Frédéric Dard - Foiridon à Morbac City

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Foiridon à Morbac City: краткое содержание, описание и аннотация

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Le gonzier qui passe sa vie dans ses charentaises, à concocter d'illusoires tiercés et quintés plus, ne peut pas s'imaginer tous les amphigouris de ce monde.
Je te prends « la fête du banc », dans l'Utah, tu savais qu'elle existait, toi ?
Moi non plus.
Ben, elle existe, mon vieux, et j'ai failli m'y faire lyncher.
Béru, M. Félix, le Marquis ont eu des avaries de paf si terrifiantes que leur trompes de l'émisphère sud, mondialement réputées, filaient la gerbe aux coyotes.
Si t'as pas peur d'affronter le bizarre, lis ce book d'extrème urgence. Tu y rencontreras d'inoubliables personnages : Roy, dit « Petit Gibus », qui, à six ans, pilote une dépanneuse ; Ivy, la femme du pasteur qui raffole de la levrette ; Le cow-boy suisse qui tire plus vite que son ombre. Sans parler du shérif, un drôle de pourri qui m'a viandé de première !
Non, franchement, t'as pas le droit de passer à côté de cette histoire.
Si tu négligeais la lecture de
, tout le monde se foutrait de la gueule.
T'as pas besoin de ça !

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Là, on l’entend mouiller, l’Irlandoche déguisé en Ricain. Comme dans une grotte, l’eau qui tombe des stalactites.

— La guerre déclenchée par Martine Fouzitout aura fait pas mal de victimes de part et d’autre ; les hommes de main du Syndicat ont vécu des instants assez dramatiques, eux aussi.

Là-dessus, un loufiat aimable amène triomphalement le soufflé à l’orange, gros comme le champignon atomique d’Hiroshima.

— Comment avez-vous pensé que la Fouzitout s’était mise en cheville avec un type de chez nous ?

— Je savais, à cause de la plaque, que Stockfield avait été zingué par Stiburne. Ensuite, j’ai découvert que ma compatriote avait tué avec une arme de fort calibre un Noir qui venait de la violer. Je n’ignore pas que, dans votre beau pays, les armes à feu sont en vente libre, pourtant j’imaginais mal une petite femme allant faire l’emplette d’un riboustin de pro. J’ai eu un flash ; j’en ai souvent. L’association s’est imposée à mon esprit. Stockfield lui a refilé le soufflant pour qu’elle puisse se défendre en cas de rébecca.

Mon confrère yankee opine.

— Visionnaire, dans votre genre ?

— Toujours, c’est ce qui fait mon charme et ma force. J’ai très vite compris, Horace, que, dans notre métier, on ne doit pas s’arrêter court lorsqu’une piste cesse. Ce que nous ignorons, il nous faut l’inventer ; quand on est un véritable poulet, ça finit par être conforme à la vérité.

— Je vois.

Il remodèle la paire de couilles pour fabriquer les nichons de sa secrétaire qui possède des embouts very érectiles.

— Bon, vous me dites où sont les documents ?

— Dites, Horace, vous n’allez pas me prier de demeurer sur le continent amerloque jusqu’à l’aboutissement de votre enquête ?

Il rougit par-dessus sa couperose.

— Quelle idée ?

— Je suis un garçon qui phosphore beaucoup et qui, dans certains cas, a besoin de se surprotéger. Alors voilà ce que nous allons faire : nous quittons N.Y. ce soir à 23 heures par le Kennedy Airport. Venez nous accompagner. Grâce à vos fonctions, vous pourrez monter avec nous dans le zinc d’Air France qui est territoire français. Une fois nos ceintures bouclées, je vous mettrai au parfum. O.K. ?

Il a une grimace.

— O.K. Mais ma parole devrait suffire.

— De plus, enchaîné-je, je serais ravi que mon attaché d’ambassade de cousin soit avec vous. J’ai l’esprit de famille, que voulez-vous !

19

CHAPITRE FLUORESCENT

J’adore prendre un long jet, la nuit, quand l’air sent le mouillé et le kérosène, et que la piste éclairée ressemble à un film de science-fiction.

Nous gagnons nos places confortables, en first (noblesse oblige).

— Oh ! Horace, fais-je à l’Irlandais qui est resté debout dans l’allée, vous voulez bien mettre mon sac de duty free dans le caisson à bagages ? J’ai acheté du sirop d’érable pour ma mère qui adore ça et une mitraillette à air comprimé à mon fils adoptif qui veut devenir gangster.

Sans piper, le super-flic hisse le paquet. Il manque le laisser tomber, car le Marquis vient de balancer un cocorico cuivré et Bérurier une vesse qui n’évoque pas la brise marine.

— Merci, fais-je. Chose promise, chose due. Les terribles dossiers se trouvent dans la chambre de Martine. Le crochet d’un dessin de Magritte représentant un arbre transformé en placard, sert d’ouverture à la cachette.

Il me plante ses huîtres dans les yeux.

— Juré ? articule-t-il.

— Sur la vie de ma sainte mère, fais-je en levant la main droite.

Il profite de ce qu’elle est dressée pour s’en emparer et la presser fortement. Poignée de main de flics, puissante, fraternelle.

— O.K., Mister directeur. Merci et bravo pour la participation !

— Tout le plaisir aura été pour moi, Horace ; maintenant à vous de jouer !

C’est tout, il quitte le zinc sans même un regard à l’hôtesse des first , une irrésistible blonde qui te donne envie de rester, la tête levée, au pied de la grande échelle des pompiers pendant qu’on l’évacue d’un quinzième étage en flammes.

Le cousin qui ne s’est pas encore manifesté me donne l’accolade.

— Heureux et fier de te connaître enfin, Antoine. La mère Mathilde disait pis que pendre de toi ! Je la hais !

— Normal : c’est ta belle-mère.

Il a, avant de partir, un regard circulaire.

— C’est pas chargé, ce soir : vous êtes les seuls en first !

Le sort lui donne tort car, à cet instant, un steward pédé, donc aimable, escorte un vieillard qui est le sosie d’Einstein : calvitie sur le dessus, longs cheveux blancs en couronne, gros nez sur lequel il cultive le comédon, cette algue qui bouche l’entrée des pores. Forte moustache stalinienne. Il se déplace en prenant appui sur une canne anglaise. Il porte des lunettes de myope teintées à double foyer. On l’installe, on le coucoune, le mignarde, le chouchoute. Lui met des oreillers partout, une couvrante sur les jambes.

Il est dans la même travée que moi, mais de l’autre côté des steppes de l’allée centrale. On lui propose du champ’ et du jus d’orange, il refuse l’un et l’autre, prend une posture nocturne et n’attend que le décollage pour ensuite s’endormir avec un colin-maillard noir devant les yeux.

Naturellement, ça commence par un souper aux chandelles : caviar, œufs brouillés aux truffes, médaillons de veau au citron.

Je suis seul de mon côté, car j’ai franchement besoin d’en concasser après tout ce circus. Je ne supporterais aucune converse de mes amis, pas même celle du docte Félix, lequel d’ailleurs se consacre au Marquis.

Béru donne un récital de pets des grands soirs ; s’y mêlent de puissants rots, en contrepoints.

Pinaud dort, sa cigarette sur sa braguette qui grésille. Le Gros éteint icelle d’un coup de poing qui achève la destruction de l’appareil reproducteur de César. Cris et suçotements ! Puis la bouffe calmatrice. Le vin soporifique. Tout bien. Demain je reverrai Paris, maman. Ça me fait penser à la chanson de l’immortel Trenet.

Je croyais dormir, mais ça n’est pas du pur sommeil, plutôt un brouet de pionce. Y a des comas dans mon ciboulot, des hiatus. Puis des pensées réminiscentes. J’ai plein de flashes, sans ordre logique. Des images qui m’arrivent, m’éblouissent, s’anéantissent. Je revois la pauvre Ivy que je niquais en levrette, je revois le père Machicoule dans son église, la fléchette dans l’œil du tueur, la balle tirée dans les burnes du Mexicano.

Pendant une période de dormaison, Alexandre-Benoît me secoue l’épaule par-dessus son dossier.

— Grand ! appelle-t-il. Hé ! grand, t’sais ce dont j’m’aperçoive ?

Non, le grand ne sait pas. Alors il le lui dit :

— On a oublié la Cathy à la raie au porc.

— Quoi ?

— D’puis c’morninge, l’avait la courante, biscotte l’chang’ment d’nourritio. Au moment qu’on va embarquer la v’là qu’est prise d’un b’soin et qui drope aux chiches. Moi, en pleine discussion, j’l’oublille, qu’est-ce veux-tu.

Je médite. Ce qui m’étonne, c’est que notre avion ait décollé sans qu’on ait procédé à l’appel de la passagère manquante. Voilà qui est contraire à tous les règlements aériens internationaux, car enfin, elle aurait pu enregistrer un bagage piégé et s’esbigner. En pareil cas on ressort tous les colibards des soutes et on les fait identifier par les passagers.

Ça y est : j’ai pigé. Une astuce d’Horace McGuiness, tu veux parier ? Il a tenu à conserver quelqu’un de notre groupe et, profitant de ce que mémé allait aux cagoinsses, il l’a fait intercepter par ses hommes et à prévenu la compagnie pour qu’on décarre sans elle. Juste pour me faire chier, si ça se trouve. Me prouver que mes fameuses précautions ne l’empêchent pas de me la mettre.

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