Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Tricot répondit par un petit rire qui fit dresser les cheveux sur la tête de Zizi.

– Ben! songea-t-il, j’en réchappe d’une verte!… Quelle veine que Merluchard ait pas pu allumer la cheminée ce soir pour les frites! Sans ça, c’était moi qui l’étais, frit!

Tricot venait d’ouvrir la porte. La Veuve demeura immobile un instant, comme si elle eût eu quelque chose à dire encore. Puis tout à coup, elle disparut…

Zizi sentit une sueur d’épouvante couler le long de son visage. Il ne bougeait pas. Il entendait son cœur battre à grands coups, et se disait:

– Zut!… Sûr que Tricot va entendre!… Gourde de cœur! si j’te tenais dans la main!…

Dix minutes se passèrent. Tricot était toujours dans l’entrebâillement de la porte cochère. Sans doute; il attendait que La Veuve eût disparu au loin. Enfin, il modula un coup de sifflet, et, au bout de quelques instants, Zizi vit se dessiner dans l’ombre l’énorme carrure de Biribi.

– Y manquait à la noce, çui-là! songea-t-il.

Tricot avait solidement refermé la grande porte. Les deux hommes se dirigèrent vers la cuisine.

– La Veuve t’a dit? demandait Biribi.

– Oui, oui, les autos, la petite Lise; je suis au courant.

– Mais t’a-t-elle prévenu pour demain matin?… Rose-de-Corail… la bouquetière.

– Je sais que tu dois les emmener demain matin. Et c’eut pas trop tôt.

– Bon! fit Biribi avec un sourd grognement de joie. Alors, montre-moi oùs qu’elles sont, puisque jusqu’à maintenant La Veuve s’est méfiée de moi…

– Pas la peine de te montrer. Tu sais où sont les deux gosses?

– Zizi et Julot?…

– Oui… Eh bien! c’est la porte en face, pas moyen de te tromper. Dis donc, tâche d’opérer avant le jour.

Le reste se perdit dans un murmure confus. Les deux hommes entrèrent dans la cuisine, dont la porte fut refermée et dont la lumière disparut au bout de quelques instants.

Zizi, frissonnant de terreur, attendit un quart d’heure encore. Puis, ne voyant et n’entendant plus rien, il se dirigea ou plutôt rampa vers la porte cochère. Ce fut un jeu pour lui de se hisser jusqu’en haut en se servant des barres d’appui. Deux secondes après, il se trouvait sur la route, et, à toutes jambes, filait vers la barrière.

Une fois dans Paris, Zizi vit qu’il était à peine neuf heures, et que les boutiques étaient toutes éclairées.

Il se laissa tomber sur un banc du boulevard, pour reprendre haleine et s’encourager.

– Je dois être pâle comme La Merluche quand y voit son père au moment où y met la patte dans un bocal d’épicemar. Non! c’que j’dois en avoir une bobine!…

Apercevant la devanture d’un charcutier qui s’encadrait de glaces, il s’y dirigea par l’instinctif besoin de voir sa figure, et, une fois devant la glace, demeura stupéfait, les yeux écarquillés.

– Non! fit-il. C’est-y que la glace est noire? Ou c’est-y moi qui suis devenu, sans le savoir, le nègre de la Porte-Saint -Mar?…

Zizi, qui se croyait très pâle et qui l’était sans doute sous l’épaisse couche de suie qui le grimait, venait de se voir tout noir. Il murmura:

– C’est trop d’émotions pour une fois! V’là que j’ai le physique d’un ramona!…

Ce mot le mit sur la voie, et, ses esprits reprenant un peu de calme, il se rappela qu’il venait de se tortiller dans le boyau d’une cheminée que son passage avait dû consciencieusement ramoner. Dès lors, il reprit toute sa sérénité, et, les mains dans les poches, il s’en alla en disant:

– Tiens, au fait, ça m’empêchera d’être reconnu par les roussins qui doivent sûrement me chercher. Maintenant, c’est pas tout ça. Il va se passer cette nuit chez cette fripouille de Tricot des choses à frémir. Pauvre Mlle Marie!… Et pauvre Rose-de-Corail!… Et cette autre petite dont parlait La Veuve… Lise, qu’elle a dit… Et Merluchard!… Vrai, faut qu’elle en aye une santé, La Veuve! Quel poison!… Faut empêcher tout cet estourbissage! Oui, mais comment, mille badernes! Comment? M’adresser à la police? D’abord, ça sauverait rien du tout, vu que les roussins, avant de courir au secours des malheureux, faut qu’y fassent des enquêtes, et pendant ce temps, c’est la crève!… Faudrait que j’mette la main sur le journalisse… En v’là un qu’est d’attaque! Mais où le trouver? Des fois qu’y s’rait revenu rue Letort?… Allons-y!…

Dix minutes plus tard, Zizi faisait son entrée dans la loge de Mme Bamboche qui, malgré le masque de suie, le reconnut aussitôt et s’écria:

– Comme te voilà fait, mon pauvre Zizi! Tu ne seras donc jamais sérieux?… Et ta pauvre sœur qui est venue te chercher! et qui voudrait t’emmener! et qui a tant pleuré quand je lui ai dit qu’on n’avait pas de tes nouvelles!

Zizi fit la grimace. Un nuage passa sur ce front de voyou qui ne semblait pas fait pour les réflexions pénibles. Le souvenir de sa sœur Magali et de ce qu’elle était devenue réveillait en lui ce qu’il pouvait y avoir encore d’instincts de droiture et d’honnêteté dans son cœur.

– S’agit pas d’ça, mère Bamboche… fit-il en essayant d’arrêter les exclamations de la digne femme.

– Et de quoi qu’il s’agit, galopin? T’as pas honte, à ton âge, de…

– Mère Bamboche, cria Zizi, s’agit de la vie ou de la mort de Mlle Marie!…

– Qu’est-ce que tu me dis là? fit la concierge toute pâle. Tu l’as donc retrouvée. Alors, je ne vois qu’un homme qui puisse la sauver, c’est le journalisse…

– M. Ségalens?…

– Oui, c’est ça. Est-il revenu?…

– M. Ségalens ne demeure plus dans la maison; c’est-à-dire, il a gardé son logement… mais il habite en réalité 55, faubourg Saint-Honoré… Ici, maintenant, ce n’est plus qu’une adresse pour lui, tu comprends?… Et alors… explique-moi donc!…

Mais déjà Zizi s’était élancé hors de la loge et se mettait à courir dans la rue.

LXXI UN BON REPORTAGE

Mme Bamboche avait dit la vérité: Anatole Ségalens demeurait maintenant 55, faubourg Saint-Honoré, dans un de ces vieux hôtels de l’aristocratie déchue, qui, rachetés par des propriétaires sagaces, ont été transformés en maisons de rapport.

Ségalens avait loué un appartement au troisième, qui était le dernier étage et qui, jadis, avait constitué les combles de l’hôtel. Il avait à sa disposition quatre grandes belles pièces, dont deux étaient complètement vides de tout meuble. Une troisième contenait son lit, ses livres et une table de toilette. Fidèle à ses principes, Ségalens avait porté tout son effort sur une pièce unique: celle où il recevait, quand, par hasard, il lui survenait une visite.

Un après-midi, Ségalens se trouvait dans son bel appartement de la rue Saint-Honoré, il se promenait lentement dans sa chambre à coucher, c’est-à-dire dans la pièce qui contenait un petit lit de fer. Le soir arrivait. Il songeait tristement que l’heure du dîner allait venir, qu’il lui faudrait recommencer les mêmes opérations, s’ asseoir sans avoir faim à la table de quelque restaurant, puis subir la corvée de la vie parisienne où qui veut vivre est tenu de se montrer; il songeait avec terreur qu’il y avait justement une première ce soir-là, et qu’il était de toute nécessité qu’il y parût.

Il s’habilla avec le soin infini qu’il mettait à cette importante opération.

Au moment où il se préparait à sortir, la sonnette de l’antichambre retentit.

– Bon!… je parie que c’est Champenois qui m’envoie chercher. Dire qu’il n’y a même pas moyen de souffrir à son aise quand on n’a pas le sou!…

Il courut cependant à l’antichambre, ouvrit, et se trouva en présence d’un gentleman dont, dans l’obscurité croissante, il ne distingua pas le visage.

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