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Frédéric Dard: Emballage cadeau

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Frédéric Dard Emballage cadeau

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Généralement, l'éditeur demande à l'auteur de pondre un texte vachement alléchant pour placarder à cet endroit. Moi, à force, ça me fait tarter, ce batelage de foire. Que si ça continue, je te vous fous la photo en couleurs de mon scoubidou-verseur à la place du bla-bla demandé. Pas grandeur nature, évidemment, le format permettrait pas ! Si vous avez pas confiance dans la munificence de ce livre, si vous êtes pas intim'ment con-vingt-cul que l'histoire ci-devante est pleine de coups de théâtre, de gonzesses habillées d'un timbre-poste, de descriptions à la mords-moi le neutron et de calembredouilles, alors finissez de me tripoter avec vos mains sales, reposez-moi sur le rayon où que vous m'avez pris et foncez dans le fond du magasin acheter la vie de sainte Tignasse de Loyola. Je veux plus mettre ma prose en vitrine, moi ! J'ai ma dignité, moi ! Ou en tout cas je fais comme si !

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Il lâche des giclées de bière en exclamant. Il a viré au violet sombre. Et puis à la fin, le souffle lui manque et il s’écroule contre sa chignole en bavant une mousse pareille à de la crème à raser après rasage.

— Ne vous mettez pas dans des états pareils, Vieux, lui dis-je d’une voix compatissante, après avoir feint d’inspecter nos boudins. Ces pneus ne sont pas crevés, mais seulement dégonflés. Aussi, voilà ce que nous allons faire : Vous m’aidez à changer ma roue à plat, après quoi je vous emmène chez votre garagiste d’abord, à votre domicile ensuite. J’ai tout mon temps et chez nous, en France, on a trop le culte des Américains pour que je ne leur vienne pas en aide quand l’occasion se présente.

À ces mots, le père Black sort de sa prostration et braque sur mon avenante personne un regard injecté de sang, mais où passent et repassent des lueurs d’espérance.

— Vous êtes un french boy ? il balbutie.

— Entièrement ciselé à la main, Vieux.

Mister Rouquinos me brandit une grappe de francforts trop pochées (car elles ont éclaté en moult endroits).

— J’ai fait le débarquement de Normandie ! me déclare-t-il en se passant d’ambages.

— Compliment, mon vieux, vous l’avez drôlement réussi, approuvé-je.

Une espèce de début de projet de brouillon de sourire semble vouloir éclaircir son front bas et chargé d’électricité. Il semblerait que je viens de planter un premier crampon dans le mur des milliardaires, non ?

À quand l’escalade ?

God seul le sait !

Charmante, M meBlack. On dirait une crémière qui aurait décidé de se faire passer pour une Vamp du cinématographe, style productions d’avant-guerre. Elle est un peu trop boulotte (parce qu’elle boulotte trop), avec des cheveux acajou, frisés serrés, des cils qui paraissent tressés, une bouche menue qu’elle a déguisée en coquelicot, de grands yeux clairs et bêtes et une belle poitrine de caissière.

Elle porte une charmante robe imprimée pardessus laquelle elle a noué un tablier gadget représentant un corps de fille nue.

Une fois chez lui, Black perd son côté bourru et un tantisoit belliqueux pour virer au mouton tondu.

— Barbara, dit-il à son brancard, je te présente Tony, un aimable Français qui vient de me donner un sacré coup de main.

Il raconte l’odyssée, mieux que ne le ferait Homère, et en usant d’un vocabulaire beaucoup plus varié. Son épouse écoute d’une oreille distraite car il semblerait que j’accapare d’emblée son attention, Elle me défrime comme Jeanne d’Arc devait mater saint Michel en habit de lumière, quand il venait à la relance pour lui inculquer l’anglophobie.

J’ose dire, sans me vanter, qu’elle paraît me trouver à son goût. Son extase (compréhensible d’ailleurs) est telle qu’un instant je crains que Black n’en prenne ombrage. Mais il appartient à la catégorie des époux aveugles. Barbara viendrait s’asseoir sur mes genoux, il ne tiquerait pas, le cher homme. Sa bobonne a une vingtaine d’années de moins que lui et il lui vote toutes les indulgences possibles ; les vieux maris se montrant soit très jaloux, soit très « compréhensifs ».

On est en train d’écluser deux bourbon-coca en parlant un peu du gay Paris, lorsque la porte s’ouvre sur une sirène à peine croyable. Figurez-vous une grande fille d’une vingtaine damnée, mince et plate, avec de longs cheveux roux qui lui tombent jusqu’à la ceinture et qu’elle n’a pas dû coiffer depuis la conquête de l’Ouest. Des taches de son parsèment sa frimousse aiguë.

Elle a cet air effronté que seules quelques garnementes de cette époque ont réussi à mettre parfaitement au point. Je ne sais pas si vous voyez très exactement ce que j’entends par-là, et d’ailleurs je m’en agite les roustes à deux mains, toujours est-elle que cette gentille garce émoustille la main de l’homme d’une manière très particulière : quand on la voit, on est en effet obligé de faire des nœuds à ses doigts pour se retenir de lui allonger des tartes. J’ai rarement eu en face de moi une tête à claques aussi parfaite. Dans le genre, la môme représente le fin des fins, l’aboutissement souverain, une espèce de perfection indéniable.

Ajoutez au descriptif que la poulette doit tirer sur la tige car elle a les yeux évasifs de quelqu’un qui s’est chargé jusqu’au ras des paupières.

En apercevant cette limande, le gars Black s’épanouit comme un paon.

— Ah ! voici Julia, ma fille ! il tonitrue.

On le sent fondant comme une plaque de chocolat au lait oubliée au Sahara. Papa-gâteux en pleine transe ! C’est fou ce que les bonshommes sont fiers de leurs chiares. Et Dieu sait qu’il n’y a pas de quoi, souvent ! J’en connais, des michetons bien célèbres, des supermen qui se sont affirmés avec brio dans l’art ou l’industrie mais qui pavanent plus pour leurs mouflets que pour leur œuvre. Ils ont procréé des minus rachos, faiblards du bulbe, amoindris de partout, navrants, vrais raclures de chiottes à balayer du pied, et ils en sont satisfaits à crever.

Ça les impressionne d’avoir enfanté ces vilains cancrelats à gueules de raie, ces éclaboussures de laboratoire, ces brimborions faisandés, torves et loupés de bas en haut et de gauche à droite. Ils sont éblouis d’avoir foutriqué ces foutriquets. Ils les voient bien sublimes, pimpants neufs, promis à des destins fabuleux qu’en comparaison çui de Napoléon ressemble à une histoire de lampiste. Et plus ils ont des frimes belettes, ces glorieux héritiers, plus papa les répute admirables. Plus ils sont teigneux, fouineurs, avec des moralités pareilles à des dents gâtées, plus le grand monsieur roucoule d’aise.

Les bonshommes, en vérité, c’est leurs chiares qui les rendent cocus pour de bon, qui les encornent magistralement, à titre définitif. Les femmes se remplacent, les enfants s’additionnent. Se multiplient ! Tu castores un fourmillement de lavedus, mon pote ! Il te dégouline des burnes des floconnements d’endofés irréparables !

Ta descendance est une dégringolade, souvent. Seulement, y a une conne loi de compensation qui fait que t’en es fiérot et que t’étends ta main bénisseuse sur ton troupeau de tozoïdes-gambadeurs en suppliant le ciel de les garder en cette grâce rayonnante jusqu’à la (société de) consommation des siècles et des siècles. Amen ! Ah ! merde ! C’est trop con à la fin de pavoiser pour sa viandasse, de mettre son orgueil dans un crachat de glande ! Enfin quoi, faut se faire une raison, se dire que c’est beau l’amour paternel. Continuer de dévotionner pour les produits de la ferme ! Les enrubanner de tendresse, manière de les rendre plus présentables.

— Votre fille ! roucoulé-je, mes compliments, Vieux !

— D’un premier mariage, ajoute le vigile.

— Tony l’avait remarqué, j’espère ! grince sa bonne femme.

L’arrivante se laisse tomber dans un fauteuil et croise les jambes avec une telle inconvenance qu’on lui découvre l’intime jusqu’au tréfonds et ce d’autant plus facilement qu’elle a oublié son slip sur la banquette arrière d’une chignole. Elle pointe dans ma direction un index impudent et questionne :

— Qui c’est, c’con-là ?

Black toussote, gêné, puis me déclare avec un sourire pas très convaincant :

— Julia adore plaisanter.

— Ça se voit au premier coup d’œil, assuré-je.

La souris continue de me parcourir d’un œil blasé.

Elle écoute les explications de son Vioque en fredonnant un truc syncopé, car mams’elle Pimbêche doit lire les Rolling Stone dans le texte.

— Il est pas mal, ajoute-t-elle. Il fait un peu représentant en apéritifs avec son complet de soie sauvage, mais à poil ça doit être payant. Je me goure. Barbara ?

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