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Frédéric Dard: Des gonzesses comme s'il en pleuvait

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Frédéric Dard Des gonzesses comme s'il en pleuvait

Des gonzesses comme s'il en pleuvait: краткое содержание, описание и аннотация

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Moi, tu me connais ? Je suis pas le genre de mec qui paie pour calcer une gonzesse. Mais j'appartiens pas non plus à l'espèce qui se fait douiller. Les écailles, je laisse Ça aux vrais harengs. Alors, te dire ce qui m'a pris de marcher dans cette combine de cornecul, franchement je pourrais pas. Y a des moments, dans la vie, où on perd les pédales. Note que j'en ai trouvé une chouette, chemin faisant, pour compenser. Si j'avais pu prévoir l'hécatombe qui découlerait de mes prouesses matelassières, je serais resté chez maman. Tu me crois pas ? Attends que je fasse le compte des allongés… Oh ! puis non : j'aurais pas assez de doigts.

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Comme on continue de gesticuler du poing contre ma lourde, je mets pied à la moquette. Tout est silencieux dans la salle de bains. Je me dirige dans la partie salon : vide.

De guerre lasse, je vais ouvrir à Bérurier.

Il est beau comme une savonnette d’hôtel de passe, détendu, harmonieux, ravi d’être.

— Merde, tu bectes ta paillasse, técolle, ce morninge. T’sais qu’il va z’être midi ?

— Ça méritait ça, jubilé-je.

Tel un destroyer vigilant, il m’escorte en roulant jusqu’à la chambre. S’arrête devant la table basse pour examiner quelque chose qui se lit puisqu’il ânonne le texte éprouvant dont j’ai l’honneur : Inoubliable, I love you. Maud .

Je m’approche. Ce fut écrit avec des allumettes. Les vêtements de la jolie Maud ont disparu. Elle s’en est allée durant mon sommeil et sa reconnaissance est si vive qu’elle s’est abstenue de me réveiller.

Un vague à l’âme lancinant comme une gueule de bois me tarabate. Je décroche le biniou pour réclamer le Delta Hotel . Là, on m’apprend que le groupe de miss Lancier est parti depuis lulure pour une remontée du Nil. Je me dis que s’il le remonte jusqu’à sa source, j’ai le temps de commander mon breakfast avant qu’il soit arrivé.

Une légère navrance m’endouleurit le bas-ventre. On dit que les meilleures choses ont une fin, moi je voudrais qu’elles n’en eussent pas. Je sais qu’il n’existe pas de « toujours » mais j’aimerais tellement qu’il y en ait eu un aujourd’hui ! Cette rebelote que je lui pratiquerais, à la chérie ! C’est triste de songer qu’elle préfère aller regarder un bout d’Egypte plutôt que de m’héberger le grand collecteur, non ?

Je me console en commandant un petit déjeuner qui, étant donné l’heure qu’il est, pourrait me servir de déjeuner.

— Comment s’est passée ta première soirée cairotte ? m’enquiers-je auprès du Gros.

— Pleins phares, jubile-t-il. J’m’ai levé une dadame de first couality, à l’hôtel. Une Libanaise couverte de diams ; veuve à ne plus en pouvoir, riche à crever et chiément portée sur la bagatelle. L’genre d’ personne que son gabarit est conforme à mes aspirateurs : style Berthe, en un peu plus fort si tu mords le topo. Une poitrine que tu pourrais t’ mett’ à l’abri dessous en cas de pluie. La moulasse à franges, comme j’aime : faut carrément lu déballer l’trésor avant d’l’embroquer.

Un serviteur cérémonieux m’apporte mon plateau lesté de tout ce qu’il faut pour se refaire une paire de couilles surmenées.

Une grosse enveloppe, rebondie, est posée à la verticale, entre la cafetière et le pot de lait destiné à arroser mes Kellog’s.

Je la désigne au loufiat.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Du courrier pour vous, Sir.

Le Sir ouvre l’enveloppe et en retire une confortable liasse de dollars ; une estimation rapide m’induit à penser que cette monnaie sacrée représente provisoirement la contre-valeur de cent mille pions franchouillards. Mais il y a autre chose dans l’enveloppe : un billet d’avion en first Le Caire-Istanbul aller-retour et une lettre non signée, rédigée à la machine à écrire. Les caractères sont énormes comme ceux de certains télex.

Je lis :

Superbe prestation ! Prenez le vol de ce soir pour Istanbul. Une chambre vous est réservée à l’Hôtel Bosphore et Férluyr. Attendez-y nouvelles instructions. Vous conservez la suite du Néfertiti. Bravo !

— Dis donc, la carburation s’ fait bien, non ? observe Bérurier en me montrant les talbins vert crasse.

— Pas mal, conviens-je. Je crois que si je continue à jouer les castors en travaillant avec ma queue, je vais faire fortune rapidos.

— T’as un bif d’avion, ça veut dire qu’ tu les mets ?

— Un extra à faire en Turquie.

— T’as la bitoune internationale, remarque Sa Majesté chômeuse avec envie.

— Il faut que je découvre ce que cache ce micmac. Une pluie de millions pour filmer un superman en train de bien faire, y a comme un défaut, non ? Si ça se trouve, je serai bientôt mieux payé que Belmondo.

— Belmondo, y fait qu’ semblant, tézigue tu grimpes au fade en version originale, mec ; nuance !

« Tu permets que je lusse ? » implore le Big Toutou en montrant la bafouille.

Il devient maniéré, le Mammouth ; habituellement il ne s’embarrasse pas de formalités et agit à sa guise sans demander la moindre permission à qui que ce soit.

— Je t’en prie.

Il prend ma bafouille, la tient éloignée de sa hure, puis la rapproche et finit par gagner la fenêtre inondée de lumière.

— Mince, je commencerai-t-il à d’venir miraud ? bougonne-t-il. Ça va être joyce si faudra qu’ j’ trimbale les besicles. Non : j’ peux pas ligoter, mec. C’est la canne blanche qui m’ guette.

— Enfin quoi ! C’est écrit en caractères d’affiches, dis-je, agacé.

Il me rapporte la babille.

— Lis-le-la, Grand, moi j’ déclare forfait.

Je me saisis du papier pelure, genre by air mail et voici que la feuille est à peu près blanche. Les caractères achèvent de s’estomper comme la buée de ton pare-brise quand tu viens de brancher le dégivreur.

Dis donc, ils sont prudents mes « employeurs ». Pas de traces, plus rien. Il doit bien, pourtant, subsister l’empreinte de la frappe. Je passe doucement un crayon à l’emplacement du texte, mais rien ne se dégage. La lettre n’a pas été dactylographiée directement sur ce faf, seulement reproduite au moyen d’un procédé spécial qui la fait s’évaporer au contact de l’air quand elle est extraite de son enveloppe.

Je m’évente à l’aide de cette page blanche.

— Je subodore des choses hautement vérolantes, murmuré-je pour mon compte personnel.

Ce présage va se révéler exact dans les chapitres qui suivront. Tu peux lire ce book la tête haute : je te promets qu’il te flanquera pas le torticolis.

— Qu’est-ce j’ vais branler pendant ton voiliage à Liste-en-boule ? murmure mon Valeureux.

— Tu continueras d’ honorer ta Libanaise, gars. Elle est d’un pays martyr qui mérite qu’on se penche sur ses ressortissantes.

Il opine, le sourire aux lèvres.

— T’as raison, j’ vais y sortir le grand jeu ; l’ennui c’est qu’elle veut pas qu’j’lu dérange ses tifs en ébattant. Une vraie marotte. Elle est coiffée à la champignon de Paris, comme Mireille Mathieu. Pour c’ qu’est d’ la Mireille, passe encore : si é s’ peignait aut’ment, personne la reconnaîtrait, mais ma gisguette, à quoi ça lui avance d’avoir l’air d’une connasse ?

Je le laisse se dépêtrer de cet angoissant mystère et j’attaque mon breakfast.

* * *

On aura beau dire et beau faire : Byzance, Constantinople ou Istanbul, le Bosphore reste le Bosphore.

T’arrives et tu dérouilles plein les châsses. Tu piges illico qu’il s’est passé ici des choses fabuleuses et irrémédiables. Il importe peu que les pays changent de destin, d’occupants, de régimes ; qu’ils s’affaiblissent ou deviennent puissants, qu’ils règnent ou subissent. Leur âme profonde subsiste en toutes circonstances. Prague sera toujours Prague, comme Paris sera toujours Paris ; et c’est comme ça pour Londres, pour Leningrad, Carcassonne et Jérusalem.

Ce fourmillement de dômes au soleil t’enchante. Tout est question d’harmonie, d’équilibre. Qu’est-ce qui fait qu’un paysage est plus beau qu’un autre, une ville plus fascinante qu’une autre ville ? Un visage plus attrayant qu’un autre visage ? Leur harmonie. Peu importe la latitude, l’altitude des contrées, la population des villes, l’âge des individus. Seule importe l’harmonie qu’ils déploient ; ce quelque chose de mystérieux, parfois de triomphal, souvent de secret, les pare d’une grâce étrange. Je te prends le petit bonhomme qui avait un œil derrière la tête et qui s’appelait Jean-Paul Sartre, qui voulait toujours grimper sur une barricade et se faire embastiller ; laid mais génial, alors beau, alors harmonieux ; tu piges ? Mais c’est pas grave, on va parler d’autre chose. Je t’en reviens à l’hôtel Bosphore et Férluyr , un autre palace comme le Néfertiti . Pourliches à tous les étages, air conditionné, décor de rêve pour marchands de pétrole en gros (moi je préfère celui du pompiste, beaucoup plus sobre). J’y jouis d’une autre suite qui ne le cède en rien à celle dont je dispose au Caire.

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