Michel Zévaco - Fleurs de Paris

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Fleurs de Paris: краткое содержание, описание и аннотация

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Zévaco porte encore une fois, dans ce roman, haut la bannière de la littérature populaire, au meilleur sens du terme. L'histoire se passe à Paris, à la fin du XIXe siècle. Disparitions, réapparitions, meurtres, trahisons, vengeances, tous les ingrédients du genre y sont. Et vous ne vous ennuierez pas pendant une seule ligne…Fleurs de paris, ce sont quatre femmes : Lise, Marie Charmant, Magali et Rose de Corail. Fleurs de paris est aussi l'histoire de la famille du baron d'anguerrand et celle de la vengeance inassouvie de Jeanne Mareil.Le roman se déroule dans le Paris de la fin du XIXe siècle.Roman populaire, fleurs de paris est considéré comme l'un des premiers romans policiers.

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– Gérard, j’ai environ dix-huit cent mille francs en billets et or dans ma chambre, à l’Impérial-Hôtel…

Gérard tressaillit. Il eut une seconde d’hésitation.

Puis, il murmura simplement:

– Nous tâcherons plus tard de recouvrer cette somme. Maintenant, c’est impossible. L’hôtel que tu habitais doit être surveillé. D’ailleurs, j’ai de l’argent sur moi. Assez pour que nous puissions vivre un an tranquille. Après, nous verrons…

Adeline se sentit frémir jusqu’au fond de l’être…

Gérard fit stopper le taxi devant cet hôtel de la gare Saint-Lazare où déjà il avait passé une nuit, et il demanda deux chambres, en recommandant au garçon de le réveiller pour l’heure du rapide de Bretagne.

Ni Adeline ni Gérard ne se couchèrent pourtant. Elle avait trop à songer, et lui était aux aguets. Mais elle profita de ces quelques heures pour arranger sa toilette de façon qu’elle ne fût pas remarquée.

À l’heure du train, Gérard monta à l’immense salle des Pas-Perdus, et dit à Adeline:

– Va prendre les deux billets pour Brest. Inutile qu’on me voie…

Une demi-heure après, le rapide de Bretagne emportait Adeline et Gérard vers le château de Prospoder… vers leur destinée suprême!…

LXV OU L’AGENT FINOT TROUVE QUE LA SOCIÉTÉ EST MAL FAITE

Deux jours après l’affaire de l’Opéra, qui fut étouffée tant bien que mal par la direction et la police, également intéressée à rassurer le public, le chef de la Sûreté prit le train de Brest.

Le lendemain, il était en vue du château de Prospoder.

* * * * *

Cependant, l’agent Finot se faisait soigner chez lui. Au bout de trois jours, il fut sinon rétabli, du moins en état de reprendre ses occupations. Et alors, sa première idée fut d’envoyer la lettre de démission qu’il avait toute prête dans un de ses tiroirs.

C’est un peu raide, songeait-il, tandis qu’accoudé à sa table il réfléchissait à sa situation. C’est moi qui fais tout l’ouvrage, et c’est un autre qui en profite. Quelle organisation!… Il n’y a pas à dire, les gens qui ont arrangé la société comme elle est, sont de rudes malins. Ne rien fiche et profiter du turbin des autres. C’est simple. Et dire que c’est comme ça partout!… Je commence à voir clair… et j’en profiterai, tiens!… En attendant, j’ai gâché une affaire magnifique pour le plaisir de sauter à la gorge de Charlot… Imbécile qu’est-ce que ça pouvait bien me faire que Charlot soit ou ne soit pas arrêté?… Pour l’honneur? Pour m’entendre dire que j’avais eu un sacré flair, tout de même? Mais, triple idiot, puisque ce n’est pas moi qui l’aurai, l’honneur! Puisque ce n’est pas à moi qu’on dira: «Faut-il qu’il soit roublard!…» C’est à mossieu le chef qu’on dira ça… Décidément, j’envoie ma démission!…

Il prit la lettre, la relut encore à mi-voix, non sans trouver qu’elle était très bien tournée.

Puis il la plaça sous enveloppe, calligraphia l’adresse et poussa un soupir de soulagement.

– Qu’est-ce qu’elle est devenue, la comtesse de Damart? reprit-il, les yeux à demi fermés. Subtilisée, évaporée! Et avec elle les quinze ou vingt mille francs que j’aurais gagnés, car je la tenais bien! Je l’avais empaumée; elle marchait dans les grands prix… N, i, ni!… Nom d’un chien, que j’ai mal à l’estomac!… Si je te tenais, va! Et La Veuve?… Pour remettre la main sur elle, c’est midi quatorze… Non, il y a trop d’injustice dans le monde, et je démissionne!…

Il se leva, fit quelques tours dans sa chambre en se frottant doucement l’estomac.

Il tournait autour de la table en grognant et en guignant du coin de l’œil la lettre de démission.

Brusquement, il la saisit, l’a jeta rageusement dans le tiroir, qu’il ferma avec violence.

– Eh bien! non! gronda-t-il. Ça ne peut pas se passer comme ça. Ils riraient trop de ma tête, dans les bureaux du chef!… Je reste jusqu’à ce que je leur aie prouvé à tous, oui, à tous, qu’ils ne sont que de la Saint-Jean à côté de Bibi… Le chef me vole Charlot? Eh bien, j’aurai Jean Nib!… Je le tiens, celui-là, et eux, les idiots, ils ont fourbu je ne sais combien d’escouades pour le pincer. À moi le dernier, à moi le bon!…

Finot attendit que le soir fût venu, et, lorsqu’il comprit que Paris commençait à s’endormir, il se mit en route vers la rue de Babylone, sans autre intention d’ailleurs que de se mettre en surveillance.

Il arriva devant l’hôtel d’Anguerrand comme une heure du matin sonnait à l’horloge de l’église Saint-François-Xavier, et prit son poste ordinaire dans le renfoncement de porte de la maison d’en face.

C’était la maison qu’avait habitée Lise avec maman Madeleine… C’était la maison où avait eu lieu le repas… de noces de Lise et de Gérard…

Finot n’avait pas fait partie de la brigade qui, ce jour-là, avait tenté inutilement d’arrêter Charlot transformé en Georges Meyranes, mais il était parfaitement au courant de cette tentative, et, grâce à son imagination très exercée, très mathématique, semblable à toutes les fortes imaginations où le calcul tient la plus grande place, Finot, donc, reconstituait la scène qui s’était passée dans cette maison à laquelle il s’adossait. Et par les détails de la scène qu’on lui avait cent fois racontée, il en arrivait à se dire que Lise et la comtesse de Pierfort, c’était la même personne… Et il se perdait dans sa rêverie sur les multiples transformations de ce Charlot, de ce Gérard d’Anguerrand qu’il en venait à admirer…

Tout à coup, il vit que l’hôtel d’Anguerrand venait de s’ouvrir et qu’une ombre s’y était glissée.

Un homme? Une femme?

Il ne savait pas au juste… Perdu dans sa rêverie, il en était arrivé à oublier l’hôtel d’Anguerrand qu’il venait surveiller.

Au bruit léger de la grande porte qu’on refermait, Finot, en un instant, reprit toute sa lucidité.

Il tressaillit d’espoir…

– Quelqu’un vient d’entrer là! murmura-t-il, les poings serrés, l’instinct du limier de chasse soudain déchaîné en lui…

Et alors, il ajouta:

– À cette heure de la nuit!… mystérieusement!… quelqu’un à qui on ouvre la porte du dedans!… Qui a ouvert la porte, sinon le baron d’Anguerrand lui-même?… Et à qui peut-il avoir ouvert, si ce n’est à celui qu’il aime assez pour l’avoir caché quand je suis entré avec Lambourne!… Jean Nib!… C’est Jean Nib qui vient d’entrer!… Je le tiens! Et, tonnerre, cette fois, quand tous les barons et tous les Lambourne du monde s’y opposeraient, je fouille l’hôtel de fond en comble et j’empoigne Jean Nib!…

À ce moment, Finot vit l’une des fenêtres de l’hôtel s’éclairer et deux ombres se projeter sur les rideaux; mais presque aussitôt les rideaux intérieurs furent tirés et la lumière disparut.

Finot en avait vu assez.

Il avait la certitude que Jean Nib était dans l’hôtel.

– Cette fois, gronda-t-il, Lambourne marchera ou je le fais dégommer!

Il courut au commissariat, se fit donner l’adresse du magistrat et alla carillonner à sa porte, où il fit un tel vacarme que le digne commissaire s’habilla en toute hâte. Mis en présence de M. Lambourne, Finot expliqua son affaire. Sans doute il fut éloquent. Sans doute ses arguments finirent par convaincre le commissaire. Car, une heure plus tard une forte escouade cernait l’hôtel.

Lambourne et Finot s’étaient placés devant la grande porte, écoutant et regardant, attendant le jour pour frapper et entrer au nom de la loi. Car, cette fois, le commissaire voulait être dans son droit légal pour opérer une perquisition complète.

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