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Frédéric Dard: De « A » jusqu’à « Z »

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Frédéric Dard De « A » jusqu’à « Z »

De « A » jusqu’à « Z »: краткое содержание, описание и аннотация

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Mes funérailles étaient prévues pour dix heures, mais dès neuf heures, la maison était déjà pleine de gens. Tout le monde pleurait, ce qui me touchait beaucoup. Sur les faire-part on avait précisé « ni fleurs ni couronnes », histoire de ne pas mettre les copains dans les frais, mais, nonobstant cette recommandation, la plupart des assistants s'annonçaient avec des gerbes, des couronnes, des coussins d'œillets, des croix en roses et autres joyeux présents. Oui, il faut vraiment mourir pour mesurer le degré de sa popularité. J'en étais tout ému. Mais quand j'ai vu radiner le Gros, beau comme une pissotière repeinte, dans un complet noir, avec une chemise vraiment (et très provisoirement) blanche, soutenu par Alfred le coiffeur, mon cœur m'est remonté dans le gosier.

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Ses mauvais mots, ses colères éléphantesques, ses rudes gentillesses font partie de ma vie. Je l’aime quand il tonitrue, je l’adore quand il fait étalage de ses connaissances historiques en vous affirmant que la reine Juliénas est la fille de la reine Vilaine Mine, et je le vénère lorsqu’il se met à rêver tout haut d’une maisonnette en marbre blanc couverte de chaume. On peut mourir sans avoir vu Naples, on ne peut pas mourir sans avoir vu Bérurier le noble, Bérurier le preux, le valeureux, le magnanime. Béru le délirant, Béru le fol qui, irrésistiblement, me fait songer à Charles VI, ce gentil roi auquel sa couronne servait de cheminée. Oui, Béru, le seul, le vrai, l’unique. Béru avec ses cavâtes tellement luisantes qu’on les croirait en toile cirée, avec ses chemises innommables, ses vêtements fripés, sa braguette béante, son chapeau ramolli, sa barbe pas rasée, son nez vineux, son haleine qui sent l’égout-quand-le-temps-va-changer. Béru et sa faim constante, sa soif inextinguible, ses gifles qui font cracher des dents, ses larmes pareilles à de l’eau de vaisselle. Béru et sa vaste poésie.

Tandis que ses imprécations résonnent dans la cage d’ascenseur, je toque à la lourde du Tondu.

— Entrez !

Il fronce ses sourcils de crapaud en m’apercevant. Il lui faut un tiers de quart de seconde pour m’identifier, et puis son visage lisse comme une peau de banane se fissure pour un sourire.

— Oh ! cher défunt, entrez donc.

Je m’abats dans le fauteuil qu’il me désigne, comme une vache fatiguée sur un tas de paille.

— Alors ? dit-il aimablement en se caressant la dragée, où en sommes-nous ?

Je lui narre les récents événements, ce qui a pour effet de gommer son sourire. Il me laisse bonnir le reportage complet avec planches en couleurs, sans piper. Je lui emballe le tout, j’y mets une ficelle pour que ça soit plus commode à charrier (comme disait B.B.) et j’attends. Un moment long comme dix minutes de silence mises bout à bout s’écoule. On entendrait réfléchir un miroir. Enfin, le Vieux tire sur ses manchettes immaculées avant que de croiser les paluches sur son sous-main.

— En somme, résume-t-il, avec ce brio qui lui a valu le premier prix de déduction sous calvitie décapotée au concours de Brie-Comte-Robert, en somme, mon cher, même votre mort ne satisfait pas ces gens-là ?

— Hélas ! dis-je. Puisqu’ils éprouvent le besoin de détruire ma maison.

L’homme au crâne plastifié se caresse le lobe.

— Peut-être n’était-ce point exactement votre maison qu’ils entendaient détruire.

— C’est-à-dire.

— Le feu a pris dans votre chambre ?

— Oui.

— Ces gens voulaient peut-être anéantir quelque chose que vous y auriez caché ?

Il fait du feuilleton, maintenant, le Boss.

— Je n’ai rien caché dans ma maison, patron.

— Ils s’imaginent peut-être le contraire.

Il saisit son coupe-papier et s’en tamponne le cigare comme s’il avait besoin de se marteler la coquille pour en faire choir des idées.

— J’ai beaucoup réfléchi à votre cas ces derniers temps, San-Antonio.

— Je vais vous faire un aveu, patron : moi aussi.

Mon interruption ne paraît pas valable à Son Honneur. L’homme à la calotte glaciaire me virgule un regard qui ôterait le hoquet à un marteau-piqueur.

— Je suis arrivé à une conclusion, mon cher.

Son cher qui somnolait comme un loir (Loir et Cher) ouvre un vasistas.

— Quelle conclusion ?

— Quelqu’un possède la clé de l’énigme.

— Qui ?

— Vous !

Y a un chouïa de mou dans la corde à nœuds. Je m’interpelle, je m’entends, je me réponds, je me rejoins et je me fous les étiquettes au garde-à-vous pour écouter la suite.

— Expliquez-vous, monsieur le directeur.

Il a joint ses mains comme un qui sortirait de confesse et à qui on aurait collé des Pater de foi.

— Voilà, San-Antonio. À un certain moment de votre vie professionnelle, vous êtes entré en possession d’un secret ; ou bien des gens pensent que vous connaissez un certain secret ; vous me suivez ?

— J’essaie.

— Vous n’avez pas conscience de ceci, comprenez-vous ?

— Vous voulez dire que j’ai attrapé un secret, comme on attrape une maladie, sans en avoir conscience ?

— Exactement. Vous ne vous êtes aperçu de rien. La chose n’a pas attiré votre attention, comprenez-vous ? Mais les autres ont su que vous saviez et c’est pour neutraliser le danger que vous représentez qu’ils ont voulu vous détruire et détruire votre maison.

Je gamberge à cinq mille tours/minute because ce n’est pas le moment de se mettre la cervelle en roue libre. Mais j’ai beau explorer les tréfonds de ma mémoire, je ne trouve rien. J’ai mené à bien les enquêtes que le Vieux m’a confiées. Celles-ci ont toutes eu un épilogue normal et pas une seule fois je n’ai eu l’impression de mettre au jour un secret d’importance.

— Vous ne voyez pas ? demande l’homme au crâne en parchemin.

— Je ne vois pas. C’est affolant.

J’ai le vertige, les mecs. Je ne sais pas si vous savez vous servir d’une chaîne d’arpenteur, mais, dans l’affirmative, venez mesurer l’étendue de mon désarroi.

Cette situation est infernale, comprenez-vous ? Je sais quelque chose de terrible, mais sans savoir de quoi il s’agit. Y a de quoi faire du vélo sans selle dans la chambre à coucher de Charpini, non ?

Pour reprendre l’exemple que j’ai servi au Vieux primitivement, je suis dans la position d’un zig qui aurait chopé un chou-fleur. Il saurait qu’il est malade sans connaître sa maladie, mais des gens de son entourage seraient au courant, eux, et le déclareraient fichu.

— Écoutez, patron, mon cas me paraît insoluble.

— Rien n’est insoluble, San-Antonio.

Et pan ! Le petit couplet moralisateur. Nous glissons rapidement à l’« impossible n’est pas français » en passant par « la persévérance est toujours récompensée » et par la Lorraine.

Là, le San-Antonio explose. On a collé suffisamment de plastic sous ses galoches ces derniers temps pour qu’il puisse se permettre cette fantaisie.

— Écoutez, patron, je pense que lorsqu’on est dans ma peau, on a une optique toute différente. À quatre reprises on a voulu me tuer et on a mis le feu à ma baraque, admettez que ça modifie l’angle de prise de vues. Vous supposez que je détiens un secret. C’est peut-être vrai. Mais comme je ne vois pas, c’est en somme comme si je ne savais rien, exact ?

Il opine et me calme d’une main romaine.

Et, comme je suis bon… comme la romaine, je me tais.

— Je conçois votre dépression, mon bon.

Son bon se fout qu’il conçoive. Son bon en a classe de cette vacherie de métier. Prendre des gnons et des bastos lors d’une enquête, d’accord, ce sont les alinéas du boulot, comme l’affirme hautement le dear Béru ; mais être traqué, mitraillé, incendié alors qu’on ne demande rien à personne, alors, là, c’est la grande pommade.

— Je ne vois qu’une solution pour provoquer une réaction de vos mystérieux ennemis.

— Alors, donnez-la vite et qu’on en finisse, chantonné-je.

— Votre mère, San-Antonio.

Je n’ose piger. J’attends en posant sur lui un regard comme deux ventouses. Il est vaguement gêné et, pour se donner une contenance, dessine un décalitre sur le buvard de son sous-main.

— Un grand journal publie une interview d’elle. Dans cette interview, votre mère annonce qu’elle entend venger la mort de son illustre fils et laisse entendre qu’elle a les moyens de le faire. Vous me suivez ?

Je file un coup de poing sur l’accoudoir de mon fauteuil.

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