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Frédéric Dard: Faut-il vous l'envelopper ?

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Frédéric Dard Faut-il vous l'envelopper ?

Faut-il vous l'envelopper ?: краткое содержание, описание и аннотация

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J'aime mieux vous prévenir, les gars : Des histoires pareilles, vous n'en trouverez pas souvent. Ce qui vaut mieux pour ma santé. Mamma mia ! A la fin de ce circus effarant, je ne savais plus bien si je m'appelais San-Antonio, Edouard ou la Joy ! Y a fallu que je me cramponne aux branches ! Et surtout que je garde la tête froide, ce qui n'était pas fastoche avec la lampe à souder qui me servait de chapeau ! Le transformateur cérébral, vous savez ce que c'est, vous ? Moi, je l'ignorais. Mais maintenant je sais !

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— De quoi s’agissait-il ?

— Je n’ai pas pu voir. Toujours est-il que la petite, sitôt qu’elle s’est emparée de l’objet, a obliqué sur la droite. J’ai cru qu’elle allait réapparaître tout de suite, mais je ne la revois plus…

— Sacré bon dieu de fumelle ! tonne Béru, on y avait bien dit pourtant de quitter l’allée sous aucun prétesque.

— Un instant, dis-je à Merdoche. Je vais contrôler sur mon écran de radar.

J’oriente ledit dans l’axe nord-sud et actionne doucement le vibro-manutentionnaire-à-base-concave.

« Ptuitt ! Ptuitt ! Ptuitt » fait le flumto-che-bazouilleur.

La petite lumière surgit. Elle est immobile.

— Allô, Merdoche ?

— Oui, m’sieur le commissaire ?

— Mon radar indique que la gosse a cessé de se déplacer, il se peut qu’elle se soit isolée pour souscrire à un besoin naturel… Vous n’avez rien entendu de particulier ?

— Absolument rien, Patron.

— Coupez le contact, je vais appeler le brigadier Fourrepaf. Fourrepaf, vous m’entendez ?

— Parfaitement, Big Boss. La môme n’est pas encore en vue.

— Aucune agitation dans votre secteur ?

— Pas la moindre.

— Vous n’avez vu personne ?

— Les deux amoureux que vous causait Merdoche tout à l’heure sont encore en train de remettre le couvert dans mon secteur.

— O.K., merci.

Sur l’écran, le petit point lumineux est toujours fixe. Je me tourne vers le Vieux. Il paraît changé en statue. Celle du Commandeur ! Pas un muscle de son visage ne bouge. Son regard est dense, coagulé. Ses sourcils froncés ressemblent aux nageoires dorsales d’une perche.

— C’est bizarre, n’est-ce pas ? bafouillé-je.

Il ne répond pas.

Le Gros continue de becqueter son colossal sandwich. Il s’avise de notre tourment et, bonne âme, s’emploie à le dissiper.

— Faut pas vous mouronner, assure-t-il. Y a rien de plus farfadinque que cette mômasse. Si ça se trouve, elle est en train de faire joujou avec un zoizeau parachuté du nid ou bien elle cueille des champignons. Mais enfin, ajoute-t-il, troublé par notre farouche mutisme, sitôt que j’aurai terminé mon brique-faste j’irai inspecter…

Le Vieux semble se déléthargir.

— Qu’attendez-vous, bon Dieu, me dit-il.

Un juron ! Dans la bouche du dirlo ! On aura tout vu, ou plutôt tout entendu !

Je cramponne le radar portable par son anse et je calte hors de la buvette.

— Prenons ma voiture, ordonne le Raclé du promontoire.

Nous voilà décarrés lentement dans l’allée centrale cavalière. Une lumière sous-marine éclaire la forêt. Y a des vagues d’ombres, puis des éclaircies triomphantes. Messieurs les oiseaux bavassent comme dans une cour de récréation. À mesure qu’on avance, le signal sonore devient plus puissant. Nous traversons la zone « A » et atteignons l’arbre dans lequel Merdoche joue Saint Colomb à la Hune. Je saute en voltige de la tire.

— À quel endroit a-t-elle quitté le chemin ? crié-je.

Merdoche ne répond pas.

— Oh, Merdoche ! hurlé-je en reculant pour essayer de l’apercevoir.

Ce faisant, mes talons buttent contre un obstacle et je me retrouve le dargif dans la rosée, avec les jambes emmêlées dans celles du Merdoche.

Enfin, disons dans celles du cadavre de Merdoche. Car le malheureux gît dans les fougères, la face contre le sol. Il a encore ses lunettes d’approche autour du cou. Sans doute s’est-il un peu trop penché pour essayer d’apercevoir Marie-Marie. Le valdingue ! Je lis le sillage de sa chute dans la ramure du chêne. Elle fut rectiligne. Une vraie traînée de foudre.

— Eh bien ? demande la voix âpre du Vioque.

Je lui désigne le mort.

— Merdoche a dégringolé de son perchoir, m’sieur le directeur, et il s’est rompu les vertèbres.

Le Tondu n’a qu’un mot, un seul, pour résumer ce qu’il pense de mon opération « appât ».

— Bravo !

J’en prends plein mon mouchoir. Comme fiasco, on ne fait pas pire !

— Tout est fini ? insiste-t-il.

— Hélas !

Je retourne le cadavre de mon collaborateur. Pauvre Merdoche. La quarantaine routinière… Deux enfants… Une femme obèse… Une vieille bagnole… Une cahute pour les vacances entre une usine à gaz et des champs d’épandage. Il aimait le Muscadet, la belote, Ici-Paris, le dargif des serveuses, la pêche à la ligne… Fini. Adieu, Merdoche ! Après-demain au plus tard il sera enterré, donc oublié. Il ne restera plus de lui que des photos dans des tiroirs et une pension de veuve de fonctionnaire.

— Sapristi ! m’exclamé-je, car je m’abstiens toujours de crier des insanités devant mon vénéré (et probablement vénérable) chef.

Je désigne un point violacé dans le visage tuméfié du défunt. Un trou de balle ! C’est tellement effarant que mes yeux font du yo-yo au-dessus de la blessure. Merdoche a morflé une bastos dans la tempe gauche. En même temps que la vie, c’est cette prune qui lui a fait perdre l’équilibre.

Le Vieux s’accroupit de l’autre côté de l’inspecteur.

L’énormité de notre découverte a balayé son hostilité.

— Un médecin légiste, d’urgence ! décide-t-il. La balle n’est pas ressortie, il faut la récupérer et l’envoyer immédiatement au laboratoire.

Je bombe jusqu’au chauffeur pour lui donner des instructions. Béru se radine à cet instant, à pinces dans l’allée cavalière. Essoufflée, il bougonne :

— Vous auriez pu m’attendre au lieu de filer comme des pets sur des tringles à rideaux !

Avisant le cadavre, il met l’autre face du disque.

— Un accident ?

— Tu parles, Charles ! Une praline dans la tronche !

Du coup, le tuteur qui somnolait sous les plumes du poulet se réveille en lui.

— Un meurtre ! Mais alors, et Marie-Marie ?… Je veux retrouver ma gosse, t’entends, San-A. ? Tout de suite qu’il me la faut ! Classe de vos combines foireuses ! C’est bien une idée à toi encore !

Je le biche par la cravetouze et donne un tour à droite.

— Non, mon pote, c’est une idée à la gosse que tu t’es grouillé de nous apporter triomphalement, alors écrase, c’est pas le moment de jouer la grande scène des sanglots du père.

Le signal lumineux de mon radar est toujours fixe sur le cadran. Je me remets en marche. L’avertisseur sonore lance des « tchuitt tchuitt » de plus en plus véhéments.

Béru trottine à mon côté, comme Sancho Pança au côté de Don Quichotte.

— On va la retrouver, dis ? chougne-t-il. Si qu’y lui serait arrivé un turbin, je m’en remettrais pas. C’te lardonne, c’est devenue toute ma vie…

— Bien sûr qu’on va la retrouver, réponds-je, les dents crochetées par l’angoisse, car l’immobilité du signal me glace l’âme.

Cinquante mètres plus loin, de hautes touffes de fougères se dressent en bordure du chemin. Je note qu’elles sont brisées par endroits. C’est ici que la môme s’est déroutée malgré nos recommandations expresses. On suit nettement les traces de son passage.

Le signal lumineux étincelle sur mon écran. Il semble s’être développé et son éclat est plus vif. Quant aux « tchuitt tchuitt » on sent qu’ils atteignent le paroxysme de leur puissance.

— Elle est tout près, tout près, dis-je sourdement. L’émetteur est formel.

— Mais alors, bégaie le Gros, si qu’elle est tout près et qu’on la voye pas, ça veut dire qu’elle est étendue dans l’herbe !

La zone couverte de fougères ne mesure guère plus de trente mètres de diamètre. Je la contourne. Après elle le bois continue, plus dense, avec des ronces et des rejets de châtaigniers sauvages entre les fûts. La lumière palpitante du radar a brusquement quitté l’écran. Je fais demi-tour et elle réapparaît. Aucun doute n’est plus possible : Marie-Marie se trouve bien dans les fougères.

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