– Oui, monsieur! Et pas plus tard que ce matin. Je suis allé à mon travail comme d’habitude à dix heures, mais la porte était fermée, cadenassée: sur le panneau était fiché un petit carré de carton. Le voici: lisez vous-même!»
Il nous tendit un morceau de carton blanc, de la taille d’une feuille de bloc-notes. Je lus:
«La Ligue des Rouquins est dissoute.
9 octobre 1890.»
Sherlock Holmes et moi considérâmes successivement ce bref faire-part et le visage lugubre de Jabez Wilson, jusqu’à ce que l’aspect comique de l’affaire vînt supplanter tous les autres: alors nous éclatâmes d’un rire qui n’en finissait plus.
«Je regrette: je ne vois pas ce qu’il y a de si drôle! s’écria notre client, que notre hilarité fit rougir jusqu’à la racine de ses cheveux flamboyants. Si vous ne pouvez rien d’autre pour moi que rire, j’irai m’adresser ailleurs.
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