Frédéric Dard - On liquide et on s'en va

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On liquide et on s'en va: краткое содержание, описание и аннотация

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Ah ! si M. Prince n'avait pas fauché le truc magique du tueur pendant que M. Adolphe s'envoyait Mme Eva, rien de tout cela ne serait arrivé.
T'aurais pas eu droit aux coliques incoercibles de Pinuche, ni au coït flamboyant de Béru, non plus qu'à l'hécatombe ci-jointe.
Et à moi, ça m'aurait évité 250 pages de déconnage.
Mais t'es pas forcé de les lire.

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Il refoule, gentil mais ferme, ayant conservé de l’époque où il était gardien de la paix l’art de disperser les monômes à coups de pèlerines ou de bâtons blancs.

Lorsque nous sommes seuls, il me confie :

— Bon, le derche, c’est bien joli, nez en moins faut pas mouler le devoir pour l’O.T.A.N. Qu’je te bonisse comment t’est-ce ça a débuté, moi et la taulière. Je gratouillais l’mur pour pouvoir mater chez nos excellents camarades Marteau et Lafaucille quand ça s’est mis à r’muer l’ménage chez ces bons mecs. Comme si ça castagnait sans qu’on veut faire de tapage, j’sais pas si j’me fais bien comprend’ ?

— Et puis ?

— Et puis y a eu comme un’ sorte d’espèce d’esplosion : baoum ! Et ensute, plus rien. Illico j’ai sorti pour aller aux nouvelles. La Martha qu’avait esgourdé d’même se pointait au pas j’m’l’astique. « C’est quoi t’est-ce ? elle m’informe. — J’sais pas, je la renseigne ! Elle frappe à la lourde. « Quoi t’est-ce ? demand’ une voix. — Y a rien de cassé ? elle explique. — Non, pourquoi ? qu’on raconte d’puis d’dans. — Ah ! bon, merci, rassure l’Hollandoche.

« Et moi, te connaissant comme je te connais, tu parles que sans faire rire le coup [20] Béru veut sans doute user de l’expression « sans coup férir ». Note du Gaz. j’y vadrouille la mano au prosib ; compte t’nu qu’y lu est resté un prose véridiqu’ment convoitible. Oh ! la mère, sa rédaction ! Tout just’ qu’ell’ m’a pas fait choirer dans ma grotte miraculante, la manière qu’é m’y a trémulsé. Une drôle d’goulue, espère. »

— Et tu n’as plus rien entendu en provenance de chez nos voisins ?

— Non. Faut avouer qu’Martha me bieurlait ses culteries dans les manettes : rien qu’de l’hollandais pur fruit, ça court-circuite les muqueuses d’l’oreille.

— Allons tout d’même visiter ces messieurs, dis-je, j’avais précisément des questions à leur poser.

En trois phrases admirables de raccourci, je mets le tringleur de charme au courant des derniers événements et nous allons frapper à la lourde voisine.

On ne répond pas.

— Qui ne dit rien consent, déclare le Munificent.

Et comme il a raison !

J’entre.

Les deux Russes sont allongés côte à côte, soigneusement, comme deux sardines dans leur sarcophage à l’huile d’olive. Mais eux, ce n’est pas le gaz anesthésiant, leur tasse de thé. Ils ont eu droit à la vraie potion magique. Vlan ! Vlan ! Et Vlan, vlan ! Signé Stromberg.

Le poste émetteur en rade est déballé sur la table. Probable qu’ils s’acharnaient à l’utiliser quand le tueur est venu leur rendre visite. Ayant constaté la disparition de leur prisonnière, les deux hommes ont voulu en référer aux instances supérieures.

Quant à la détonation perçue par Sa Majesté, elle résultait de l’explosion du pistolet secret dont ils ont fait usage lorsque Stromberg les a surpris.

— On a beau êt’ au pays des singes et des arbres géants, ça d’vient de plus en plus duraille d’s’accrocher aux branches, lamente le Mafflu. Ton pote Strombergue, quand j’vais l’tiendre, ce qu’j’ai su’ la patate, j’lu dirai pas av’c des fleurs.

— Seulement voilà : le tiendrons-nous un jour ? soupiré-je. Jusque-là, un sort malin joint à ma sottise a fait que nous lui avons servi la soupe. Il doit finir par nous aimer, cet homme.

CHAPITRE BOUSE [21] Dédié à certaines vaches de mes relations.

Le truc qu’on nous sert, dans ce restaurant folklorique de Gagnoa, est sympathique à contempler. Une espèce de ragoût de buffle aux fèves, haricots, pois machins, hautement féculents. Le tout est sommé d’une sauce brunâtre, onctueuse, rehaussée de coulées rouges. Seulement quand tu veux clapper ça, c’est une autre paire de manches à choses ! À la première bouchée mes yeux s’emplissent de larmes et mon palais prend feu comme s’il était investi par les troupes à Paul Pot. Le cuistaud n’a pas chipoté sur le piment ! Ah ! la vache ! Avec une fourche, qu’il le virgule dans ses tatouilles. Je reste le couloir béant, attisant la brûlure avec l’oxygène que je m’enquille.

Alexandre-Benoît, dit Bouffe-Toujours, dit Baise-en-biais, dit Le Massacreur, dit le Con-Soleil (jamais la connerie ne se couche sur son État), dit Queue-d’âne, dit Gradube, dit le Surzobé, dit Bras-d’airain, dit Sa Majesté, dit l’Enflure, dit Bois-cul-sec, dit l’Ogre-de-Barbarie, dit Lajoie, dit le Mammouth, dit Casse-cabane, dit Vas-y-mou, dit Big Benne, dit Grosse Pomme, etc. Alexandre-Benoît, donc, morfille ce nectar comme s’il s’agissait de rahatsloukoums. Il est béat, appliqué, boulimant comme marche un marathonien, pour aller loin et longtemps.

— Enfin un plat qu’a du goût, m’explique l’Hénorme. Moi, le pire, c’est quand j’briffe du fadasse.

Repoussant mon assiette, je prends le parti de l’admirer en mangeant le pain-galette accompagnant le plat du jour.

Mille et une idées tourniquent sous ma coiffure. Et c’est la mille et unième qui m’accapare le plus.

Ça commence comme la lueur vacillante d’une bougie dans un égout. Qu’à tout bout de champ l’obscurité risque de prendre le dessus complet et définitif. Mais, vaille que vaille, la lueur tient bon. Elle se couche, s’amenuise, puis repart, plus haute et plus éclatante. Par moments, cette flamme se met à enfler, telle celle d’un chalumeau trop ouvert. Et j’ai alors une lampée de vision, si tu me permets. Un vlaouff ! de compréhension, informulé, qui vitement retombe.

— T’as l’air constipé des méninges ? remarque le Gros, bien qu’il me regarde fort peu. Comme si qu’tu t’d’manderais la couleur d’mon slip.

— Je la connais, riposté-je, il ressemble à un pavillon de corsaire.

— Ça n’va pas, la vie ?

— Justement, qu’elle continue d’aller me surprend.

— Espose, j’sus preneur : j’peux manger et écouter en mêm’ temps.

Ainsi sollicité, je plonge, sachant parfaitement qu’à énoncer ses tourments à voix haute on leur trouve plus facilement un remède.

— Tu en conviens, ce Jan Stromberg est plus qu’un tueur à gages, c’est un massacreur. Il tue comme on virgule de l’insecticide dans une chambre en été. Sa façon de prendre congé, c’est deux balles dans la tronche.

— Jamais vu un gugus pareil, renchérit le pimentophage.

— En ce cas, comment expliques-tu qu’il m’ait fait grâce, tout à l’heure, chez Gauguin-Dessort, et qu’il ait également épargné le peintre et son cheptel ? À Sassédutrou, il a cherché à m’abattre, et voilà qu’ici il me laisse la vie sauve, alors que je le talonne et lui complique les choses depuis London.

Bérurier s’entifle une fourchetée de fricot incandescent. Il réfléchit, ou fait admirablement semblant, et laisse tomber cette sentence sans équivoque :

— Faut voir.

Le bruit de sa mastication fait songer à celui d’une machine à laver la vaisselle dans sa phase de rinçage. Un peu de nourriture excédentaire sourd par ses commissures.

— Il l’avait belle de me foudroyer, reprends-je. Mais il s’est abstenu. Pourquoi ? Hein, pourquoi ?

C’est alors que le Pertinent suggère :

— Des fois qu’il aurait b’soin d’toi, mine de rien. Tu croyes lu mett’ des bâtons dans les roupettes, mais qui t’dit qu’tu n’vas pas dans l’sens d’son histoire ? Dis-toi qu’c’est pas l’mec à faire l’moind’ cadeau ; il t’a laissé viv’ pour un’raison précise.

— C’est ce que je me dis, me redis à en prendre mal au cœur, Pomme-à-l’Huile ! Bon, alors je vais te formuler la question brutalement, et tu vas y répondre spontanément, sans réfléchir. C’est notre instinct qui nous tracasse, c’est lui qui doit nous apaiser.

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