Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Et tandis que son père énumérait les millions, il songeait, lui:

– Pauvre gosse! avoir tant trimé avec moi, avoir tant souffert pour moi, et finir juste au moment où j’aurais pu lui donner un peu de bonheur!…

Ce désespoir était la seule chose qu’il cachât à son père.

– Mon père, reprit-il, laissons de côté la supposition où je ne retrouverais pas Valentine. Car, alors, je reviendrais vous voir ici même. Je suppose que je la retrouve, donc. Je vous fais aussitôt prévenir, et je m’embarque avec elle pour New-York où nous vous attendons est-ce bien cela?

– Oui. Pendant ce temps, je verrai Lise. J’aurai avec Gérard un entretien suprême. Si les choses tournent comme je l’espère, Gérard et Lise s’embarqueront à leur tour; puis, enfin, moi le dernier. Et je viendrai vous rejoindre à New-York…

– Eh bien! mon père, nous n’avons plus qu’à nous dire au revoir.

– Oui, oui, balbutia le baron, mais es-tu bien sûr, au moins, pendant ces quelques jours…

– De dépister la police? fit Jean Nib avec un sourire terrible. Soyez tranquille, mon père!…

Les deux hommes étaient debout, frémissants, se contraignant l’un et l’autre à une apparence de calme. Il y eut une longue étreinte de ces deux poitrines où deux cœurs malheureux battaient à l’unisson.

Puis, brusquement, Jean Nib s’arracha des bras de son père.

Lorsqu’il se retrouva dans la rue, Jean Nib marcha longtemps au hasard, d’un pas calme et mesuré, songeant à une foule de choses qui, toutes, se résumaient dans ce nom:

Rose-de-Corail!

Jean Nib portait dans sa poche huit millions en deux valeurs payables à vue et au porteur par deux banques, les plus solides de New-York et de San-Francisco. Jean Nib portait en outre cinquante mille francs en billets de banque. Rien ne lui était donc plus facile que de gagner l’Amérique et d’y toucher la somme énorme que représentaient ces deux chiffons de papier.

Jean Nib, qui n’était rien… rien qu’un gueux, un malheureux sans père ni mère; devenu l’un des plus redoutables bandits de la pègre parisienne, venait de se retrouver un nom et une famille. Il s’appelait Edmond d’Anguerrand.

Et Jean Nib ne songeait ni aux millions, à la magnifique fortune qu’il portait, ni aux jouissances du luxe qu’il pouvait désormais se permettre, ni qu’il avait un nom, ni qu’il avait un père, une famille…

Jean Nib songeait à Rose-de-Corail.

Jean Nib se disait:

– Si je ne retrouve pas Rose-de-Corail, je me tuerai…

Et ce fut justement au moment où il s’affirmait qu’il voulait mourir qu’il se prit à songer à son père.

– Si je ne retrouve pas Rose-de-Corail, c’est que je ne retrouverai pas Marie Charmant, c’est-à-dire ma sœur Valentine, la fille du baron. Quel coup pour ce malheureux homme… mon père!… Mais il lui reste Gérard… ce frère que j’ai failli tuer! cet être qui m’épouvante, qui me fait horreur! Gérard qui est venu me trouver dans le bouge des fortifs pour me proposer d’assassiner ma sœur et mon père… Non, non! il ne resterait pas Gérard pour mon père… Si je meurs, le baron sera seul au monde, et nul parmi les vivants n’aura eu pitié de lui, pas même moi!… Je vivrai!… Ô ma Rose-de-Corail, je vivrai pour porter ton deuil dans mon cœur… et pour consoler celui qui n’aura plus que moi sur la terre!…

LXVII JEANNE MAREIL

Nous verrons plus loin ce que Jean Nib entreprit pour retrouver Valentine et Rose-de-Corail, toutes deux au pouvoir de Biribi, ainsi qu’il le savait par le récit de Pierre Gildas. Nous devons pour le moment nous attacher aux pas de La Veuve.

Dans l’automobile – d’origine plus que suspecte, cela va sans dire – qui emmenait Lise après la scène de l’Opéra, après le coup de revolver tiré par Adeline, La Veuve avait pris dans les siennes les mains de la jeune fille, et la contemplait avec une sombre satisfaction.

Le coup de revolver dérangeait en partie ses plans.

Elle tenait Lise: mais Gérard lui échappait.

Or, ce que La Veuve avait rêvé, c’était la destruction complète de la famille d’Anguerrand…

Sa haine demeurerait entière tant qu’un seul membre de la famille serait debout et vivant…

L’auto filait rapidement. Et La Veuve réfléchissait, plongée dans une de ces effrayantes rêveries où son cerveau surexcité enfantait des imaginations démentes.

Elle tenait les mains de Lise évanouie, et grondait:

– Pourvu qu’elle ne meure pas tout de suite!…avant que j’aie eu le temps de combiner mon affaire!

Son affaire! c’était la disparition totale de la famille maudite, c’est-à-dire: Hubert d’Anguerrand, Valentine, Gérard, Edmond.

Contre Edmond d’Anguerrand, elle ne pouvait rien. Mais elle se disait que, selon toute probabilité, celui-là était mort de misère, mort de faim et de froid, mort tout enfant, comme était mort son fils à elle.

Elle n’y songeait donc pas.

Il y avait Lise; et elle la tenait!

Il y avait Hubert, et, pour celui-là, son plan était combiné depuis longtemps.

Il y avait enfin Gérard qui lui échappait…

À cette idée que Gérard d’Anguerrand se mettait sans doute à l’abri, une sorte de rage l’envahissait; et elle serrait plus fort, les mains de Lise, comme pour s’assurer que celle-là, du moins, ne lui échapperait pas. Mais bientôt, un sourire crispa ses lèvres blêmes: elle avait trouvé la solution.

L’auto volée s’arrêta enfin devant la maison de Tricot, et entra dans la cour, dont la grande porte fut soigneusement refermée. Alors, La Veuve prit elle-même Lise dans ses bras, et, suivie de Biribi, le faux chauffeur, la transporta dans le bâtiment où se trouvait Zizi.

Elle la déposa sur un lit, et, déchirant rapidement le corsage, poussa un soupir de satisfaction.

La balle n’avait fait que contourner les os de l’épaule. Valentine ne mourrait pas de ce coup-là!

Alors, sans s’inquiéter de ce que deviendrait la blessée, sans lui accorder le moindre soin, elle sortit en fermant la porte à double tour et se rendit dans son logement.

Biribi l’y attendait.

– Eh bien? ricana le bandit. En voilà toujours une de démolie sans que nous ayons eu à nous en mêler? Elle a reçu un atout, la môme, et il n’y a qu’à laisser faire la nature, comme disait le marchand de mort qui me soignait à l’hôpital. Je crois qu’elle n’en a pas pour quarante-huit heures.

– Pour le moment, il ne s’agit pas de cette petite, dit froidement La Veuve.

Et de qui qu’il s’agit?…

– De Gérard.

– Dites donc, La Veuve, grogna Biribi, faudrait voir à m’accorder un peu de repos. Non, c’est pas pour dire, mais vous vous chargez de faire turbiner les gens, vous!

– De quoi te plains-tu, puisque je paye?

– Pour ça, rien à dire! Vous payez recta . Avec vous, pas besoin de demander. Mais c’est égal, si j’ai pas une minute à moi, pour rigoler un brin avec vos faflots, à quoi ça me servira-t-il de gagner des mille et des cent?

– Ce que je vais te demander n’exigera pas grande fatigue, va…

Ils riaient. Ils plaisantaient ainsi. L’énorme Biribi se balançait sur une chaise, attendant que La Veuve s’expliquât. Au fond, il était heureux, heureux de voir les affaires se multiplier et s’embrouiller. Non seulement il y gagnait de l’or, mais encore il y trouvait la satisfaction de ses instincts carnassiers. Jamais il ne s’était autant amusé que dans les expéditions entreprises sous la conduite de La Veuve.

– Dites donc, La Veuve, reprit-il en roulant ses énormes épaules, tâchez que ça soye pas comme à Neuilly, hein? Non, voyez-vous, tous ces macchabées que nous avons enfouis, c’était rigolo, j’dis pas, mais c’est bon une fois… d’autant que c’étaient tous de bons bougres.

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