Frédéric Dard - Allez donc faire ça plus loin

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Allez donc faire ça plus loin: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors çui-là, mon pote, pour te le résumer !… J'ai demandé de l'aide, mais Montaigne lui- même n'a pu y arriver.
Attends, je vais tout de même essayer…
C'est l'histoire d'un trio de terroristes, planqués chez l'ancien colonel Casimir Lemercier, et qui braque un fusil à lunette d'un genre très spécial sur le restau où je suis en train de bouffer avec ma maman.
Et puis…
Non, je m'y prends mal.
C'est l'histoire d'une petite journaliste qui veut écrire plus haut que son joli cul et qui…
Ça ne va pas non plus !
Voilà, c'est comme ça : Condor-miro, un vieil Indien qui crèche au cœur de l'Amazonie, entend, par une belle nuit équatoriale…
Non, non ! Ça non plus, je le sens pas.
Quoi donc ?
Eh bien, achète ce book, tu verras illico !

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Je commence sur le mode mineur :

— Comment vous sentez-vous, Elsa ? No réponse. Aucune réaction.

Je n’ose la toucher car elle est brisée ou à vif des pieds à la tête. Bordel à fesses ! Je l’ai enfin retrouvée, la salope ! Elle est là, contre moi. Il faut qu’elle me livre ses secrets ! J’ai un book à terminer, moi ! N’ai pas parcouru cette distance, encouru ces dangers, juste pour la regarder dans son rôle passif de « À chaque aube je meurs » !

— Elsa, coassé-je, tant j’ai de sanglots désespérés coincés entre la luette et le voile du palais, Elsa, je viens vous parler de Hans ! Vous vous rappelez Hans Scheunburger, votre compagnon ?

Toujours le silence et l’inertie. Et voilà que je me mets à me botter moralement le cul. Je lui parle en français à cette femme presque totalement inconsciente. Quand on est dans son état, si votre cerveau peut encore capter des mots, ceux-ci doivent être prononcés dans votre langue originelle, non ? Je recommence à jacter, mais dans celle de Goethe :

Frau Elsa

Et là, crois-moi ou cours te faire sodomiser par un cheval de la bourre, il y a une sorte de réaction dans la région des prunelles. Me fais-je une idée ?

— Je viens vous parler de ce cher Hans, répété-je. Hans Scheunburger. Hans ! Hans !

Une paupière se soulève, puis deux.

— Vous m’entendez ? Si oui, refermez les yeux.

Elle referme les yeux. Ô Seigneur, que d’infinie reconnaissance ! Vous les aurez vos cinquante Pater ! Et même j’irai à Lourdes à pince. Et une fois arrivé là-bas, je m’occuperai des grands malades : les plongerai dans l’eau miraculeuse, les laverai, leur lécherai les doigts de pieds, l’oignon même si ça peut les soulager.

— Elsa, vous vous rappelez Paris ?

Je tiens ma dextre sur son front relativement intact, comme pour capter les pensées qui peuvent lui venir et même, suprême prouesse mentale, celles qu’elle a eues « avant » l’accident.

Ça m’arrive d’entrer en transe, Hermance, tu le sais ? M’arrive de vadrouiller dans une espèce de quatrième dimension, à la recherche de vérités qui, quand elles furent, me passèrent sous le nez.

Je « reconstitue » par un simple effort de concentration, ce que j’ignore. Je m’exprime encore en boche moderne, et en style télégraphique, ce qui m’arrange :

— Hans et vous, agents internationaux, travailliez pour les Arbis. Récemment, vous réussissez un coup super-magistral : vous vous emparez d’un plan d’intervention imminente contre Israël. Malheureusement (pour vous), il y a eu un grain de sable quelque part et vos copains arabes se sont lancés à vos trousses afin de récupérer le précieux document. Vous vous dépêchez alors d’entrer en contact avec le gouvernement israélien pour négocier avec lui la vente de ce document capital. Mais les Juifs ne sont pas des enfants de chœur. Informés de l’existence d’un tel plan, ils comptent l’obtenir sans tractations financières, leur service de renseignements étant un des premiers du monde. Si bien que vous voilà, Hans et vous avec une double armada aux trousses. Je m’interromps, croyant percevoir un mot.

Il s’agit d’une seule syllabe qu’elle a exhalée dans un soupir : « Hans ». Cela peut passer pour une plainte, un gémissement inconscient.

Je poursuis mon auto-récit, ce résumé de l’affaire que j’invente au fil de mon imagination, m’appuyant sur la sagacité de mon sub et les infos dont je dispose ; ainsi l’araignée se déplace-t-elle sur le fil qu’elle sécrète.

— À Paris, vous meniez une autre affaire, plus classique. Avec la complicité d’Antonin Pétsek vous vous étiez approprié le terrible fusil à ondes du professeur Raspek qui venait d’en augmenter encore l’efficacité. Étant l’ami intime du physicien, ce vol ne fut pas difficile au journaliste tchèque, seulement il convenait d’éliminer le savant avant qu’il n’ait découvert le forfait, sinon les doutes se seraient aussitôt portés sur Pétsek. Qu’à cela ne tienne : le trio organise le guet-apens chez Marius et Jeanette où le prix Nobel, gourmand de fruits de mer comme tous les continentaux, doit dîner. On choisit pour mirador l’appartement du colonel Casimir Lemercier, on l’investit et, pour supprimer un témoin fâcheux, on décide de le noyer dans sa baignoire afin de donner à croire qu’il a eu un malaise cardiaque.

« À cet instant, on sonne : c’est la vieille gardienne de l’immeuble qu’on dénommait “concierge” naguère, avant de lui donner un jour le titre mérité de “souveraine d’immeuble”. Comme ce sont des étrangers qui l’accueillent (et la cueillent), mamie Cerbère se trouble, prend peur, veut battre en retraite. Deux bonnes tartes dans la gueule et elle s’affale : des hommes sont en bas dans la rue qui ont prié la vioque de visiter chaque appartement pour voir dans lequel se tenait un trio composé de deux hommes et une femme. Vous avez alors pigé que c’était scié pour vous, Elsa, et lui avez demandé comment sortir de l’immeuble sans repasser par le porche. Elle vous a indiqué une petite porte située dans les combles, et qui communique avec une terrasse. En remerciement, vous la tuez et la cachez dans le lit. »

Je me penche sur la blessée : elle ne m’entend plus. Elle est dans une inconscience comateuse qui ne me dit qui vaille. D’ailleurs qu’est-ce qui vaut d’être dit ?

Seulement, il est lancé, Sana. Il a besoin de dérouler sa bobine jusqu’au bout. Plus de spectateur ? Soit : il attendra seul la fin du film, l’apôtre !

Où en suis-je-t-il ?

— Oh ! yes : la vieille bignole trucidée. Ils reviennent dans la salle de bains et, sais-je quoi ? Le colon, mal noyé qui a ôté un carreau au-dessus de la baignoire et qui appelle à l’aide par l’ouverture. Ce vieux salingue (la plupart des vieux retraités le deviennent) avait trouvé cette astuce, de connivence avec sa voisine pétassière, pour la mater à travers le mur. Elle lui exécutait tout un cinoche cochon qu’il flashait au Polaroid pour, ensuite, égayer ses soirées veuvardes.

« Du reste, le cher homme s’est constitué un mignon album à feuilleter d’une main !

« À cet instant, tout va très vite pour Hans et Elsa. Leurs minutes sont comptées. Le colon mort, Scheunburger passe au salon et, parce que Pétsek, effaré par ces deux assassinats et terrifié par la présence “des autres”, en bas de l’immeuble, prétend déclarer forfait, il l’étrangle. Et de trois ! Puis il s’empare du fusil à retardement et praline le père Raspek, tout prix Nobel qu’il fût et qui mourra plus tard, d’une soi-disant crise cardiaque.

« Ce faisant, il m’aperçoit. Tu penses que des hyperchampions du crime comme lui connaissent leurs classiques. Santantonio en fait partie. L’idée lui vient alors de m’appeler. Ce qu’il veut, c’est créer une opération de diversion par rapport à l’équipe arabe ou israélienne qui les cerne. Il se dit que, intrigué, je vais mouler mes clams et ma maman et me mettre à “cornifler” dans le secteur. Seulement il se trouve que je ne vais réagir que plus tard, dans la soirée. Le destin…

« Pendant que Hans opère dans l’appartement, Elsa se rend chez les voisins. Elle a les photos compromettantes prises par Lemercier et qui dévoilent l’intimité la plus excavatrice de Madame. Chantage. La jolie Nathalie est embringuée de force dans la sale aventure. Pour désendolorir sa conscience, Elsa lui remet un paquet de talbins puis, devant l’imminence des périls, lui enjoint de planquer le fameux plan, objet de tout ce bignz. De la sorte, s’ils se font pincer, son Hans et elle, ils auront une monnaie d’échange pour négocier leurs peaux.

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