Frédéric Dard - Bérurier au sérail

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Bérurier au sérail: краткое содержание, описание и аннотация

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Figurez-vous qu'Alcide Sulfurik, plus connu dans les milieux de l'espionnage sous le matricule S 04 H2, a été kidnappé au retour d'une importante mission en Chine populaire par un commando de rebelles arabes dans l'aride pays de Kelsaltan !
Connaissez-vous le Kelsaltan ?
Il est situé très exactement à l'angle du golfe Persique et de l'avenue Raymond-Poincaré… C'est vous dire… Pour l'atteindre, il faut, à dos de chameau, traverser le grand Rasibus ou désert de la soif.
Et, par ironie, il a fallu que pour accompagner votre valeureux SAN-ANTONIO dans cette mission périlleuse on fasse appel à Pinaud et surtout à BÉRURIER ! Je ne vous en dis pas plus… Joignez-vous à notre étrange caravane et venez visiter le sérail du cheikh BÉRURIER (qui est d'ailleurs un cheikh avec provision).

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Je vais couper une palme à un Négrier-nain et je la lance contre le câble sommant la grille. Une gerbe d’étincelles en jaillit.

Pas la peine d’insister. Vouloir franchir la grille causerait une électrocution brutale et définitive du sujet.

— Écoute, Pinuche, dis-je. T’as plus qu’un moyen de t’en tirer : je vais te refiler ma mitraillette. Fais le coup de force à la lourde pour te la faire ouvrir.

— Ça ne marchera pas. Y a émeute. S’ils ouvraient la grille, les gars envahiraient le palais. Et puis cette mitraillette, tu peux en avoir besoin.

Il a un geste très à lui. Il regarde sa montre et murmure en branlant le chef :

— Vous avez juste le temps pour l’avion, San-A. La mission ne sera réussie que si vous le prenez. Il faut que les plans rentrent à la maison. Laissez-moi.

— Tu es fou ! hurlé-je.

Mais il me sourit.

— Un patron, commissaire, ça doit donner l’exemple. Pense au Vieux.

— Il faut faire quelque chose…

— Ne t’inquiète pas pour moi… Peut-être que j’arriverai à m’en tirer. Allez, partez !

Et comme je ne bronche pas, il murmure :

— Antoine, si tu ne pars pas je vais me fâcher. Tu sais que ça m’arrive une fois tous les dix ans, mais ça m’arrive. Si à trois vous n’avez pas disparu, je vais botter le derrière du premier garde que je rencontrerai.

— Il a raison, partons, fait Gérard.

Il brandit ses mains mutilées, toujours empaquetées dans des chiffons.

— Je ne vous serre pas la main, Pinaud, mais le cœur y est.

Moi, je la serre, la louche, à Pinuche. Je la lui serre comme je n’avais encore jamais serré la main à personne.

Dites, est-ce que ça ne serait pas des larmes, ce brouillard devant mes yeux ?

— Salut, Vieille guenille, balbutie-je. Je t’aime bien.

Il hoche la tête, sourit, puis écrase son pleur à lui à l’angle de son long nez triste.

— Tu feras mes amitiés au Gros, fait-il. Et tu feras part de ma tendresse à M mePinaud.

CHAPITRE XVII

Nous nous hâtons, l’un guidant l’autre, vers l’endroit où j’ai planqué la jeep. Tout en marchant, je serre, d’une main la pièce de monnaie que m’a remise Pinaud, de l’autre je tiens la crosse de la mitraillette, prêt à bousiller tout obstacle. J’en ai sec, mes gars, de mouler mon Pinaud dans ce bled pourri. Partir en le laissant ainsi, derrière moi, c’est vachard.

Nous retrouvons la bagnole. Alcide Sulfuric prend place à mes côtés.

Je démarre lentement, tous phares éteints. Au début, ça ne se passe pas mal, mais comme nous sortons de la ville, une patrouille nous barre le chemin.

— Vous pouvez tenir le volant pendant que j’arroserai ? je demande à Gérard.

— Je vais essayer.

— Bon ! Je fonce.

Je joue les hommes-orchestre. Mon pied droit enfonce la pédale d’accélération, tandis que mes mains libérées par l’assistance de Gérard se servent de la mitraillette comme Paganini se servait de son violon.

Ça crachouille épais. Heureusement que les militaires kelsaltipes ne sont pas de farouches guerriers, car ça risquerait de mal se passer. Mais leur souci dominant est de se jeter à plat ventre, ce qui facilite grandement les relations.

Nous passons.

Le barrage franchi, je reprends le volant et je vous prie de croire que le mur du son en bagnole, c’est du peu au jus.

Comment que je te la fais fumer, cette vieille jeep !

Derrière nous, c’est le silence. Messieurs les archers vont tenir un conseil de famille pour savoir s’ils nous coursent ou bien s’ils rentrent chez eux pour régaler bobonne.

Quelle aventure ! Si je m’en tire, ça va me faire une fameuse matière première. On va dire que je donne dans le conte oriental, non ? D’ici qu’on me surnomme le Conteur Bleu, y a pas loin.

— Dites-moi, Gérard, qu’est-ce que c’est que cette histoire de documents ?

Il met un temps à répondre. Je le sens gêné.

— Quand on nous a kidnappés, lors de l’atterrissage forcé, mon pauvre collègue a avalé la pièce contenant les microfilms…

— Et alors ?

— On nous a emprisonnés et torturés. Il se trouve que cette pièce n’a pas été restituée par mon compagnon. Elle est restée dans ses entrailles, comprenez-vous ?

J’en suis étourdi.

— Sacré bon Dieu, pourquoi ne me l’avez-vous pas dit au moment où je vous ai délivré ?

— Je vais vous parler net, commissaire. J’ai eu peur qu’il s’agisse d’une ruse de nos ennemis destinée à me mettre en confiance… J’ai attendu.

Je lui boufferais la rate, à cet abruti !

— Et quand j’ai liquidé les deux Ruskoffs vous n’avez toujours pas repris confiance ? Vous êtes dur à la sympathie, mon vieux.

— On m’a enseigné la prudence, plaide-t-il.

— Tout de même !

— Je me suis dit que vous apparteniez peut-être à un autre réseau étranger en cheville avec l’émir. Tout ce qui se passait dans son palais était si extravagant… Mais, reprend Alcide, lorsque je me suis retrouvé dehors avec Pinaud et que je vous ai vus arrêtés au poste, j’ai compris quelle avait été mon erreur. Alors j’ai tout révélé à Pinaud…

— Et il est retourné dans la prison ?

— Oui. Je voulais l’accompagner, mais il m’a fait remarquer qu’avec mes blessures, je ne pouvais être d’aucune aide.

Ah ! mon cher vieux Pinaud, doux héros tranquille…

Il est retourné au palais et on ne lui a rien demandé puisqu’il n’avait pas eu maille à partir avec les eunuques du poste.

Il est redescendu dans les geôles. Courageusement, il a fouillé les entrailles de l’agent mort jusqu’à ce qu’il récupère la pièce. La plus sale besogne de sa vie ! La plus hallucinante. J’ai dans l’œil ses pauvres mains rougies qu’il n’a pas pris le temps d’essuyer.

Mon âme adresse une impétueuse prière au grand patron de tous les grands patrons.

— Boss, je soupire, faites que la Vieillasse parvienne à s’en sortir !

Au sommet de la dune, je me retourne et alors je pousse un juron. La garde fonce sur nous dans des camions. Il y a trois véhicules sous le clair de lune. Et ils ont des mitrailleuses, je reconnais la silhouette de ces funestes engins arrimés sur les capots.

Devant nous, les feux sont allumés et l’avion est là, l’hélice tournant.

— Ma parole, mais c’est qu’il va décoller !

Je fonce, je fais des appels de phares ! Je klaxonne, je hurle ! Rien n’y fait ! L’avion commence à rouler.

Il file dans le sable blanc du désert… C’est pas possible, qu’on nous joue un tour pareil !

Ils ne peuvent pas ne pas voir mes appels de phares puisqu’ils nous guettaient…

Voilà le zinc qui décolle. Il décrit un tour au-dessus de la piste… Un autre… Nous sommes entre les deux brasiers… Les camions bourrés de sauvages arrivent sur la dune et se profilent en ombres orientales (pas encore chinoises, mais ça ne saurait tarder) sur le mamelon (lequel n’est pas un mamelon de Cavaillon).

— Fini pour nous, dit Alcide.

Soudain, je pousse un cri. L’avion décrit une embardée… Puis rétablit son vol. Et il se met dans l’axe du terrain pour atterrir.

— Ils nous ont vus, cette fois ! trépigné-je. Ils nous ont vus !

En effet, le zinc accomplit un atterrissage impeccable.

Nous courons à lui. La porte s’ouvre, un Béru avec la frime sanguinolente nous tend sa dernière paluche pour nous aider à grimper.

Le tac-tac des mitrailleuses se fait entendre. Les balles crépitent sur la carlingue. Je me dis, le temps d’un éclair, que si l’une d’elles touche l’hélice, on est en rideau définitif… Mais non, l’avion se remet à rouler, avant même que le Gravos ait refermé la porte. Nous décollons.

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