Фредерик Дар - Le Standinge. Le savoir-vivre selon Bérurier

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Le Standinge. Le savoir-vivre selon Bérurier: краткое содержание, описание и аннотация

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Exister en compagnie de gens bien élevés est terriblement démoralisant car cela contraint à vivre comme eux pour ne pas ressembler à un peigne-cul.
Ce qu'il faut faire pour accéder aux belles manières est aussi important que ce qu'il convient d'éviter.
Celui qui se mouche dans les rideaux et boit l'eau de son rince-doigts est condamné.
Avec ce book, on va essayer d'acquérir une couche de vernis à séchage instantané. Pour cela, suivez le guide et, pareil à Béru, vous deviendrez des milords !

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Il ouvre des veux admiratifs.

— En effet, c’est bien le nom que je leur ai entendu prononcer.

Mathias montre sa main gauche empaquetée.

— Ils m’ont arraché les ongles de cette main, révèle-t-il. C’est atroce, si vous saviez ce que j’ai souffert !

Le pauvre lapin ! Je ne m’étais pas aperçu de ces sévices, trop hypnotisé que j’étais par son coup de pistolet dans le cigare.

— Ils me demandaient ce que nous savions, poursuit-il.

— Et tu leur as dit ?

— La vérité : à savoir que nous ne savions rien. Que nous avions seulement des doutes à propos des deux suicides, et que nous cherchions à comprendre pourquoi on avait tenté de m’assassiner à deux reprises.

— Notre venue à l’Ecole les a inquiétés et ils ont décidé de te kidnapper et de te faire parler avant de t’abattre afin de savoir où nous en étions. Ils t’ont cru ?

— Devant les souffrances qu’ils m’infligeaient et qui ne modifiaient pas mes dires, ils ont fini par se rendre à l’évidence.

— Parfait ! Donc, pour l’instant, ils sont persuadés que nous nageons en plein mystère ?

— Exactement.

— Reconnais que c’est le cas, ronchonne l’Implacable.

— C’est le cas, conviens-je.

Je me penche à nouveau sur Mathias.

— Autre chose à me dire ?

— Et comment ! Entre eux, ils parlaient espagnol, mais c’est une langue que je comprends parfaitement. Quelques instants avant votre arrivée à la villa, je les ai entendus dire qu’ils étaient suivis et ils ont recommandé à mon gardien de me liquider en cas de coup dur.

Mathias est oppressé. Il avale encore un peu d’eau, amenant Béru aux limites du dégoût.

— La femme a dit à son mari : « Nous devons prévenir Cantot pour qu’il ne retourne pas là-bas, ce serait dangereux pour lui. De toute façon, sa présence n’est plus nécessaire maintenant que tout est en place ! »

Mathias me chope le poignet de sa main valide.

— Vous m’avez bien entendu, m’sieur le commissaire ? Elle a dit « maintenant que tout est en place ».

Je me dresse, la tête bourdonnante. J’ai la tremblote, à force d’énervement. « Maintenant que tout est en place ! » Donc les gars de la mystérieuse bande ont accompli leur mission. Redonc il va se passer quelque chose ! Et quelque chose de grave, quelque chose de terrible puisqu’ils n’ont pas hésité à tuer et à kidnapper pour parvenir à ce quelque chose !

Mister Bérurier, le gentleman bien connu, a des pensées concomitantes car il m’adresse, par-dessus le plumard de Mathias, une grimace aussi éloquente qu’un exploit d’huissier… Riche de formules subtiles aptes à toujours résumer magistralement les situations les plus complexes et les plus ambiguës, il murmure :

— J’ai idée que ça pue sérieusement le roussi !

A midi nous retournons à l’Ecole et je bombe dans le bureau du dirlo, lequel me tend une enveloppe portant le cachet d’un bureau de poste de Bordeaux (Gironde).

— Cela vient d’arriver pour vous, mon cher ami, il me fait.

C’est la Sûreté bordelaise qui m’adresse son rapport. Le document indique que je ne me suis pas trompé. Castellini, Bardane et Cantot furent bel et bien réunis, voilà trois ans à Libourne à la suite d’une série d’attentats politiques à propos desquels Bordeaux délégua des effectifs policiers dans la cité du pinard. Castellini et Cantot faisaient partie de ces renforts et eurent l’occasion à maintes reprises de lier connaissance avec Bardane. Je propose la lettre au directeur qui la lit d’un œil soucieux.

— Mon cher San-Antonio, me fait-il gentiment, cette découverte est intéressante, mais où nous conduit-elle ?

— Vous me permettez de téléphoner, patron ?

— Faites !

J’appelle la Sûreté de Bordeaux. Pendant que ces demoiselles d’épée et thé branchent des fiches en se racontant leur soirée de la veille, j’affranchis le Boss sur les révélations de Mathias. Derrière ses lunettes à monture de jonc, il me file un drôle de regard soucieux.

Lui aussi se rend compte qu’on est à la veille (ou au jour) d’événements graves. Le tubophone carillonne. J’obtiens un commissaire principal. Par chance, il est au courant de l’affaire.

— Pourriez-vous m’adresser d’urgence une photographie de l’inspecteur Abel Cantot ? demandé-je.

Le directeur de l’Ecole me fait un signe et chuchote :

— Nous en avons une ici !

— J’en aimerais une autre ! lui réponds-je.

Mon interlocuteur bordelais m’annonce qu’il va faire le nécessaire. Satisfait, je raccroche.

Les yeux interrogateurs du patron m’obligent à le mettre au parfum.

— Il m’est venu une petite idée relative aux… suicides de Castellini et de Bardane, monsieur le directeur.

Mais il ne me laisse pas finir.

— Et moi, soupire-t-il, je crois bien en avoir une à propos de la fameuse catastrophe qui se prépare…

— Pas possible ?

Là, il m’intéresse et je lui laisse la priorité.

Alors il se lève, contourne son burlingue et m’entraîne dans l’embrasure d’une fenêtre. Nous avons une vue plongeante sur l’esplanade. Juchés sur des escabeaux, les jardiniers sont occupés à accrocher des drapeaux français et ronduraziens dans les arbres poudrés de neige (autre cliché d’écoliers — voire de journalistes).

— Demain, soupire le Boss, nous recevons l’illustre visiteur que vous savez. Vous n’ignorez pas que le président Ramirez est un homme dont la vie est très menacée. On jette plus de bombes sous ses pas que de pétales de roses ! Supposez que ses farouches ennemis aient prévu un attentat ici même ?

Je saisis le bras de mon interlocuteur.

— Dix sur dix, patron ! Vous venez de mettre dans le mille ! Les Dolorosa sont des Centro-Américains. Tout se tient !

Le Big Boss continue d’exposer sa théorie.

— Vous avez dû lire dans la presse, poursuit-il, toutes les mesures prises pour recevoir le président du Ronduraz. Rarement dispositif de sécurité fut aussi poussé. Supposons un instant que les gens de l’opposition aient décidé de lui faire son affaire au cours de son voyage en France ?

J’acquiesce.

— Je vois où vous voulez en venir, monsieur le directeur.

Le maître de l’E.N.S.P. essuie ses lunettes avec sa fine pochette de soie grise.

— Le raisonnement des adversaires de Ramira Ramirez est impeccable. Ils se sont dit que le seul endroit où l’étroite surveillance dont il est l’objet se relâcherait, ce serait fatalement celui-ci, puisqu’il se trouvera au milieu de deux cents commissaires et que les services de protection l’estimeront en sécurité parmi nous, nécessairement. C’est en effet ce qui va se passer et l’on ne saurait les en blâmer ! Donc, les révolutionnaires ont préparé leur coup ici !

— Chapeau pour eux ! dis-je, sincèrement admiratif. Fallait avoir le culot d’y penser.

Maintenant que tout est en place… récite le patron ! C’est significatif.

— Yes, Boss, ça l’est ! Il nous reste vingt-quatre heures pour découvrir ce dont il retourne ! N’oubliez pas que le dénommé Cantot possédait un matériel de plombier et que je l’ai surpris une nuit en train de démonter la tuyauterie de l’infirmerie, voilà qui peut orienter les recherches ! Il va falloir passer l’Ecole au peigne fin, sonder les murs, vérifier les tuyaux, fouiller chaque meuble… Rien n’est perdu puisque nous savons qu’il doit se passer quelque chose. Un homme prévenu en vaut deux.

Il a un pâle sourire.

— Le tout est de savoir si deux hommes suffiront, commissaire…

CHAPITRE QUINZE

DANS LEQUEL BÉRU PASSE EN REVUE LES USAGES MONDAINS

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