Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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– Qu’y a-t-il? que se passe-t-il? demandait le magistrat affolé.

Un monsieur très bien mis, très flegmatique, et qui avait, d’un œil rêveur et sceptique, suivi ces diverses péripéties, s’approcha du commissaire…

C’était Max Pontaives.

Il tira gravement son chronomètre et, d’un ton froid, prononça:

– Vous n’arrivez en retard que de huit secondes, monsieur le commissaire. C’est peu, et c’est beaucoup, c’est tout…

Puis Max Pontaives salua d’un geste élégant, et se tournant vers une jeune femme très richement habillée:

– Allons souper, ma chère Magali.

– Oh! cette pauvre petite… c’est affreux! murmura Magali.

– J’ai vu la blessure. La balle a seulement déchiré un peu les chairs de l’épaule… La petite en reviendra; mais moi, je ne suis pas fâché d’apprendre que mon ami le comte de Pierfort s’appelait en réalité Charlot.

– Je ne comprends pas, dit Magali.

– Bah! vous comprendrez plus tard… Allons souper!

LXIV LES DAMNÉS

L’auto qui emportait Gérard avait filé par le boulevard des Capucines et s’était rapidement perdue dans le flot des véhicules.

Devant la Madeleine, Gérard fit stopper, descendit et régla le chauffeur.

Gérard contourna la Madeleine. Là, il héla une autre auto, et lui donna l’adresse de l’hôtel de Pierfort. Et alors, toute sa force tomba. Il s’effondra sur les coussins, la tête dans ses mains, tamponna sa bouche avec son mouchoir, le regard sanglant, sans une larme, étouffant les hurlements de sa douleur et de sa terreur inextricablement mêlées à ce moment. Sanglots sans larmes, imprécations, rugissements de désespoir tout cela se mêlait dans sa conscience, tandis qu’éperdu, le crâne dans les deux mains serrées comme des étaux, il tentait le suprême effort pour se dominer, tâcher de trouver une voie…

– Morte!… Morte!… Que faire maintenant?… Et moi?… Oh! demain, c’est l’arrestation!… Cet homme, ce mouchard m’a reconnu!… Je suis perdu!… Lise! Lise! comme je t’aimais!… Pour moi! morte en se jetant au-devant du coup!… La Cour d’assises! Je serai condamné à perpétuité, c’est sûr!… Le bagne! oh! le bagne!… Misérable!… ose donc te dire la vérité!… Le bagne, c’est encore la vie! c’est encore la possibilité du salut!… C’est la guillotine! c’est le bourreau qui m’attend!… Oh! ma Lise adorée! C’est fini! plus d’amour, plus rien, je ne te verrai plus!… Le couperet! le hideux couteau sur ma nuque!… Non! non!… je veux vivre, moi!… Vivre! vivre encore!…

Et ce terrible effort qu’il faisait pour se calmer, il parvint enfin à le réaliser. Cela tenait dans cette pensée qu’il se répétait avec l’obstination de la folie:

– Je pleurerai plus tard; maintenant je veux sauver ma peau…

Lorsqu’il descendit devant l’hôtel, lorsqu’il pénétra chez lui, il était livide sans doute, mais sous les fards dont il se «camouflait», cette lividité même n’était pas apparente. Les domestiques ne remarquèrent rien d’anormal, sinon qu’il rentrait sans Madame.

Seul, Pierre Gildas s’aperçut que ses mains tremblaient fébrilement.

Gérard alla d’un pas ferme jusqu’à la chambre qu’avait occupée Lise, et où il mettait les pieds pour la première fois. Sur la cheminée, il prit une photographie dont on avait apporté les épreuves la veille même. Lise y était admirablement ressemblante. Gérard plaça le carton dans sa poitrine, sans s’arrêter à le regarder, et se rendit dans sa chambre. En quelques minutes, il revêtit un costume de voyage. Puis il alla à une petite armoire secrète qu’il avait fait pratiquer dans le mur. Il l’ouvrit violemment. Il y avait là de l’or, des billets de banque, environ trois cent mille francs. Il entassa le tout dans ses poches, poussa un rauque soupir, jeta un regard de morne désespoir autour de lui et se dirigea vers la porte…

À ce moment, cette porte s’ouvrit d’elle-même. Gérard demeura sur place, hébété, foudroyé…

Adeline de Damart était devant lui!…

Adeline repoussa la porte derrière elle, et s’y adossa. Une minute, toute une longue minute, immobiles tous deux, ils s’étreignirent du regard. Gérard, d’un geste lent, très précis, presque mécanique, sortit un revolver de sa poche et l’arma.

Son bras se leva avec la même implacable lenteur…

À ce moment, Adeline s’avança vers lui, les lèvres entr’ouvertes par le dernier sourire de sa passion, les yeux noyés d’amour, la gorge haletante… D’un coup sec et violent de ses griffes, elle déchira son corsage, mit son sein à nu, et les deux mains crispées sur l’étoffe des deux côtés de la poitrine, d’une voix infiniment douce, elle dit:

– Tue-moi, Gérard… il me sera doux de mourir en te disant je t’aime!…

Il la tenait sous son revolver. Elle ne baissait pas les yeux. Elle était, à ce moment, d’une beauté tragique, et il y avait une magnifique impudeur jusque dans son geste de mort…

Lui, les yeux hagards, la face contractée, ne tirait pas…

– Eh bien?… Tue-moi!… Mais tue-moi donc!… Je suis venue pour ça… Je veux mourir par toi… Ce sera notre baiser, Gérard.

Il ne tirait pas. Lentement, son bras retombait. Sur son visage convulsé, Adeline lut qu’il se livrait à quelque terrible réflexion.

Et elle tressaillit d’un espoir insensé! Elle palpita sous cette pensée que Gérard hésitait à la tuer… que, peut-être, il avait pitié d’elle… que, peut-être, maintenant que l’autre était morte, il allait se mettre à l’aimer!…

Simplement, Gérard songeait ceci:

– Si je fais feu, les domestiques vont accourir. Dans une heure, dans quelques minutes peut-être, les roussins seront ici… La tuer d’un coup de couteau? Et si elle lutte? si elle crie?… Je la tuerai, oui!… Mais pas ici… Allons, viens!

Il crut avoir prononcé le dernier mot en lui-même, comme le reste.

En réalité, il le dit tout haut.

Adeline bondit.

– Je suis sauvée! rugit-elle au fond d’elle-même.

«Gérard! Gérard! mon Gérard!… tu me pardonnes!…Écoute, je veux te dire… il faut que je t’explique…

– Plus tard… dit Gérard, sans la repousser.

À la hâte, il allait chercher un grand manteau qui avait servi à Lise. Et, sans hésitation, il le jetait sur les épaules d’Adeline. Elle s’en enveloppait tout entière.

Elle tremblait. Elle murmurait des mots sans suite.

– Partons, dit Gérard.

– Oui, oui, partons!…

Ils gagnèrent le grand salon du rez-de-chaussée. Gérard s’y arrêta un instant.

– Il faut tranquilliser ces gens-là, pour qu’ils ne me filent pas, murmura-t-il en frappant sur un timbre.

L’intendant apparut.

– Monsieur Florent, dit Gérard avec un calme certainement digne d’admiration, avez-vous de l’argent?

– Oui, monsieur le comte.

– Bien. Vous licencierez la maison demain, et vous réglerez tout ce qu’il y a à régler. Le surplus sera pour vous. Je m’absente. Dans une heure, j’aurai pris le train pour Cologne. Je ne reviendrai que dans deux ou trois mois.

Pierre Gildas, pensif, l’examinait avec une profonde attention.

Gérard se dirigeait vers la porte, après un signe d’adieu. Brusquement, il revint sur ses pas. Et, à ce moment, il eut peut-être la seule pensée honnête qu’il eût eue de sa vie.

Il se pencha à l’oreille de l’intendant et, très bas, murmura:

– Pierre Gildas, vous m’avez bien servi… je vous préviens que, cette nuit, dans quelques instants, peut-être, l’hôtel va être envahi par la police…

Dehors, sur l’avenue déserte, Adeline reconquit tout son sang-froid. Au moment où Gérard hélait un taxi, elle le saisit par le bras, et dit:

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