Фредерик Дар - Le Standinge. Le savoir-vivre selon Bérurier

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Le Standinge. Le savoir-vivre selon Bérurier: краткое содержание, описание и аннотация

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Exister en compagnie de gens bien élevés est terriblement démoralisant car cela contraint à vivre comme eux pour ne pas ressembler à un peigne-cul.
Ce qu'il faut faire pour accéder aux belles manières est aussi important que ce qu'il convient d'éviter.
Celui qui se mouche dans les rideaux et boit l'eau de son rince-doigts est condamné.
Avec ce book, on va essayer d'acquérir une couche de vernis à séchage instantané. Pour cela, suivez le guide et, pareil à Béru, vous deviendrez des milords !

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« Quand j’avais remisé mon artillerie de campagne, on pouvait pas en écraser comme on souhaitait parce que pour lors c’étaient les autres qui se déclenchaient. On venait de leur surmener le mental et, sitôt rentrés dans leurs piaules, ils se débauchaient. Même m’sieur et madame Tintin se jouaient Les Nuits Chaudes d’Andalousie à prix de faveur. L’hôtel tout entier interprétait un concerto de sommiers. Le lendemain ça flageolait dans les escadrins. Le pensionnat des yeux cernés ! Ils partaient tous au charbon en titubant d’épuisement, le slip en cale sèche, les yeux en buvard. Ah ! on s’en souvient encore dans les chaumières de la lune de miel des Bérurier ! »

Le Gros nostalgise un petit coup, écluse un gorgeon de rouge et reprend :

— Vous le voyez, mes amis, inutile d’aller bien loin, le plus près, c’est le meilleur.

« Je ne voudrais pas traiter le mariage sans conseiller aux jeunes époux d’éviter de se raconter leur passé amoureux. Beaucoup de maris confidencent et certaines nanas idème. Ils se bonnissent leurs prouesses casanovesques passées. Ils en rajoutent, croyant s’éblouir. Lui : “Quand j’étais à la colle avec la petite Adrienne que je t’ai déjà causé, on se payait des parties de jambons terribles, je lui faisais le scaphandrier pernicieux, la petite échelle, la bielle en folie, le cache-pot-miracle, le tohu-bohu géant, la tringle à rideau polissonne, le coup du milieu et la salade cambodgienne.” Elle : “C’est comme moi avec Joseph, mon premier fiancé, il me faisait l’amour sur son vélo, en rentrant du cinéma. Comme il avait une mauvaise visibilité, je sonnais dans les virages, c’était passionnant.” »

Béru refoule en bloc ce type de conversation.

— Restez discrets. La bavasse pourrait se retourner contre vous plus tard. Quand arrive la saison de la détente, le premier soir où môssieur préfère le jeu des 7 Erreurs de France-Soir , à escalader sa mémère, la petite désertée elle manquerait pas de lui souligner qu’il attrape la grosse méforme, son Casanova, comparé à l’époque d’Adrienne. Alors, c’est le commencement de la fin !

« D’une façon générale, et pour en conclure avec ce sujet, mes petits gars, tâchez de toujours vous la payer avec entrain et application, votre bobonne, puisque vous l’avez épousée pour ça. Restez ferme sur les prix ! Faut toujours honorer ses contrats. Un contrat de mariage ressemble aux autres, on doit le respecter. L’homme qui jardine sa rombière chaque soir garde la conscience tranquille et peut regarder la vie en face. Dites-vous bien que dans l’existence tout n’est qu’habitude ; le turlututu comme le reste. Prenez donc l’habitude de réussir votre légitime, ça lui évitera le dérangement d’aller se faire réussir par vos copains. »

Le cher Bien-en-Chair quitte sa chaire [23] Ça ne rime à rien, mais ça me fait plaisir. . Il s’avance au bord de l’estrade, d’un pas blasé.

— A partir de demain, annonce-t-il, on va z’étudier les usages mondains. C’est-à-dire le superflu. Pour les démonstrations, je m’ai assuré le précieux concours d’une réelle gentilhommière, la comtesse Troussal du Trousseau que le pedigree de ses aïeux remonte aux mots croisés.

Il toussote.

— Aussi je vous demanderai de soigner votre tenue !

Machinalement, réflexe conditionné sans doute, il tâte sa braguette, constate que trois boutons ne sont pas arrimés, rectifie sa mise et nous offre un salut de judoka. Sa profonde courbette lui vide la poche supérieure, laquelle contenait : deux stylos Bic, une banane, de la monnaie, une pince à linge, son bourre-pipe-passe-partout, un os de poulet et la photographie en couleurs du prince Rainier de Monaco.

CHAPITRE QUATORZE

DANS LEQUEL LA SITUATION ÉVOLUE

Je finis la soirée en compagnie du camarade Racreux, bien que le gigot aux flageolets du soir l’ait rendu infréquentable. Il me propose une belote que je repousse : j’ai pas l’esprit aux cartons. Une espèce d’angoisse croît en moi et, réciproquement, je crois en elle [24] Je suis un auteur difficile. .

— T’as l’air soucieux ? observe le pétomane, en se faisant crépiter le fouinizoff.

— Dis voir, l’Harmonieux, coupé-je, tu étais en compagnie de Bardane, toi, lorsqu’il est descendu du car pour rentrer à l’Ecole ?

— Yes, pourquoi ?

— Raconte-moi bien succinctement comment il a manœuvré.

Intrigué, le tirailleur à blanc s’ébroue le pyjama pour l’aérer.

— T’y reviens encore sur ces affaires ? M’est avis, reconnaît-il loyalement, que tu vas faire un bon poulaga, tu as l’obstination nécessaire.

Son appréciation me va droit au cœur en épargnant le visage. Il la traduit aussitôt en morse inférieur. Puis, après un instant de réflexion, attaque :

— On se trouvait toute une bande a l’auberge du Coq et du Beaujolais réunis qui marque le terminus des cars pour Lyon.

— Et alors ?

— Rien… bredouille-t-il. Non, franchement rien…

Il a beau gamberger, tout lui semble en ordre. Il en pétarade du rez-de-chaussée.

— On éclusait de la bière… Certains jouaient au juke-box. Et puis le car est arrivé. Le chauffeur et le receveur sont descendus boire un coup sur le pouce. Pendant ce temps on est allés s’installer dans le véhicule…

— Et Bardane ?

— Bardane aussi.

— Comment était-il ?

— Qu’est-ce que tu entends par là ?

— Je veux dire, il semblait soucieux ?

— Pas du tout. Il se marrait.

— Continue…

— Les employés de la ligne sont remontés. On allait partir, déjà le receveur commençait de nous délivrer les billets…

Il revit très intensément l’instant. C’est ce que je souhaite. Il faut que son souvenir se démultiplie, qu’il fonctionne au ralenti…

— Ensuite ? l’incité-je doucement.

Il fait la moue avec son fondement, puis reprend :

— Comme le chauffeur mettait le moteur en marche, quelqu’un a demandé d’attendre, vu qu’un retardataire se pointait en courant…

Il sourcille.

— Tiens ! le retardataire, justement, c’était Cantot, le copain qui se fait porter pâle depuis hier.

Voilà qu’une souris se met à me grattouiller le bulbe de ses petites pattes. On avance, mes chéries ; on avance !

— Et alors ? dis-je dans un souffle pareil à un dernier soupir.

Racreux continue de s’exprimer à chaque bout, mais je ne prête l’oreille qu’à ses sonorités supérieures.

— Alors le chauffeur a attendu. Ici, ça se passe en famille, les transports en commun. Le camarade Cantot est monté. Il s’est assis à l’avant, sur le siège près du conducteur. L’autobus démarrait. Et puis voilà que notre Bardane se lève en criant : « Arrêtez ! Arrêtez ! » Il est sorti par la porte de derrière du car, sans explications.

— A côté de qui se trouvait-il assis ?

Racreux gamberge.

— A côté de Bézuquet, je crois bien. Tu sais, le grand blond qui a une cicatrice au menton ?

— Il crèche pas dans le dortoir de Cantot, ce zig ?

— En effet, c’est son voisin de box. Où tu vas, Blanche-Neige ?

Je passe ma robe de chambre d’un geste rapide.

— Pas le temps de t’expliquer, mais je t’écrirai, promets-je.

Le blond Bézuquet est en train de lire un traité d’Apain-Bonlard sur la pédérastie chez les Planctons. C’est un grand studieux excellemment noté. Il est premier en rognures d’ongles, premier en chèques lavés, premier en insecticides, premier en coffre-fort, deuxième en réanimation, deuxième en rumeur publique, deuxième en sommations, troisième en fouilles, troisième en attroupements, troisième en répression de la distribution de tracts. Il a eu un premier grand prix d’état d’urgence, un prix de barrages forcés, un prix de scellés et un accessit de perquisition, pour vous situer un peu mieux cette nature d’élite. Je m’assieds au pied de son lit sans crier gare vu que nous n’appartenons ni l’un ni l’autre à la S.N.C.F. [25] Grâce à ce genre de calembour, le lecteur s'aperçoit moins que je suis en réalité un littéraire.

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