Frédéric Dard - Deuil express

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Deuil express» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1954, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Deuil express: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Deuil express»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce bouquin doit suffire à intriguer un zig dont l'existence n'est pas particulièrement de tout repos. Il va se demander si c'est un coup de la police ou d'une autre bande. Dans l'expectative, il lira.
Quant à moi, en voilà assez pour aujourd'hui. Je n'ai plus qu'à aller me coller dans les toiles en attendant que la Terre ait fini son petit tour dans le noir.

Deuil express — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Deuil express», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Oui, je les gêne… Et le plus fort, c’est que je ne vois pas en quoi, ni comment. Ils m’ont prouvé que ma peau leur devenait intolérable… C’est bon à savoir, surtout lorsqu’on n’en a qu’une de disponible…

Une méthode qui a toujours porté ses fruits, comme dirait un marchand de primeurs, c’est de faire l’appel des mecs touchant de près ou de loin à l’affaire, de numéroter tous ceux que je connais de visu ou… de disu .

Tout en savourant le thé au citron préparé par ma brave daronne, j’aligne des noms sur un papelard.

D’abord, nous avons Stumer. Ensuite, les Almayer (brother and sister). Puis Veitzer, le caïd des Alsaciens. Ajoutons la concierge d’Almayer ; le barman du Cerf-Volant ; la mystérieuse rouquine photographe et les deux truands qui m’ont flingué cette nuit, et nous obtenons une liste assez copieuse qu’il convient d’agrémenter de quatre croix, car quatre sont allés demander à saint Pierre s’il avait de l’embauche…

J’empoche ma liste…

Et je m’en vais au labeur après une bourrade réconfortante à Félicie.

À mi-chemin, je stoppe, je ressors ma liste et j’ajoute un nom, suivi d’un point d’interrogation : Mollard ?

CHAPITRE XIV

On prend les mêmes…

Outre votre adresse, souvenez-vous d’une chose, les gars, c’est que j’ai un peu plus de mémoire que le type qui compte les clous des passages à piétons pour le recensement.

Ainsi, ma fameuse liste, je peux vous la réciter par cœur…

Chiche ?

Tenez !

Je baisse la vitre de la tire qu’on m’a fournie. Je traite un camionneur d’enfant de ceci et de cela car il m’a frôlé d’un peu trop près au moment où je ralentissais pour changer de vitesse. Mon tank était sur le point de partir pour le musée de l’Auto lorsqu’on me l’a donné. Quand je passe les vitesses, il se produit un drôle de foin dans la boîte, tous les pignons se concertent afin de savoir s’ils se foutent en grève ou pas, et il y a tellement de trépidation que j’ai l’impression de m’être déguisé en pic pneumatique.

Après avoir invectivé le camionneur et m’être fait traiter par lui de sodomisé, je reprends le cours de mes pensées…

Où en étais-je ?

Ah ! oui, ma liste… Par cœur, tenez : Stumer (décédé), Almayer Fred (décédé) ; Almayer Édith (décédée) ; Mme X, pipelette rue de Liège (décédée) ; Veitzer (inquiet) ; le barman du Cerf-Volant (inquiet) ; les tueurs de la nuit (en fuite) ; la rouquine photographe (disparue) ; Mollard (à suivre)…

Laissons les morts dans leur tiroir à viande froide pour l’instant et revenons aux vivants : Veitzer, (je lui ai parlé), le barman (je lui ai parlé), les tueurs (je leur ai tiré dessus) la rouquine (on m’a parlé d’elle), Mollard (Pinaud s’en occupe).

Les tueurs, la rouquine et Mollard constituent en somme les X de l’affaire. Mes collègues font le nécessaire pour les premiers et pour le dernier, mais la rouquine n’existe pas officiellement. C’est une image coincée entre deux noms dans mon citron… Qu’est-ce que j’attends pour la rechercher, cette pépée ?

Je vous parie un turboréacteur contre une partie de touche-pipe-line qu’elle est chiche de rancarder un brave flic, le cas échéant. Seulement, pour que ce cas-là échoive , il ne faut pas rester les deux tiges dans la même targette…

Arrivé à la boîte je demande si un message en provenance de Lyon est arrivé pour moi. On me répond par la négative. Alors j’abandonne mon tréteau in the street et je prends un bahut qui rôdaille dans le secteur Madeleine.

— C’est pour ?… s’inquiète le chauffeur.

— Pigalle, mon grand, vous savez le coin où il y a un petit jet d’eau et une station de métro entourée de bistrots ?…

Il met en première après avoir baissé pavillon.

* * *

Of course , comme dirait un Anglais — sans l’écrire en italique because it is sa maternelle tongue — , le Cerf-Volant est lourdé à ces heures.

L’aube, c’est le crépuscule des noctambules. C’est le moment où les mecs font une dernière fleur à leur gerce après avoir tiré les rideaux, l’heure où les directeurs de boîtes déposent leur râtelier dans un verre d’eau et où les vieilles tapineuses se collent de la drogue dans le nez…

Il y a un petit troquet avec des footballs de table et un appareil à disques juste à côté. Une pute fourbue se paie un noir au comptoir. Je l’imite.

Le garçon est mignard. Il a seize ans et plus beaucoup d’innocence.

— Dis-moi, amigo, fais-je en lui allongeant une « jambe », tu connais les gonzes du Cerf-Volant ?

— Oui, m’sieur…

— Tu te souviens d’Édith, la barmaid ?

— La frangine de Fred Almayer ?

— Tout juste, Auguste ! Puisque tu connais Almayer tu te rappelles son pote : le grand chauve aux yeux bleus ?

— Oui, je vois…

— Passé un temps il draguait ici avec une rouquine, tu vois ce que je veux dire ?

Il réfléchit…

— Pas longtemps, dit-il… Quelques jours, et puis il s’est embourbé Édith…

— C’est ça… T’es le champion de l’observation.

Il rosit…

La pute écroulée balance trente deniers sur le zinc et s’en va retrouver son judas qui doit attendre la comptée.

Je reste seul avec un panier de croissants chauds et le petit barman.

— Cette rouquine, dis-je, tu pourrais pas me dire son blaze et où je pourrais la dégauchir ; je l’ai connue un jour, comme ça, à la cambrousse, pour tout te dire, à la piscine de Villennes. On a fait un golf miniature ensemble. Puis son jules s’est pointé et on a dû cesser les relations, mais je m’en ressens pour elle et je donnerais bien un laxatif au gars qui me permettrait de la retrouver…

Ses yeux brillent. À son âge et dans le milieu où il vit, il n’a sûrement plus son berlingue, mais ses illusions sont presque intactes. Vous pouvez toujours tartiner sur le coup de foudre avec un jouvenceau, ça prend aussi bien que sur une vieille fille.

— La première fois que je suis siphonné pour une nana, dis-je, au point que j’en perds le manger.

J’avale d’un coup de gosier puissant mon troisième croissant, mais il n’a pas le sens de l’humour, le petit homme.

— Son nom, fait-il, je m’en rappelle pas… faut dire que je l’ai jamais su… Pas, ils venaient boire un apéro comme ça, à l’occase, lorsque le Cerf était fermé. En tout cas, son prénom m’est resté…

— Vas-y…

— Pernette.

Je lui passe un coup de saveur incrédule. Pernette ! Il a ligoté ce blaze dans la collection « Magali » ce petit chérubin… Ou alors c’est dans « Le Petit Livre d’or »…

Je répète :

— Pernette…

Puis je demande, méchant :

— Tu charries, non ?

— Oh ! non, m’sieur, affirme-t-il… Je vous le jure, je m’en rappelle bien. Vous pourrez demander au patron, t’t’ à l’heure. François, le patron, il disait même que c’était un nom propre qu’est pas commun.

Et de rire…

Je ris aussi. Je ris parce que le gosse est sûr de ce qu’il dit et parce qu’un nom comme celui-là ne s’invente pas… Non, il n’est pas commun. Et parce qu’il n’est pas commun il va m’aider à retrouver la grognace.

— Elle était loquée comment ?

— Une veste de léopard… Elle faisait sauvage, hein ?

— Et comment ! m’écrié-je. Qu’est-ce qu’elle fait dans la vie ?

— Non, je ne sais pas ce qu’elle faisait, mais elle tapinait pas. En tout cas pas dans le quartier. Elle avait pas non plus les manières d’une horizontale…

— C’est tout ce que tu peux me dire ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Deuil express»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Deuil express» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Deuil express»

Обсуждение, отзывы о книге «Deuil express» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x