Frédéric Dard - Bérurier au sérail

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Bérurier au sérail: краткое содержание, описание и аннотация

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Figurez-vous qu'Alcide Sulfurik, plus connu dans les milieux de l'espionnage sous le matricule S 04 H2, a été kidnappé au retour d'une importante mission en Chine populaire par un commando de rebelles arabes dans l'aride pays de Kelsaltan !
Connaissez-vous le Kelsaltan ?
Il est situé très exactement à l'angle du golfe Persique et de l'avenue Raymond-Poincaré… C'est vous dire… Pour l'atteindre, il faut, à dos de chameau, traverser le grand Rasibus ou désert de la soif.
Et, par ironie, il a fallu que pour accompagner votre valeureux SAN-ANTONIO dans cette mission périlleuse on fasse appel à Pinaud et surtout à BÉRURIER ! Je ne vous en dis pas plus… Joignez-vous à notre étrange caravane et venez visiter le sérail du cheikh BÉRURIER (qui est d'ailleurs un cheikh avec provision).

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Dans la première, il y a un type barbu, hirsute, blême, exsangue, pouilleux, crasseux… Qu’est-ce que je pourrais ajouter encore ? Il a d’immenses yeux fiévreux, ses lèvres sont retroussées sur des dents de tête de mort. Il est affalé sur le sol dans l’attitude d’un mendiant qui connaît son métier et qui vous chatouille la glande à pitié de doigt de maître.

Je m’approche.

— Vous êtes S 04 H2 ? je lui demande, croyant reconnaître dans ce fantôme l’un des agents disparus.

— Un Français, bredouille-t-il d’une voix d’hypnose.

Je mate dans la seconde cellule et mon cœur me grimpe sur la langue. Le deuxième mec des Services est cloué nu sur une croix de Saint-André. Il me paraît mort. On l’a écorché vif. Vous entendez bien ? Il a été dépecé. On voit ses organes comme sur une planche d’anatomie.

Lola, qui nous a rejoints, tourne de l’œil. Béru se penche pour vomir. C’est pas soutenable, un spectacle pareil !

— Ah ! les ordures ! je lamente. Ah ! les misérables ! Cherche les clés des cellotes, Gros. Et fais vite.

Béru en a les larmes aux gobilles. Il se ramène avec les ouvre-boîtes demandés. Une affreuse odeur s’exhale de la seconde cellule. Des débris humains jonchent le sol. Je m’approche du supplicié. Le cœur bat encore. Il est évanoui. Je lève mon revolver et, comme dans un cauchemar, je presse la détente. La balle lui a ravagé la tête, seule partie de son pauvre corps qui soit demeurée intacte.

— On ne pouvait rien d’autre pour lui, dis-je au Gros.

Maintenant, il nous reste à délivrer le premier. Nous sommes obligés de le porter. Il a des plaies aux pieds et aux mains, de vilaines brûlures qui suppurent.

Quand je dis que nous le délivrons, le terme est excessif. Où aller ? Que faire ? De quel moyen de fuite disposons-nous ?

Il est d’une faiblesse extrême, S 04 H2.

— J’ai soif, gémit-il, ça fait quatre jours que je n’ai pas eu la moindre goutte d’eau.

Je lui tends la carafe de sirop des gardes et il boit à longs traits.

Pendant ce temps, au milieu de mon carnage, je gamberge vivement.

La seconde partie de ma mission est remplie : j’ai retrouvé (et délivré) les deux agents français disparus. À la troisième, maintenant : les ramener à Paris. Pour ce qui est du second, il n’en est bien entendu pas question. Mais le premier est vivant…

— Qui êtes-vous ? balbutie-t-il.

— Commissaire San-Antonio.

— Merci…

— Vous me remercierez plus tard, si nous parvenons à nous sortir de ce merdier. Les gardes sont relevés tous les combien ?

— Toutes les huit heures.

— Il y a longtemps que ceux-là avaient pris leur service ?

— Non.

— Et les types blonds, ils viennent souvent vous harceler ?

— Ça fait deux jours que je ne les ai pas vus.

— Parfait.

Ma décision est prise.

— Béru, ligotez le garde de rentrée et foutez-le dans une des cellules. Remuez-vous !

Je m’adresse à Lola :

— Tu as aperçu les deux Ruskoffs, aujourd’hui ?

— Oui, fait-elle, ils partaient à bord de leur jeep.

Ils s’en tamponnent la faucille, des réjouissances, les blondinets. Au charbon !

— Nous avons notre petite chance, fais-je. Pour peu que nous puissions disposer de quelques heures, ça collera.

Nous remontons précautionneusement après avoir bouclé la porte de fer.

— Toi, Lola, fais-je, tu vas regagner ta base. Maintenant, il faut attendre la nuit pour agir. Nous allons planquer le prisonnier dans nos appartements tandis que je m’occuperai d’organiser la croisière du retour.

— Ne me laisse pas, implore-t-elle. Si tu partais sans moi, je me tuerais !

— Sois sans crainte, je tiens toujours mes promesses.

Là-dessus, je dis au revoir à cette précieuse camarade de sommier et je regagne ma piaule avec S 04 H2, lequel se prénomme Gérard.

Il est guère vaillant, le frère. Béru joue les infirmiers bénévoles tandis qu’au-dehors, Sirk Hamar joue les bénévoles en faisant disparaître des colombes. Béru trempe les plaies de Gérard dans un vase d’huile et les lui bande avec des morceaux de drap découpé en lanières. Pinaud va lui chercher à bouffer. On se le colmate, le pauvre. Il nous raconte son odyssée d’une pauvre voix fragile. L’avion qui les ramenait de Pékin, son camarade et lui, s’est donc posé dans le désert. Des cavaliers sont arrivés, qui les ont proprement neutralisés sans que les autres passagers de l’avion s’en aperçoivent. Certains créaient une diversion en faisant une fantasia tandis que les kidnappeurs agissaient. On les a ensuite amenés au palais et jetés en prison. Quelques heures plus tard, les deux hommes blonds sont arrivés. Fouille minutieuse ! Puis la torture pour leur faire dire où se trouvaient les documents qu’ils étaient chargés de convoyer.

— J’ai tenu bon, murmure Gérard. Ils m’ont brûlé les pieds et les mains avec un chalumeau. Puis ils ont semblé se désintéresser de moi pour se consacrer à mon ami. Ludovic leur a dit que les documents se trouvaient à l’état de microfilms dans une pièce truquée. Et que cette pièce, au moment de notre capture, il l’avait laissée tomber dans le sable.

Je pige maintenant les raisons de ces travaux sur remplacement de l’atterrissage. Les Ruskis cherchent la pièce. Voilà pourquoi ils ont quadrillé le terrain et le passent au crible.

— Qu’est-ce qu’on fiche ? s’inquiète Béru qui a vécu en silence les différentes phases de ce coup de main.

— Il faut que je lance un message-radio, décidé-je. Si le Vieux ne nous fait pas envoyer un zinc pour nous récupérer, nous sommes flambés. Il n’est pas question de se farcir quatre ou cinq jours de galopade dans le désert avec ce blessé. D’ailleurs, où sont passés nos dromadaires, à cette heure ? Tu penses bien qu’on nous les a chouravés depuis longtemps.

J’écarte la pile de coussins composant mon lit.

— Gérard, vous allez vous allonger ici. Nous vous recouvrirons de coussins en les empilant de façon à vous ménager une aération.

« Et vous ne remuerez pas le petit doigt jusqu’à ce que nous soyons de retour. Compris ?

Il est d’accord. C’est un homme au bout du rouleau, grelottant de fièvre et de souffrance.

Lorsque nous l’avons planqué, je me tourne vers les camarades syndiqués qui m’escortent.

— Pinaud, j’espère que le gars Sirk a fini ses passes, va le récupérer, on vous attend, le Gros et moi, à la sortie du palais.

Comme vous le voyez, mes bons amis, c’est le branle-bas de combat. Je suis le commandant dans la tempête. Une demi-douzaine d’existences (dont la mienne) sont entre les mains de mon esprit d’initiative, comme l’eût écrit Ponton du Sérail. Faut donc faire gaffe, faire vite, et faire juste !

Pinaud, flanqué de Sirk Hamar, se ramène. Je me dis qu’après tout, nous n’avons pas besoin d’être quatre pour faire ce que j’ai envie de faire et j’ordonne à Béru de rester au palais pour s’assurer que rien ne cloche. En ce moment, la fête bat son plein. La musique de la garde imanienne joue une marche kelsaltipe : Oui, oui, je sens bien que tu aimes l’émir sur un air adapté du folklore étatsunien.

— Si par hasard il y avait du pet, Gros, essaie de t’en sortir et de venir donner l’alerte, nous serons sur la hauteur.

— Tâchez moyen z’aussi d’être à la hauteur, pouffe le Patapouf.

Telle est bien mon intention.

CHAPITRE XIII

Le centre des communications radiophoniques d’Aigou est une bâtisse carrée, blanche comme neige, et qui ressemble un peu à un blockhaus.

Derrière les fenêtres munies de grilles, les visages joyeux des employés se pressent pour essayer d’apercevoir des bribes de la fête dans les jardins du palais.

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