Фредерик Дар - Le Standinge. Le savoir-vivre selon Bérurier
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- Название:Le Standinge. Le savoir-vivre selon Bérurier
- Автор:
- Издательство:Fleuve Noir
- Жанр:
- Год:1999
- Город:Paris
- ISBN:2-265-06719-9
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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Ce qu'il faut faire pour accéder aux belles manières est aussi important que ce qu'il convient d'éviter.
Celui qui se mouche dans les rideaux et boit l'eau de son rince-doigts est condamné.
Avec ce book, on va essayer d'acquérir une couche de vernis à séchage instantané. Pour cela, suivez le guide et, pareil à Béru, vous deviendrez des milords !
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Il se lève et accomplit sous nos regards fervents quelques mouvements gymniques à base de flexions de jambes. Un craquement fâcheux nous annonce que son pantalon y participe à contrecœur. Le Gros s’interrompt, se palpe le fondement d’un index particulièrement tactile, fait la grimace, et se rassoit sans commentaire.
— Etudions maintenant le problème de la fille, décide l’Epoustouflant. Avant tout, elle doit jamais désappointer si, le soir « J », le marié lui déballe du fluet. Pas qu’elle s’esclame « Y a maldonne ! J’ai marié un homme, pas une portion de chipolatas ! » C’est vachement outrageant pour le matou. Que les gloutonnes sachent bien que c’est pas l’objet qui compte, mais la façon de s’en servir.
« Vous connaissez tous la blague au sujet de la distraction chez les jeunes mariés ? Je vous la répète parce qu’elle est pas si bête que ça. Le comble de la distraction, c’est qu’aftère l’amour, le marié donne mille balles à sa gerce et que celle-ci les chope et les glisse dans son bas. Cette histoire vous résume les dangers. Faut se surveiller de part et d’autre, pas oublier un instant ce qu’est l’autre par rapport à lui ou à elle et ce qu’on fiche entre ces quatre murs tous les deux, Banco ?
« J’aimerais également dire un mot du voyage de noces. Naturellement, chacun agit suivant ses aptitudes. De nos jours que les voyages sont fastoches et réglables en vingt-quatre menstrualités, les jeunes mariés se croyent obligés d’aller passer leur lune de miel aux Nouvelles Hybrides, en Asie Majeure ou à Ton âne arrive. Foutaise ! La lune de miel c’est pas du tourisme ! Le paysage doit pas distraire de la bagatelle. Un bon coin peinard de la campagne française, la voilà, l’idéal ! Mais minute ! Comme toujours, faut éviter les excès inverses. J’en ai vu qui partaient faire du campinge pour la circonstance ! La nuit de noces sous la tente, c’est bon pour la reine d’Angleterre. Cette nuit-là, faut pas que Ninette aye des fourmis rouges dans le médaillon, c’est pas prévu au programme ! Ni qu’elle s’enrhume à la fraîche ! Et puis, dans les établissements Trigano, vous avez pas le champ libre pour les grands élans cosaquiens. Vos aises, vous pouvez que les prendre à l’estérieur ! Vous vous figurez cette chasse à courre, entre le sac tyrolien et le Butagaz de campagne ? Vous risquez de vous meurtrir contre le réchaud ou de vous coincer la bimbeloterie dans la table pliante ! Et je passe sous silence la fragilité du manoir ! Un coup de reins de mâle en contrueux, et vous arrachez les piquets de la tente ! Le buildinge de toile vous choit dessus comme un couvre-pieu pas opportun. Vous vous empêtrez la gigotance dans les ficelles ! Vous voilà enveloppés, empaquetés, momifiés. Vos belles ardeurs s’entortillent dans les cordages, vous perdez la mandoline de madame pour vous payer le jerricane de flotte dans la confusion bien confuse. Le parcours est aboli. Y a déroute sur le terrain de manœuvres ! On ne peut pas conseiller des calamités pareilles à un jeune couple. Non, on ne peut pas ! ahg »
Il se masse un doigt, il le suce, se le fourre sous le bras.
— Le mieux, affirme-t-il, c’est de faire comme nous, moi et Berthe. On a passé notre lune de miel à Asnières, dans un petit hôtel-restaurant que je connaissais, près de la gare, en face des gazomètres. C’était le beau-père d’un collègue qui le tenait. Chez Tintin, ça s’appelait. Nous y vécussions une période de vrai bonheur. On était les petits gâtés des tôliers. Ils nous dorlotaient, nous mijotaient des plats gratinés. Sa spécialité à Madame Tintin, c’était l’édredon de mer et des pieds-paquets marseillais .
Il renifle un bon coup, mais malgré cette mesure préventive, ses yeux s’embuent.
— Oui, soupire le bon Nounours, du vrai bonheur. Je vais vous donner le programme de nos journées, parce qu’à mon sens, c’était la chouette lune de miel qu’on passait. Je veux pas me vanter, les gars, me faire plus malin que je ne suis pas, mais j’ai toujours bien su prendre l’existence, surtout dans les moments formides.
« Donc, pour vous en revenir, on se réveillait sur les choses de neuf plombes, le morninge. Illico on se mettait à l’établi. C’est pas mon genre de donner dans la confidence intime, vous le savez ! Toujours est-il que Berthe, c’était une affaire étonnante. Elle faisait pas des conditions de paiement, elle. Fallait régler cache ! Et pas lui en promettre ! Une sacré pétroleuse, esperte et tout ! Ça me mettait les sens comme des oursins de découvrir ses capacités matelassières. Je me lance pas dans les détails, mais rappelez-vous que la capsule fantôme, le tampon buvard vagabond, le collier de trente-deux perles, la lorgnette grossissante et le véhicule à deux mains motrices n’avaient pas de secret pour elle ! J’étais tombé sur la grande aubaine ! L’affaire unique d’Issy-les-Moulineaux ! L’orgueil d’un plumard, une trémoussante pareille ! Du produit contingenté ! De la bestiole primée hors concours ! Le lot rarissime, quoi ! Au tiercé de l’amour je m’étais sorti les trois numéros dans l’ordre et le rapport c’était quasiment çui du siècle ! Mais brèfle, je disais : nos journées ! Donc turlututu jusqu’à midi, avec la pause-café dans l’intervalle. A midi, on descendait à la graille en pyjama. On pouvait se permettre vu qu’on croquait dans la cuisine. On se sifflait deux apéros chacun pour se préparer le clapoir, et puis on jaffait au pinard cacheté. Vers les trois heures, on remontait pour un brin de sieste polisson. Ça nous menait jusqu’à six plombes. Pour lors on s’habillait et on allait se faire un bout de flânerie, bras dessus, bras dessous, jusqu’à Courbevoie. Sur le pont on s’arrêtait pour cracher sur les mariniers qui pénichaient au-dessous de nous.
« Quelquefois on visitait le cimetière des chiens, dans l’île. Sur les petites tombes y avait des inscriptions qui nous fendaient l’âme : “ A Médor, mon compagnon fidèle. Ici repose Loulette Durand, morte en couches .” Souvent les maîtres avaient fait sceller la photo de l’animal dans la pierre. La Loulette Durand, par exemple, c’était un petit fox blanc et noir avec un museau pointu et des oreilles de lapin. En plein milieu du cimetière, je me rappelle d’une estatue représentant un Sarah Bernard. Sur le soc, on lisait “ A Toby, héros du travail, mort accidentellement en faisant sa tournée, la laiterie Dubois reconnaissante .” Berthe et moi, on se promettait d’avoir un chien plus tard. On rentrait chez Tintin, mis en appétit par ce bol d’air. On mangeait une bricole : une tranche de tête roulée ou une omelette au lard avec un petit coup de beaujolpif pour se refaire des hormones. Ensuite on jouait à la belote, avec M. Maclou le quincaillier du coin, et Léonard, un type des Pompes funèbres qui se trouvait en congé de maladie. Au service du soir, Berthe donnait un petit coup de paluche à Madame Tintin car ça la démangeait, la restauration. Vers neuf heures, on dînait avec les tôliers. Le frichti et la converse, ça nous portait vite à minuit. Surtout qu’il avait le coup de rouille facile, m’sieur Tintin. Et une fois rapatriés dans notre chambrette, on remettait férocement le couvert. La bouffe épicée de la patronne nous fichait des émois gloutons. La sérénade du sommier, pardon ! Trois qu’on leur en a démolis, aux braves gargotiers. Ils nous ont raconté par la suite, bien plus tard, pour pas que ça nous gêne, que les autres pensionnaires de la tôle ils se mettaient à bivouaquer dans le couloir, près de notre lourde, pour profiter de la séance. Ils apportaient des chaises, des tricots, des kils de rouge et ils nous écoutaient comporter en échangeant des appréciations. Aux différents bruits, ils essayaient de piger la catégorie de nos prouesses. Parmi z’eux se trouvait m’sieur Arthur, un ancien curé qu’avait largué l’Inséminaire un jour de spline pour devenir mac. Il avait organisé le turf d’un tas de mémés autour de la Madeleine, jusqu’à ce qu’une tigresse jalmince se soye permis de le vitrioler en pleine poire, le mettant sur la touche à vie au rayon du pain de fesse. Sa figure ressemblait comme une sœur jumelle à un cul de singe. Depuis cette histoire, il vivotait chétif en représentant du papier d’Arménoche, dans les petits bazars de grande banlieue. Il était tellement répugnant à regarder, m’sieur Arthur, que les boutiquiers se grouillaient de lui passer une petite commande pour s’en débarrasser, s’ôter ce cauchemar de devant la vue. N’empêche que l’amour avait pas de secrets pour lui. Toujours selon Tintin, c’était lui qui documentait la clientèle attentive du couloir. Il fonctionnait à l’oreille. “En ce moment, il affirmait, il est en train de lui faire la toupie japonaise !” ou bien “Ces messieurs dames se paient la figure 4 bis des trois lanciers du Bengale”, ou encore “Tiens, la petite madame est en train de lui enregistrer parlez-moi d’amour au micro-voyou.” Chaque fois, Rirette, la soubrette des Tintin, une gamine délurée de quinze ans, filait un coup de périscope par le trou de serrure et approuvait comme quoi m’sieur Arthur tombait juste. Elle s’en payait des tranches prohibitives, Rirette. A cause du loquet de la lourde qu’était mahousse, y avait que sa petite frime de fouine qui pouvait s’insinérer entre ledit loquet et le chambranle. Alors elle assurait la retransmission en collaboration avec Arthur. C’étaient à eux deux les Roger Couderc de nos exploits. Les pensionnaires, ils congestionnaient drôlement dans le couloir. Ils avaient des vapes affreuses à force d’esgourder et de voir l’horrible m’sieur Arthur leur mimer la figure en cours. Sa bouille brûlée les débecquetait pas, au contraire, ça les suggérait plus fort dans un sens. Un vrai salon de madame la sous-maîtresse ! Tel il était devenu, le couloir de l’hôtel Tintin.
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