Frédéric Dard - Y'a de l'action

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Y'a de l'action: краткое содержание, описание и аннотация

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Mon big boss vénéré m'a chargé d'une mission pas marrante : supprimer une fille ravissante qui, d'après lui, est un danger public.
Moi, vous me connaissez, j'aime pas particulièrement ce genre de commissions, mais quand le Tondu a une idée dans la tête, il faut en passer par là où il veut.
Mais tout se complique, car il y a erreur sur la personne en question. Et je me trouve fourré jusqu'où c'est pas possible dans une affaire incroyable, avec mes deux coéquipiers.
On nous en fait voir de toutes les couleurs, et je vous jure que, pour sortir de ce machin, y a de l'action !

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« — Laisse quimper, Gros ! qu’elle me suppliait, la pauvrette ! Dans l’émoi qu’elle se trouvait, tu parles qu’elle en avait rien à foutre du bignou…

« Seulement, qu’est-ce que tu veux, Mec, on se refait pas. La conscience professionnelle passe avant les joies ménagères. Je suis été décrocher malgré les gémissements de Madame. J’avais la tête chercheuse qui s’assommait contre les meubles dans ma hâte. C’était donc le Vieux !

« — Bérurier, il démarre, bille en tête, sans même s’excuser pour l’heure induse ; Bérurier, vous allez prendre l’avion de six heures quarante pour Nice ! Ensuite sautez dans un taxi et faites-vous conduire au Cinoche à Cannes. Je laisse une lettre à votre intention, vous la remettrez demain matin à San-Antonio qui loge dans l’hôtel. Mais attendez qu’il ait demandé son petit déjeuner pour aller le voir, car il a besoin d’un peu de repos.

Bérurier renifle une fois ou deux, décide que ça n’est pas suffisant comme mesure d’urgence, cherche dans ses poches un tire-gomme qui ne s’y trouve pas et finit par se vider les fosses dans le couvre-lit.

— En conséquence, ajoute-t-il, me v’là, Gars ! Aussi innocent que l’oiseau qui tète encore la mamelle paternelle ; si ce serait un effet de ta bonté de m’affranchir sur le pourquoi du comment du chose…

Je vide ma tasse de café. Il est froid comme un nez de clebs, le caoua, maintenant.

— La plus dégueulasse affaire de toute ma carrière, Béru.

— Déballe, on va voir ce que c’est !

Je lui dis tout, de A jusqu’à B, puisque dans cette histoire je ne connais pas beaucoup plus long que B.

Il attentive à bloc, le Gros. L’importance de son rôle consultatif ne lui échappe pas et l’enorgueillit. Il n’est pas un simple renfort (un renfort peut-il être simple, au fait ?) mais un guérisseur. Il n’est pas là pour assister, mais pour colmater des brèches, régénérer mon moral, débrouiller l’écheveau de ma confusion.

Quand j’ai fini, Sa Majesté délibère intérieurement. Il joint son index et son médius, comme faisait Notre Seigneur pour bénir ou un consommateur pour commander deux demis pression ; mais au lieu de brandir ces deux doigts accolés, il les glisse par le décolleté de sa braguette afin de se fourrager la litière. Chez lui, c’est le signe d’une intense réflexion.

— Je crois qu’un résumé s’impose, mon pote ! murmure-t-il enfin.

Son regard ténébreux est plus injecté de sang qu’un ris de veau cru. Il bat des stores puis poursuit :

— C’te Hyène que tous les poulagas causent, sait-on au juste si c’est un homme ou une femme ?

Il se marmonne des trucs inaudibles et, je suppose, informulés, avant de reprendre, de sa voix évasive de penseur franchissant un raisonnement à gué :

— Peu z’importe pour le moment ; ce qui surnage dans tout ceci, camarade, c’est que le Vieux a prélevé les empreintes de la donzelle qu’il croyait être celle que les poulets londoniens avaient exprès handée [2] Sorte d’anglicisme béruréen signifiant appréhendé. . Au moment qu’il les a prises, ces empreintes, la Patricia Sam-Hart était bien la fille de Londres. Mais au moment que t’as effacé cette souris, elle n’était plus la fille de Londres.

— C’est tortillé comme du vermicelle chinois, ce que tu dis, mais ça résume en effet le culminant du mystère, approuvé-je. Disons que, pendant un certain temps, Patricia Sam-Hart n’a pas été Patricia Sam-Hart, mais l’Hyène !

— Ça prouve que ce zig a vachement le don du déguisement pour pouvoir entrer de la sorte dans la peau d’une jolie fille ! Oh, dis, San-A., ça se faisait dans les films allemands d’avant la guerre, ce genre de truc ; de nos jours on n’oserait plus, les mecs, dans la salle, ils emboîteraient !

— Exactement ce que je pense, Gros.

— Si ça serait pas le patron qui affirme, pour les empreintes, on pourrait croire qu’il s’est gouré !

— Mince ! bouge pas, je pense à quelque chose, sursauté-je…

Je redécroche pour réclamer le Boss à Pantruche. Je vous parie un havane contre la barbe du fidel castré qu’il est déjà à l’établi, l’homme coiffé à la dragée. Et comme je le sais de mauvais poil, ça doit saigner dans son secteur. Je souhaite pas au gars qui lui remplit l’encrier de déborder sur son sous-main.

À l’instant où on me refile la communication, on apporte la choucroute du Mastar. J’ai donc le temps de bavarder avec le Dabe. Contre toute attente, il est tout miel. Bourrelé de remords à mon endroit !

— Oh, cher San-Antonio, est-ce que Béru… ?

Je file un coup de périscope au Gros qui vient de s’engranger d’un seul coup de fourchette six cent cinquante grammes de choucroute et une francfort entière.

— Je vous le passe, tranché-je à brûle-pourpoint en collant délibérément l’appareil dans la main du Gros. Comme sa cargaison est, de surcroît brûlante, tout ce que peut faire Tortorin, c’est d’émettre une succession de « h » aspirés.

Il pleure, Béru, il apoplexique ; il combustionne…

Je perçois la voix impatientée du patron qui clame des :

— Eh bien, Bérurier, que vous arrive-t-il ?… »

Affolé, Sa Rondeur rejette son chargement sur la carpette.

— Excusez-moi, chef, j’avais une quinte de toux…

— Vous mangiez, je pense ?

— Je prenais une tasse de thé avec mon supérieur à chique, m’sieur le directeur, et c’est un petit bout de toaste qui m’était resté dans le gosier ; vous avez quéque chose à me dire ?

— Non, je vois que vous êtes arrivé à bon port et je compte sur l’aide totale que vous allez apporter à San-Antonio.

— Moi aussi, j’y compte bien, bredouille le malheureux en me rendant le combiné.

Le Boss rit doucement à l’appareil.

— Je vois que vous redevenez farceur, San-Antonio, c’est bon signe ; cet ogre était en train de dévorer qui ou quoi ?

— L’Alsace, patron.

— Mon Dieu, à cette heure, soupire le Tondu, quelle santé ! Où en êtes-vous ?

— Je voulais vous poser une question, Boss. Nous venons de résumer la situation et je suppose que vous l’avez fait aussi et que nous sommes arrivés à la même conclusion, à savoir…

C’est lui qui complète :

— … à savoir, mon bon ami, que Patricia Sam-Hart n’était pas Patricia Sam-Hart au moment où j’ai pris ses empreintes.

— Ça paraît extravagant.

— Je vous ai répété que l’Hyène…

À mon tour de finir ses phrases :

— … était diabolique, je sais, pourtant il m’est venu une idée : lorsque vous avez récupéré son verre pour étudier ses empreintes, n’auriez-vous pas commis une erreur ?

La réponse est glacée comme une stalactite qui se détache d’une banquise.

— Non ! La fausse Patricia était seule avec Simon Cutepley et le secrétaire de celui-ci. Je n’ai pas quitté son verre du regard, et, de plus, il y avait du rouge à lèvres sur la paroi du récipient. Je suis formel !

— En ce cas, excusez-moi. Il vous paraît donc possible que l’Hyène prenne les apparences d’une pin-up au point d’abuser son entourage ?

— Je ne me pose pas la question puisque cela EST, San-Antonio.

— Merci, monsieur le directeur. À bientôt.

Je raccroche avant qu’il ait eu le temps de me placer son couplet trémolesque sur la persévérance toujours récompensée, sur les jours qui se suivent et ne se ressemblent pas, et sur patience et longueur de temps, lesquels font mieux, vous ne l’ignorez point, que force ni que rage.

Le Mahousse a déjà débarrassé sa choucroutée. Il s’arrache des petits serpentins jaunes des ratiches qu’il regobe aimablement.

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