Frédéric Dard - Les eunuques ne sont jamais chauves

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Les eunuques ne sont jamais chauves: краткое содержание, описание и аннотация

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Le plus terrifiant bras de fer de ma carrière me met aux prises avec un tyran fou.
Il pleut des morts !
Partout le danger !
D'accord, je baise énormément pour pouvoir conserver le moral, n'empêche que je traverse une zone à hauts risques davantage semée d'embûches que la place de la Concorde.
Là où je vais, si tu veux revoir Paris, faut ouvrir l'œil et serrer les miches.
Seulement moi, tu me connais ?
C'est les poings que je serre et la porte de devant de mon bénard que j'ouvre.
En grand !
C'est bon pour la ventilation de mes aumônières.

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De retour à ma chambrette d’amour, je brûle la fiche qui me concernait, évacue les cendres résiduelles par les chiches et m’offre un bain nocturne dans l’eau irréelle de la piscaille.

Te dire qu’en me torchonnant dans le plumard à colonnes j’ai la satisfaction du travail accompli serait inexact, néanmoins je ne puis m’empêcher de penser que je viens de faire quelque chose pour moi d’irremplaçable.

On m’a toujours bassiné les couilles avec le « sommeil du juste ». Franchement, il doit ressembler à ce que j’éprouve présentement.

Mon bain au clair de lune a gommé ma fatigue et quelque peu réparé mes avaries de machine. Je retrouve ma posture d’insomnie, mais la nature humaine est ainsi faite que, maintenant, elle me drive droit dans les vapes. Demain sera un autre jour. Enfin, j’espère !

6

QU’EST-CE QUE TU EN PENSES, HORTENSE ?

Que j’ai laissé les rideaux ouverts et que donc, un beau soleil andalou vient me lécher depuis l’étui à prostate jusqu’aux sourcils.

Éveil du maître. Le surdoué que je ne me cache pas d’être respire un grand coup, puis se gratte le sous-burnes, endroit riche en replis démangeurs.

J’avance ma main préhensile jusqu’au téléphone, décroche.

— Hello ? que ne tarde pas à gazouiller une voix de rosière en train de se faire lécher la chaglatte.

— Pourrais-je avoir un petit déjeuner ? demandé-je-t-il dans mon anglais le plus aménageable.

— Certes, répond la pubère ; que souhaiteriez-vous ?

Eggs and bacon , réponds-je en français courant, plus un pot de café noir ; c’est possible ?

— Oui, monsieur.

Je raccroche et saute du plumard pour aller ouvrir les fenêtres en grand.

Féerique.

Depuis ma couche palanquine, j’aperçois le palmier, la fontaine et surtout le ciel bleu drapeau qu’un pet d’avion barre d’un trait blanc.

Une seconde, je repense au toubib chinetoque qui commence à joindre ses composants chimiques au compost du jardin. Je ne m’en suis pas trop mal sorti. Ç’aurait pu être d’une pireté absolue. Cela dit, je ne saurai jamais quel traité d’alliance le doc voulait me proposer. Mon astuce a été d’agir avant de discutailler.

Toc toc !

Entrez !

Magine-toi qu’apparaît une exquise femme de chambre ibérique. Ravissante ! La mère Adjani avant sa ménopause !

Pas de moustache, non plus que d’astrakan aux jambes. Raie médiane pour madone de semaine sainte sévillane. Yeux myosotis. Sourires juteux. Le frifri adorable selon mes estimances d’amateur éclairé.

Elle coltine un plateau à pieds. Dessus : mes œufs frits avec suffisamment de bacon pour nourrir la garde privée de la gouine d’Angleterre et du Pas-de-Calais. Plus des petits pains, de la marmelade, des croissants. Tout ça chaud, odorant, croustillant, crépitant.

La môme s’apprête à déposer son plateau par-dessus mes cannes, mais je lui demande un temps mort pour cause d’érection instantanée. Mon chibre qui vient d’un seul coup d’un seul de se transformer en dangereux agitateur déséquilibrerait la petite table. Pour le faire tenir tranquille, je le courbe d’un violent effort et le bloque entre mes jambes.

— Allez-y, petite chérie ; maintenant ça devrait pouvoir jouer.

Pas bégueule pour une Espanche catholique jusqu’au bout de la ficelle de son Tampax, elle installe mon bouffement sur mes guitares en s’arrangeant pour caresser du tranchant de sa droite les cytoplasmes de mes génitoires en flaque.

— Comment vous appelez-vous, ma jolie ?

— Pilar.

Alors moi, mutin comme tout, de lui demander en français :

— Tu aimerais que je te présente mon pilon, Pilar ?

Tu sais quoi ?

— Pourquoi pas ? qu’elle charcotise.

Un instant, devant l’affluence impétueuse de ma sève à laquelle se joignent mes meilleurs sentiments d’altruisme, j’hésite à évacuer le plateau pour qu’elle prenne sa place. Et puis ma prudence rentre au bercail.

— Vous parlez français ? lui demandé-je-t-il.

— Ma mère est lyonnaise. J’ai habité la Croix-Rousse jusqu’à ma première communion.

Soudain, je me traite d’enfoiré décadent en constatant que je cause un franchouille parfait (juste Jean Dutourd qui y trouverait à redire, puriste jusqu’au bout de la bite comme tu le sais !). Or, je suis censé être roumain, mec. Je veux bien que les gars de ce pays latin emploient volontiers (et aisément) notre dialecte, mais de là à faire des effets de style, y a de la houle ! Alors, vite fait, je reviens à mon anglais de conseil d’administration :

— Il y a longtemps que vous travaillez au palais ?

— Deux mois.

— Ça vous plaît ?

— Beaucoup.

— Il est gentil, le prince ?

— Ça va.

Pas se mouiller. Les tantes doivent pas la fasciner, Pilar.

— Vous avez affaire à sa collaboratrice, miss Shéhérazade ?

— Elle dirige la maison.

— Vos relations sont bonnes ?

— Excellentes.

— Blint et Howard ?

— Je les vois de temps en temps.

Moi, je sais lire dans les yeux, les âmes et le marc de caoua.

— Vous faites l’amour avec eux, n’est-ce pas ?

— Comment le savez-vous ?

— Mon petit doigt…

Elle a un sourire gêné. Une rougeur naît sur son cou, qui rapidement se dissipe.

J’insiste :

— Ils ne sont pas très gentils ?

— Ils me font mal.

— Seulement c’est prévu dans vos prestations, hein ? Assurer le repos des guerriers. On vous paie cher, au moins ?

— Ça va.

En somme, son rôle ici consiste à aider au service et à éponger les mâles en rut.

Au palais, tout fonctionne en circuit fermé. Voilà pourquoi, en m’amenant le breakfast, elle était toute prête à m’échancrer le matin triomphal si j’en avais eu envie.

Adorable petite pute ! Pute presque ado. Fille soumise à la naissance en ces temps difficiles de chômedu et de vaches étiques.

— Vous n’avez plus votre mère ?

— Comment le savez-vous ?

Qu’est-ce que tu veux que je lui réponde ? Que la vie ça se renifle quand on n’a pas le nez bouché ?

Elle s’envole après un long regard mi-triste, mi-intrigué.

« Que Dieu te garde, petite fille. »

Mes œufs frits commencent gentiment à se refroidir et le bacon à se figer dans sa graisse. Je clape le tout néanmoins, et de bon appétit. Manger, c’est l’idée qu’on s’en fait. Moi, de temps à autre, je dîne chez le grand Paul (Paul Bocuse, évidemment) pour remettre mon estomac à l’heure ; cela dit, je suis cap’ de m’organiser des boufferies à la va-comme-je-te-défèque, n’importe où. M’arrive d’absorber du pain beurré avec des harengs pommes à l’huile en guise de déjeuner : le casse-graine de voyou, on appelle. Quand t’as vraiment les crochets, il n’existe rien de meilleur, pour peu que le bread soit chaud.

J’achève d’écluser mon café lorsque miss Shéhérazade vient me visiter, loquée à l’européenne. Very élégante dans son futal de soie noire et son chemisier fuchsia. Elle porte un collier de chien en or, à grosses mailles et s’est aspergée d’un parfum un peu trop obsédant pour le trépané de l’olfactif que je suis.

Paraît préoccupée. Ne répond pas à mon salut joyeux, encore moins à mon sourire.

Elle demande d’un ton comme ci, comme ça :

— Vous vous êtes promené dans la maison, cette nuit ?

Moi, avec la conscience plus immaculée qu’une hermine ayant hiberné chez un teinturier :

— Pas le moins du monde ; quelle idée ?

— Quelqu’un a mis en panne le circuit de surveillance de la maison.

— Et vous me soupçonnez ? me récrié-je avec un tel accent de sincérité qu’en comparaison l’accent britannique de la mère Di ressemble à du sourd-muet.

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