Frédéric Dard - Au bal des rombières

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Au bal des rombières: краткое содержание, описание и аннотация

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Il s'en passe de sévères à l'institut de thalassothérapie de Riquebon-sur-Mer. On est obligé de planquer les cadavres dans les tiroirs car les croque-morts arriveraient pas à tous les croquer ! Ça tombe à qui mieux mieux : les vieillards en premier, ce qui est justice, mais aussi les femmes, y compris les très jolies, ce qui est dégueulasse ! Dans ce très gros book, l'Antonio se surpasse, tu verras. Jamais il s'est montré si farfadingue ni si tringleur ! On lime à toutes les pages, à toute heure et en tous lieux !
Pour couronner le chef-d'œuvre, t'as droit au premier chapitre des mémoires du Gros, écrits de sa main et intitulés : Pas triste ! J'aime autant te parler franchement : si tu rates ce livre, tu rates ta vie !
Bérurier. Son vit, son œuvre.

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Jérémie constate ma lucidité et assure :

— C’est beau, un sexe symbole endormi !

Pinaud rit doucement ; ça fait songer à une pintade triste qui criaille. Il est fumant, l’Ancêtre, dans sa pelisse doublée vison. Un chapeau à bord roulé coiffe son genou droit passé par-dessus le gauche. Chemise bleu ciel, cravate marine, complet bleu sombre. Des tatanes croco complètent sa mise. Brummell ! Il en crache, le vioque ! Fait la pige à l’autre, à Achille. Sa moustache habituellement roussie par la flamme géante de son briquet est bien taillée. Il ressemble à Antoine Pinay enfant !

Comparativement, Jérémie fait un peu relâché avec son blouson de daim, son futal de velours et son pull à col roulé de la couleur de son derme.

De trouver ces deux lascars à mon lever, sentant bon le frais, me plonge dans un bonheur délectable.

— On peut pas dire que tu te défonces, reprend M. Blanc. Tu sais qu’il est onze heures moins dix !

— Je n’avais pas fermé l’œil de la nuit because la tempête, plaidé-je. A propos de tempête : quel bon vent vous amène ?

— On t’apporte les renseignements que tu souhaitais à propos des quatre vieillards, déclare César.

— Nous nous sommes partagé le travail, raconte Jérémie.

— Hier soir, tout était terminé. J’ai proposé à Jérémie de venir te rejoindre. Nous sommes partis aux aurores avec ma Rolls. Il la pilote très bien.

— Je crois qu’il rêve d’un chauffeur nègre ! ricane mon Noirpiot.

— Si je voulais en installer, je ne me serais pas assis près de toi, à l’avant ! objecte la Pine.

— Vous prendrez bien le café avec moi, messieurs ? je leur demande.

— Nous le prendrons volontiers, mais après le déjeuner, avertit M. Blanc, car j’ai une faim de… cannibale.

Il me regarde.

— Ça ne te fait pas rire ?

— Tu me l’as déjà faite.

— Tu as les traits tirés, observe Pinaud, déjà inquiet pour ma santé.

— Parce que j’ai beaucoup baisé dans la journée d’hier, le rassuré-je. Comment va Béru ?

— Il file le parfait amour avec une contractuelle. Elle voulait le verbaliser pour défaut de stationnement, il lui a montré sa carte et ils sont devenus tout de suite amis, voire amants.

— Elle est belle ?

M. Blanc pouffe :

— Tu connais le donjon de Vincennes ? Lui ! En uniforme ! J’ai vu à Londres des horse-guards qui paraissaient chétifs, comparés à cette donzelle.

Je commande un caoua sérieux et passe dans ma salle de bains.

— Venez au rapport pendant que je me douche, les gars !

— En ce cas, je dois poser ma pelisse, sinon je crèverai de chaud, dit Pinuche.

Ils me laissent pisser un coup et, quand le chant glorieux de la chasse les informe de l’accomplissement de ma miction de confiance, viennent me rejoindre.

A loilpé sous le pommeau, je confie mon corps tant apprécié des dames à l’onde chaude de la résurrection.

— Eh bien ! je vous écoute, mes zélés !

Pinaud sort du papier de ses fringues neuves. Le défroisse, chausse ses lunettes demi-lune et attaque :

— Pétrus Dubois-Douillet, quatre-vingt-deux ans, veuf. Demeurant à Passy, rue du Général-Bartois. Retiré des affaires. Self-made man. A créé jadis une manufacture d’accessoires automobiles après s’être fait un nom de coureur de rallyes. Il y a une dizaine d’années, il a cédé son entreprise à son fils unique, Bertrand, lequel lui sert une pension substantielle. Une grande tendresse semblait lier le père et le fils. Le vieil homme était choyé par sa bru et ses petits-enfants. Donc à première vue, il est incompréhensible qu’on ait voulu le supprimer.

« Je passe maintenant à mon second client : Armand Morduche, quatre-vingt-cinq ans. Marié. Son épouse et lui habitaient Bois-Colombes, rue des Pâquerettes. Ils étaient dans la charcuterie et sont en retraite depuis une vingtaine d’années. Gentille aisance. Ils n’ont pas d’enfant. Là encore, on voit mal à qui profite son trépas. Sa veuve est hospitalisée à la suite du choc que lui a causé la mort tragique de son mari. »

Pépère se tait.

Les jets impétueux cinglent ma viande. Je m’oins de mousse. En filigrane de mes pensées, il y a l’image émouvante de Lucette Clabote. Lucette choquée, Lucette déçue. Son regard désenchanté tandis qu’elle me regardait calcer Ellena.

— Bon, à moi ! fait Jérémie. Je me suis occupé de Séraphin Vigouret et de Paul-Léon Semballe.

« Pour le premier, son cas est simple : célibataire sans famille. Il habitait boulevard Haussmann et tenait jadis une librairie de luxe : éditions rares ou originales, autographes, documents, dans le quartier de l’Opéra. C’est l’Etat qui hérite ses biens. Le crime ne profite qu’au Trésor ; j’ignore s’il avait des ennemis ; son existence méticuleuse de rat de bibliothèque n’incite pas à le penser.

« Pour Paul-Léon Semballe, il en va autrement. Lui, c’était le patriarche de province. Il habitait la Nièvre où il possédait toutes sortes d’exploitations agricoles et d’industries. Grosse fortune ! Sa femme vit depuis plusieurs années dans un asile psychiatrique. Il a un fils chirurgien, établi à Bordeaux, où il dirige une polyclinique prospère, et une fille fixée aux Etats-Unis. Cette dernière a épousé un G.I. qu’elle a rencontré en Allemagne. Son service terminé, Stanley Cain a emmené Eloïse Semballe avec lui à Boston. Ils se sont mariés et il a créé là-bas une chaîne de restaurants à prix modiques qui marchent le feu de Dieu. Il ne semble donc pas qu’il attende le décès de son beau-père pour connaître une vie luxueuse. »

Je stoppe la douche. La paroi de plexiglas opaque est embuée et je fume comme une merde neuve en hiver.

— En somme, fais-je en quittant la cabine, on a l’impression que le décès de ces quatre vieillards était attendu sans impatience notoire. Il paraîtrait en tout cas que le meurtre ne serait pas le motif de leur curieuse mise à mort.

Mon café m’attend dans la chambre. Je noue une serviette de bain à ma taille et vais le boire.

— Il s’est produit un sixième assassinat à l’institut, pas plus tard qu’hier, leur révélé-je.

Et de leur raconter succinctement la fin pénible de la signora Morituri. Je narre sans rien omettre en mentionnant jusqu’au coup de rapière rutilant administré à la dame de (bonne) compagnie. Je fais le récit de ma visite chez Ellena, post-coït. Leur parle de passeport ; bref, c’est un rapport solide, preste, élégant, pratique pour la poche intérieure ou le porte-documents extra-plat.

Mes deux compères me prêtent deux (voire même quatre) oreilles attentives. Pinaud remarque, lorsque je me tais :

— Cette personne prétend être au service de sa patronne depuis plusieurs années alors qu’elle est fraîchement rentrée d’un long séjour aux Etats-Unis.

— Oui. Donc, mensonge, soupiré-je.

— Tu as décelé une molécule de boue marine sous un de ses ongles de pied ?

— Sans conteste.

— Ce qui revient à dire que tu la soupçonnes du meurtre de la vieille dame ?

— J’envisage cette possibilité.

Baderne-Baderne se gratte la joue creuse. Il sort un paquet de Boyard papier maïs de sa poche, s’en vrille une dans la clape et allume le cylindre de tabac (comme disent les romanciers honnêtes, soucieux d’éviter les répétitions) à l’aide d’un briquet Cartier en or plus ciselé que la coupe du roi de Thulé.

— As-tu visité la salle de bains de la dame Morituri ?

— Non. Pourquoi ?

— La jeune femme s’y est rendue pour ses ablutions d’après l’amour, mais ce n’était pas sa salle de bains à elle. Or, la signora qui subissait quotidiennement des enveloppements d’algues se nettoyait complètement dans sa salle d’eau, non ? Elle y a fatalement laissé des traces infimes de cette matière, le ménage n’étant pas toujours fait très à fond. Il est très possible que ta conquête ait hérité cette particule de boue en se servant de la salle de bains de sa patronne.

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