Frédéric Dard - Y en avait dans les pâtes

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Y en avait dans les pâtes: краткое содержание, описание и аннотация

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C'est l'histoire d'un type, au restaurant, qui fait une scène d'enfer au maître d'hôtel parce qu'il vient de trouver un poil dans ses nouilles. L'après-midi de ce même jour, le maître d'hôtel va dans un clandé et aperçoit son client en train de faire minette à une pensionnaire. Il prend le gars à partie :
— C'était pas la peine de crier si fort pour un poil dans les nouilles quand on fait ce que vous faites ! lui dit-il.
Le client s'interrompt et riposte :
— Je crierais plus fort encore si je trouvais une nouille dans ces poils !
Le grand Maurice Chevalier passait pour être plutôt ladre. Un soir qu'il donnait un dîner chez lui, le maître d'hôtel lui demanda à voix haute et intelligible s'il devait passer les fromages.
Et Maurice Chevalier s'écria :
— Quelle idée ! Y en avait dans les pâtes !
Un jour, dans un restaurant, à l'étranger, j'ai trouvé un gros morceau de phare de voiture dans mon assiette de spaguettis, ce qui m'a rendu perplexe. Je n'ai rien dit, mais je ne l'ai pas mangé.
On ne peut imaginer tout ce qu'il y a, parfois, dans les pâtes !
Lis ce bouquin, tu t'en rendras compte !

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— Non ! Tu crèves sur place !

Il fit descendre la lame du couteau jusqu’au bas-ventre du proviseur. Il le palpait de sa main libre après avoir écarté le pyjama. Quand il sentit le sexe sous ses doigts, il appliqua le couteau sur le pubis, l’y enfonça, et se mit à sectionner la chair.

Pach émit un étrange glapissement qui s’acheva en gargouillis. Il s’adossa au mur, penché en avant, contemplant avec une terreur impuissante le sang qui s’échappait de lui.

Marie-Marie s’était remontée dans le lit et tenait son buste appuyé contre le panneau principal. Elle regardait la scène avec calme, sans exaltation.

Comme Ali se tournait vers elle, essuyant son couteau rougi avec le dessus-de-lit, elle murmura :

— Vous êtes Ben Kalif, le proxénète d’Elise ?

— Vous me connaissez ?

— Je suis la fian… l’amie de San-Antonio, le chef de la Police. Je connais tout de l’enquête. Je savais que vous faisiez des recherches de votre côté ; merci d’être arrivé à temps… Enfin, presque à temps, ajouta-t-elle tristement.

Il voulut l’interroger à propos de cette nuance, et puis il comprit et se tut.

Marie-Marie dit :

— Ce n’était pas l’homme qui tuait, mais la femme !

— Vous croyez ?

— Elle me l’a dit. D’ailleurs, quand vous êtes entrés, elle avait le doigt sur la détente, vous l’avez bien vu.

— Vous pouvez quitter ce lit ?

Marie-Marie se mit à remuer. Elle avait le vertige, mais elle parvint à mettre les pieds sur le plancher. Comme elle décrivait une embardée, l’un des Maghrébins la soutint et la guida jusqu’au fauteuil.

Ali donna un nouvel ordre, ses compagnons allongèrent la Mexicaine sur le lit et lui firent subir le même traitement qu’avait enduré Marie-Marie : ouvrant ses jambes après avoir arraché sa culotte.

Elle couinait comme un petit mammifère piégé.

— Non ! s’écria Marie-Marie. Oh ! non, ne faites pas ça !

L’Arabe venait de saisir le revolver. Il sourit à la jeune fille.

— Ne soyez pas témoin de ce genre de chose, dit-il. Sortez !

Mais la jeune fille, au lieu d’obéir, marcha en titubant jusqu’à Ali.

— Monsieur Ben Kalif, cette femme est malade et folle !

— Ma femme n’était ni malade, ni folle, répondit l’Arabe.

Il insinua le canon dans le sexe de la Mexicaine, et tira à six reprises, jusqu’à ce que le barillet soit vide.

* * *

Ce qui me surprend, en stoppant à la hauteur du lycée André Sarda, c’est d’en trouver la grille entrouverte. Cependant, la vaste façade rébarbative est totalement obscure. J’abandonne ma tire sur le trottoir et entre. La cour, privée de jeunesse, est triste comme un cimetière d’automne. Quelques feuilles de copie, soufflées par l’aigre bise, volettent à ras de terre, semblables à des mouettes exténuées.

Je gravis le perron. Regarde à travers les sombres vitres de la porte principale, mais ne distingue pas la moindre lueur. Les échos d’une musique opulente me parviennent, fortement cuivrés. Wagner ? Je ne suis pas un mélomane averti (non plus qu’inverti, d’ailleurs), nez en moins, il me semble reconnaître Le Vaisseau fantôme .

Je me laisse guider par mes haleurs, ce qui m’amène à contourner le lycée. L’intensité de la musique croit. Parvenu à l’arrière des bâtiments, j’avise une espèce de construction cubique accolée à ceux-ci. C’est moderne, sans goût ni grâce. De la lumière brille aux fenêtres et la porte d’entrée est grande ouverte. Comme je l’atteins, je perçois six fortes détonations à la chaîne. Six ! Le nombre de balles que le sadique assassin tire dans le ventre de ses victimes !

Tu verrais la ruée du Sana, mon frère ! Je dois laisser sur place un petit tourbillon en forme de toupie, comme dans les dessins animés. Un salon, un vestibule, une chambre. Et dans ladite, du trèpe ! Mon premier regard sur une Marie-Marie défaite, dans un fauteuil. Le second va à un homme couvert de sang qui meurt adossé à un mur. Ensuite je reconnais Ali Ben Kalif penché sur le lit, tenant encore la crosse d’un revolver dont le canon… Une femme morte qui elle aussi saigne abondamment ! Et trois méchants Arbis qui viennent de dégainer des surins et m’encerclent. Tu sais qu’ils vont me planter, les veaux ? Heureusement, l’ex-mac de Lalètra Elise s’interpose.

— On ne touche pas à la police ! il dit.

Puis, à moi :

— Vous voyez, directeur : je vous avais dit que je retrouverais le meurtrier et qu’il paierait. Je peux vous affirmer que je suis arrivé à temps pour votre petite môme. C’était elle qui se trouvait sur le plumard avec le flingue dans la chatte ! Il s’en est fallu d’une ou deux secondes. Allah est grand !

Marie-Marie est dans mes bras, éperdue de chagrin. Je la berce contre moi en mordillant ses cheveux, ses oreilles, le col de sa robe.

Je lui susurre des mots tendres :

— Petite connasse ! Y a fallu que tu me joues ton numéro d’esbroufe ! Et ce sont des ratons qui te sauvent la mise ! J’ai l’air de quoi, moi ? Endoffée ! Pute borgne ! Tu te crois maligne, hein ? Superwoman ! Et t’es juste bonne à faire cuire des œufs coque avec un sablier ! Walkyrie de mon cul ! Walkyrie qui rit jaune !

Elle proteste pas ; elle chiale. Me faut dix minutes avant de lui arracher un résumé du ci-devant chapitre. Je dois lui secouer la tirelire. Elle crache le morceau pièce à pièce. En apprenant que le proviseur l’a sabrée, je me sens bourré de pulsions homicidaires. Je regarde crever ce salaud sans pitié. Il a une main sur sa gorge, une autre sur son bas-ventre ; les deux sont rouges comme jadis, sur les affiches du cher Grand-Guignol.

Ali va se laver les mains à la savonnette Ponce Pilate dans la salle de bains contiguë. Il revient en se curant les ongles avec la pointe de son ya dont il a fait la toilette également. Il est beau, tu sais. Dommage qu’il margine dans le mitan, l’apôtre ! Il aurait une carrière à faire au cinoche, voire dans la politique.

Il rentre la lame de son lingue, l’enfouille.

— Bon, quand est-ce qu’on va au bagne ? me demande-t-il. Là, y a flagrant délit, et quel !

Je défrime les quatre Maghrébins.

— La loi du talion n’est pas reconnue par les tribunaux, murmuré-je.

— On s’en doute, ricane Ben Kalif.

— Cela dit, tu as buté deux criminels qui avaient zingué ta gagneuse et ça te vaudrait de larges circonstances atténuantes.

— Sympa.

Je volubilise :

— Voyez-vous, les gars, moi je vois les choses de la façon suivante…

Je serre fort Marie-Marie contre moi. Marie-Marie humiliée à jamais ; Marie-Marie meurtrie dans sa chair et dans son cœur. Putain, ce que je l’aime, ma pauvre petite violée. Je voudrais la guérir de sa souillure, comme dirait Robbin-Grillet-des-Bois ! Un coup de bite, c’est si important, tu crois ?

— Je vois les choses de la façon suivante, répété-je. Tu essuies cette putain de crosse et tu mets l’arme dans la main du mec. Ensuite tu essuies le manche de ta rapière et tu le places dans celle de la gonzesse. Et puis tu emmènes tes potes bouffer un couscous du côté de la Bastoche. Quant à moi, nouveau grand chef de la Police, je me démerde… Je vois pas bien encore comment, mais je me démerde. C’est tiré par la tignasse comme mise en scène, mais on fera avec. Y a eu pire. Bravo pour ta perspicacité, Ali. T’es sûr que tu veux rester malfrat ? Je trouve que tu as des dons pour devenir perdreau. En tout cas merci d’avoir sauvé la vie de ma souris. Qu’Allah te garde !

CHAPITRE QUINZE

ET DERNIER

Notre arrivée à Saint-Cloud flanque une effervescence terrible dans le Landerneau. Ce voyou de Toinet gambade et maman a le regard humide de soulagement.

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