Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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Il y avait environ cinq minutes qu’ils étaient là, en observation, Finot ayant disposé le reste de la brigade selon toutes les règles de l’art.

Tout à coup, un cri étouffé leur parvint du fond de l’hôtel.

Cela venait de cette pièce où Finot avait vu une lumière.

C’était quelque chose comme un long gémissement lugubre qui s’éteignit presque aussitôt.

– Entendez-vous? murmura Finot en saisissant le bras du commissaire, oubli des convenances bien rare chez lui… Entendez-vous?

– Oui, oui! fit M. Lambourne.

À ce moment, un deuxième cri, mais éclatant, déchirant, tragique, monta dans le silence.

– On assassine là dedans! haleta Finot!

– Oui, oui! En avant!…

– Enfin! rugit Finot, qui s’élança…

LXVI LE FRÈRE DE VALENTINE

Jean Nib raconta au baron toute sa vie, et n’omit aucun détail de cette existence de rôdeur.

– Vous voyez, répétait-il tristement. Le fils que vous avez retrouvé n’est au fond qu’un bandit. Il eût mieux valu pour vous ne jamais me connaître, et pour moi, ignorer toujours la honte qui me déchire la conscience et le cœur en ce moment…

– Un malheureux, disait le baron en lui serrant les deux mains dans les siennes, un malheureux, mais non un bandit. Jeté sur le pavé de Paris, sans soutien, sans père ni mère, ni rien au monde, que pouvais-tu devenir? L’honnêteté, Edmond, je le vois sur la fin de ma triste vie, l’honnêteté est un luxe… Celui qui est fier de son honnêteté ne peut répondre de ce qu’il ferait si les circonstances le poussaient au mal. Toi, par exemple, toi que l’on poursuit, que l’on traque, toi qui es promis à la Cour d’assises, qu’eusses-tu été si je t’avais élevé près de moi, si tu avais eu une mère, si tu avais été élevé dans le bien-être? L’idée du mal ne se fût même jamais présentée à ton esprit; tu serais honnête, et, à cette heure, en lisant les exploits d’un Jean Nib quelconque, tu te dirais: «Est-il possible que la nature ait mis de tels instincts chez certains êtres?…» Il n’y a qu’un instinct, Edmond c’est l’instinct de vivre. Si la vie se présente à toi facile ou même simplement possible, il n’y a plus de mal dans ton esprit, plus de malheur autour de toi… L’homme n’est que le jouet des événements qui créent son âme et la façonnent à leur gré…

Ainsi le baron cherchait à consoler son fils et sans doute à se consoler lui-même.

Le baron d’Anguerrand avait raconté dans tous ses détails la scène du château de Prospoder où Gérard et Adeline avaient tenté de l’assassiner.

Il avait aussi raconté comment il avait cru que Lise était sa fille, et comment Lise lui avait prouvé que Valentine n’était autre que la bouquetière Marie Charmant.

Après les premières minutes d’étonnement où l’avait jeté cette révélation, Jean Nib, à son tour, avait assuré le baron qu’il se faisait fort de retrouver Marie Charmant. Et, à son tour il avait raconté comment il était en relations avec la bouquetière…

C’est dans cette situation d’esprit que nous retrouvons le baron Hubert d’Anguerrand et son fils Edmond après deux jours passés depuis la scène de la reconnaissance.

Des décisions avaient été prises entre les deux hommes: nous allons voir lesquelles.

Il était environ dix heures du soir.

Le baron et son fils se trouvaient dans ce même grand salon, assis à leur table, non loin du portrait de la baronne, comme s’ils eussent voulu se mettre sous sa protection.

Jean Nib était complètement transformé.

La veille, le baron était sorti, puis était revenu avec une cargaison d’habillements de toute nature, dans lesquels Jean Nib avait fait son choix avec une sorte d’instinct très sûr des convenances. Dans ses nouveaux habits, il ne semblait nullement emprunté, et le baron soupirait en songeant au charmant cavalier, au parfait gentleman que fût devenu Edmond, si seulement Barrot avait hésité une heure à emporter les deux enfants!

Les deux hommes étaient graves.

Devant le baron, il y avait une sacoche bourrée de billets de banque.

Jean Nib contemplait sans émotion cette somme énorme dont la vue, quelques jours auparavant, l’eût affolé. Et ce n’était même pas de l’indifférence qu’il y avait dans son regard, c’était presque de l’hostilité.

– Edmond, disait le baron continuant une conversation commencée depuis deux heures, avant de nous séparer, convenons une dernière fois de nos faits et gestes, car la moindre fausse manœuvre aboutirait à ton arrestation…et à ma mort! Il y a deux millions dans cette sacoche; j en prendrai un à tout hasard, tu prendras l’autre. Maintenant, voici une valeur de quatre millions payables à vue et au porteur par la maison Johnson et Co de New-York; voici une valeur encore de quatre millions payables de même par la maison Custodi, de San-Francisco… Le reste n’est pas liquidé, mon Edmond, et il faudra bien encore un mois pour cela; ce reste monte à douze millions environ… Tu prendras les deux valeurs, de New-York et San-Francisco… Tiens, prends-les tout de suite. Ça éclaircira la situation.

Jean Nib prit les deux papiers que lui tendait son père, les plia et les mit dans sa poche.

– Maintenant, ajouta le baron, partageons ces deux millions de billets. Si je garde un million, mon fils, il faut que tu saches tout de suite pourquoi. Gérard… ton malheureux frère…

– Oui, mon père. Et laissez-moi ajouter: un million, ce n’est pas assez. Si Marie Charmant… je veux dire si Valentine est de mon avis, avec votre permission, nous ferons quatre parts du tout: une part pour vous, mon père, une pour Gérard, une pour Valentine, une pour moi.

– Ce sera à examiner plus tard… Ah! s’il n’y avait pas Lise!… Mais il y a Lise! et Lise aime ce misérable…

– Mon père…

– Elle aime Gérard, reprit le baron en soupirant, et pour elle, pour cette enfant si pure, pour cet ange de dévouement et de bonté, il faudra tenter la rédemption de Gérard!… Quoi qu’il en soit, partageons toujours ceci…

– Si vous le permettez, mon père, il vaut mieux que cette somme toute monnayée demeure en vos mains. Il suffira que je prenne cinquante mille francs…

– Tu crois?…

– J’en suis sûr, mon père.

Il n’y avait pas de discussion entre eux.

Ce que l’un désirait, l’autre l’adoptait aussitôt.

Déjà, Edmond avait pris dans la sacoche cinquante billets de mille francs, et le baron alla renfermer le reste dans une armoire de son cabinet.

– Maintenant, dit-il, convenons des choses essentielles.

– Voici, mon père, à quoi j’ai pensé: il me faut huit jours pour retrouver Marie Charmant… Je veux dire ma sœur Valentine. Si, dans huit jours, je ne l’ai pas retrouvée, c’est qu’elle est morte.

Le baron pâlit, mais ne dit rien.

Seulement, un long frisson douloureux l’agita.

Quant à Jean Nib, il avait prononcé ces mots avec la suprême indifférence du désespoir… car s’il ne retrouvait pas Marie Charmant, il ne retrouverait pas non plus Rose-de-Corail.

Et s’il ne retrouvait pas Rose-de-Corail; il était décidé à se faire sauter la cervelle.

Il est à remarquer ici que, dans toute cette période, Edmond d’Anguerrand ne parla pas de la fille des fortifs. Si elle était morte, il mourrait lui-même… S’il la retrouvait, il verrait alors comment, à quel moment et dans quelles circonstances il pourrait la présenter à son père… à sa famille, comme la femme sans laquelle la vie n’avait pas de sens pour lui.

Mais, s’il n’en parlait pas, Jean Nib n’eut pas une minute de sa pensée qui ne fût consacrée à elle.

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