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Frédéric Dard: De « A » jusqu’à « Z »

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Frédéric Dard De « A » jusqu’à « Z »

De « A » jusqu’à « Z »: краткое содержание, описание и аннотация

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Mes funérailles étaient prévues pour dix heures, mais dès neuf heures, la maison était déjà pleine de gens. Tout le monde pleurait, ce qui me touchait beaucoup. Sur les faire-part on avait précisé « ni fleurs ni couronnes », histoire de ne pas mettre les copains dans les frais, mais, nonobstant cette recommandation, la plupart des assistants s'annonçaient avec des gerbes, des couronnes, des coussins d'œillets, des croix en roses et autres joyeux présents. Oui, il faut vraiment mourir pour mesurer le degré de sa popularité. J'en étais tout ému. Mais quand j'ai vu radiner le Gros, beau comme une pissotière repeinte, dans un complet noir, avec une chemise vraiment (et très provisoirement) blanche, soutenu par Alfred le coiffeur, mon cœur m'est remonté dans le gosier.

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Il fait un soleil à ne pas mettre une motte de beurre dehors. Je fonce d’un pas déterminé jusqu’au petit hangar de cantonnier où deux poulets font le vingt-deux. Avant d’y parvenir, je me file des lunettes noires, larges comme celles de M. Marcel Achard, de l’Académie française par vocation, afin de ne pas leur cloquer le traczir.

— Du nouveau ? je leur demande d’un ton suffisamment professionnel pour ne pas avoir à leur montrer mes fafs.

— Rien.

— Avez-vous vu quelqu’un pénétrer dans le chantier, là-bas, au coin de la rue ?

— Oui, une camionnette.

— Elle y est encore ?

— Non. Elle est arrivée voici deux heures et elle est repartie il y a vingt minutes.

— O.K. !

Je moule les voyeurs pour foncer jusqu’à la palissade cernant la maison en construction. Pour l’instant, c’est une carcasse de deux étages only. Mais un calicot déployé comme un étendard à l’entrée du chantier annonce que ce tas de briques s’appellera la Résidence du Gai Bonheur ! Moi je veux bien, d’autant plus que c’est exempt d’impôts pour vingt berges.

Un cadenas modeste ferme la porte à claire-voie. Le faire sauter est un jeu pour bambin de la maternelle. En ce samedi, les lieux sont déserts. Je gagne l’échelle appuyée à un échafaudage et je gravis les degrés. Il y en a quarante. Quarante degrés, à l’ombre, c’est vous dire !

J’atteins une sorte d’espèce de plateforme depuis laquelle j’ai une vue imprenable sur les pavillons du quartier.

Même sans lunette d’approche, on voit notre maison. La fenêtre de l’ex-chambre de l’ex-Adèle est toujours ouverte. La pièce est bourrée de mecs de l’identité. Des flashes crépitent. Pour un bon tireur, se payer un carton a dû être un vrai régal. Il s’est servi d’un fusil à lunette, le Buffalo Bill à gages.

Ses employeurs ont dû lui dire de bousiller la vieille dame habitant mon pavillon. Il a scrafé la première qu’il a aperçue, croyant que c’était la bonne. Heureusement (pour Félicie) que j’ai conseillé à Adèle d’aller faire sa chambre !

J’examine la plate-forme. Elle est couverte de ciment et je ne tarde pas à être blanc comme un pierrot. Les empreintes de pompes se superposent. Je n’ai aucune difficulté à localiser la place du tireur. Ce mec s’est embusqué derrière un muret de briques. Il s’est assis sur des moellons pour guetter tout à loisir. Il avait un silencieux à sa pétoire et je vous fous mon bifton qu’il avait laissé ronfler, en bas, le moteur de sa camionnette. Personne ne s’est aperçu de rien, même pas Adèle. Travail rapide, soigné, bien fait.

Je me mets à chercher autour de moi un indice. Car ça existe, les indices, heureusement. En vivant, un homme imprègne le milieu de sa personnalité.

Je dégauchis, autour du tas de moellons, quatre bouts d’allumettes consumées. Le type a fumé pour tromper son attente. Ces allumettes sont en carton. Et ce sont des allumettes-réclame. Sur l’une d’elles on peut encore lire la fin d’un texte : « … ao-Bar ».

Ma moisson s’enrichit. Maintenant, j’étudie les moellons rugueux et j’y trouve ce que j’y cherche, à savoir plusieurs brins de laine provenant d’un pantalon. Ces fils sont bleus. On dirait que ça avance, non ? Voilà qu’après des semaines de cirage noir, un peu de lumière commence à poindre.

Vous allez me dire que tout ça c’est pas bézef, pris séparément, mais une fois groupé, ça finit par constituer un début de dossier.

Comme je ne trouve rien d’autre, je redescends de mon perchoir. Il y a plein de chignoles devant ma lourde. Ma pauvre Félicie qui aimait tant son pavillon ! Voilà qu’il est brûlé, mitraillé, envahi à c’t’heure.

Quelque chose qui ressemble à un sanglot me tord le gosier. Les fumiers ! Les fumiers ! Laissez-moi les pincer et vous verrez.

Je décide d’aller prendre ma tire et je me dégrouille de la sortir du garage. Personne ne s’occupe de moi : le Vioque a dû donner des ordres en conséquence. Je prends la direction Paname, mais, au moment où je vais passer devant la palissade du chantier, j’aperçois sur l’asphalte des traces de roues de camionnette. Elles sont très nettes puisque le véhicule sortait d’un terrain couvert de plâtre et de ciment. Elles forment un double sillage gris qu’il est très aisé de suivre. Marrant. Le tueur n’a pas fait gaffe à la chose. Je suis certain que ces traces appartiennent bien à sa charrette car il a plu la nuit dernière et personne d’autre n’est venu sur le chantier aujourd’hui.

Elles vont en s’atténuant, effacées par le frottement, mais elles demeurent néanmoins visibles.

Elles descendent la rampe de Saint-Cloud et tournent à gauche sur le quai en direction de Courbevoie. Alors je me livre à un boulot vachement fastidieux : à tous les carrefours, je descends de ma chignole pour explorer les rues. Je découvre çà et là de vagues traces de ciment qui continent de me guider. J’atteins de la sorte le pont de Neuilly. Il y a un tel trafic sur ce pont qu’il ne m’est plus possible de poursuivre ce genre d’investigations. Pourtant, je parviens à détecter encore des traces sur le pont même, ce qui indique que le tueur l’a passé en direction de Paris. Je l’imite. Après ? Après je me range dans la contre-allée de l’avenue de Neuilly pour gamberger. Vous allez dire que votre San-Antonio bien-aimé sodomise les mouches avec son histoire de traces de ciment dans Paris ! Comme si dans une ville de cinq millions de toquards une seule chignole pouvait avoir de la poudre blanche aux boudins ! Si vous le dites, un bon conseil : dites-le à voix basse, sinon je vous cogne dessus à coups de savate jusqu’à ce que vous soyez assez plats pour pouvoir habiter le Chili (ce pays tout en longueur où il est impossible de coucher à deux dans un lit, because son étroitesse. Paraîtrait même que les Chiliens se reproduisent par tacite reconduction).

Oui, il gamberge, le San-A. des familles ! Et, dans sa centrale, il se produit un sacré turbin, mes frères ! Avec l’énergie qui s’y développe, on pourrait éclairer Paris pendant huit jours. Un coup de projo sur la cervelle de l’homme ? Facile.

Depuis un bout de moment, je suis taquiné par un anachronisme. Je me dis les choses suivantes et dans cet ordre chronologique : le gars qui a flingué Adèle est un vrai tueur à gages. Je connais mon métier et je sais que, pour une opération semblable, il faut s’assurer le concours d’un spécialiste. Bon. En général (et même en maréchal) un type qui fait profession de trucider ses semblables ne se déplace pas en camionnette… Vous suivez toujours ? Bien ! Ça m’étonne de vous, mais passons. Donc, le mec s’est procuré une camionnette uniquement pour effectuer cette opération. L’a-t-il volée ? C’est extrêmement possible et, cependant, je me dis que c’eût été de la folie. Une camionnette volée se repère beaucoup plus vite, parce que plus aisément, qu’une voiture de tourisme. D’autre part, le tueur devait coltiner un fusil encombrant. En cas d’anicroche c’était le genre de bagage qui pouvait lui attirer de fameux ennuis, nous sommes bien d’accord ? Si vous ne l’êtes pas et que vous ne redoutiez pas d’avoir une grosse tête, dites-le. Non ? O.K. ! Conclusion, je vous parie la salle à manger d’un sénateur contre la chambre d’un député que le véhicule utilitaire en question a été tout bêtement loué.

Aussitôt conclu, aussitôt parti. Je n’ai pas les deux pieds dans le même sabot, comme disait un centaure de mes relations.

Je fonce dans un troquet, je commande un blanc sec et aussi sec que le blanc je bombe au bigophone. En moins de temps qu’il n’en faut à un monsieur d’une intelligence moyenne pour conclure qu’il est cocu lorsqu’il trouve sa gerce à loilpé dans les brancards d’un copain, j’obtiens la communication avec le Vieux.

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