Frédéric Dard - Des clientes pour la morgue

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Si je voulais l'envoyer rejoindre Crâne pelé dans la baille, je n'aurais qu'une bourrade à lui administrer.
Mais je ne tiens pas à procéder ainsi car ce faisant je perdrais le plus important témoin de mon affaire. Et comme ce témoin est par la même occasion le principal inculpé, vous comprendrez sans qu'on vous l'écrive au néon dans la cervelle que je sois enclin à ne pas me séparer de lui. Un inculpé de cette catégorie, je l'aurai payé le prix !

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C’était plutôt une mise en Seine !

Toujours le jeu de mots aux lèvres, comme vous le voyez !..

Pourtant, je n’ai pas tellement envie de me poiler… Mon petit doigt qui est un petit dessalé de première me chuchote que, d’ici peu, ça va barder pour mon matricule.

Les gens qui capturent un policier ont toujours de sales idées derrière le bol…

Je sursaute soudain en entendant un ronflement et en sentant bouger le bateau.

Ce ronflement, c’est le bout-bout-bout-bout d’un moteur de péniche. Nous appareillons…

C’est d’un enlèvement qu’il s’agit… Je me fais enlever comme si j’étais la fille du roi de l’acier ou un diplomate anglais…

Vous parlez d’un bizness !

Tout ce que je puis faire, c’est regarder le paysage qui défile avec une lenteur incroyable par le hublot. Je constate que nous descendons la Seine… Les berges riantes du fleuve se déroulent comme un écran. Nous passons sous des ponts que j’identifie au fur et à mesure… On a une curieuse optique d’ici. C’est la première fois que je descends la Seine. Avec tous ces méandres, c’était une croisière qui m’avait toujours rebuté.

Je vous jure que cela fait une très curieuse impression de se sentir entraîner au fil de l’eau, comme dans la chanson, par des inconnus dont on ignore le visage, vers un point dont on ignore la situation.

Enfin, quoi ! La Seine c’est pas l’océan Pacifique… On ne va pas me trimbaler comme ça des jours et des jours…

Ils vont bien se décider à me dire ce qu’ils ont dans la brioche, mes kidnappeurs !

Je vais m’allonger sur l’une des couchettes, mon revolver à la main…

Le bruit régulier du moteur joint à la trépidation finit par m’endormir…

Advienne que pourra !

Comme disait Jules, le cousin de Bérurier.

CHAPITRE XII

ENFIN DES CONVERSATIONS !

C’est le silence qui m’éveille.

La chose est connue : lorsque vous vous êtes endormi au milieu d’un bruit et que ce bruit cesse, vous revenez à vous.

Je me frotte les châsses.

Il fait presque nuit et la péniche est immobile.

J’arnouche de mon mieux ; pas moyen de me repérer avec précision.

Je fais un rapide calcul… Nous avons dû naviguer pendant six ou sept heures. A l’allure où nous allions, cela doit nous mettre dans les environs de Sartrouville… Une misère par la route ! Un quart d’heure de Paris par le train… Mais une croisière par la Seine.

J’ai faim et je me sens d’une humeur massacrante.

Massacrante est du reste le mot qui convient. Car je suis décidé à me servir de mon appareil à trouer la viande contre le premier bipède qui se présentera, car je suppose bien que mes ravisseurs se manifesteront… Ils se manifestent en effet, mais d’une façon tout à fait inattendue. Une aigrelette sonnerie retentit…

Je cherche d’où elle vient. Je ne vois rien ; pourtant je n’ai pas la berlue ; c’est bien dans la cambuse que ça carillonne.

Je me dirige à l’oreille et je finis par ouvrir un petit placard aménagé dans la cloison. Là-dedans, se trouve un cornet acoustique et une sonnerie. Je décroche le cornet acoustique. La sonnerie s’arrête instantanément, tout comme pour un téléphone ordinaire.

Une voix demande.

— Vous m’écoutez, commissaire ?

Je grogne, ce qui est vague mais affirmatif tout de même.

— Bien, fait la voix. Vous avez eu le temps de comprendre que vous étiez en notre pouvoir…

Je ne réponds rien. Il y a des évidences qui se passent de commentaires.

— N’est-ce pas ? insiste la voix.

— Et alors ?

— Vous devez avoir envie de parler à quelqu’un… Nous ne demandons qu’à nous entretenir avec vous. C’est du reste pour cela que vous êtes ici.

Je la ferme.

— Vous m’écoutez ?

— Je suis suspendu à votre entonnoir, M. Fantomas.

Il y a un rire bref, un rire nerveux…

— Je m’en doutais…

— Pourquoi ne vous montrez-vous pas, si vous voulez bavarder ? J’aime regarder mes interlocuteurs, voyez-vous…

— Mais… nous aussi, commissaire.

Nouveau rire aigrelet.

— Seulement, nous préférons regarder les gens qui n’ont pas de pistolet à leur disposition.

— Rien de plus déplaisant que le regard noir d’un revolver, vous êtes bien de cet avis…

— Personnellement, oui.

— En ce cas, suivez bien ce que je vous dis : vous allez prendre votre arme et la glisser par l’une des fentes de la porte de façon qu’elle tombe entre la porte à claire-voie et la plaque de blindage, vous comprenez ?

— Je comprends…

— Alors, faites !

Un déclic brutal me meurtrit le tympan.

Je regarde autour de moi. J’avise dans le placard un petit flacon plat contenant de l’huile de paraffine. Je m’en saisis et je vais le glisser entre les fentes de la porte à claire-voie. Puis je me plaque de côté, le feu à la main… Je suppose que les gars attendent le heurt de mon arme. Ils ont perçu le bruit produit par le flacon. Ils vont au moins entrouvrir la porte blindée pour vérifier si c’est bien mon revolver que j’ai jeté.

Si je suis assez marle, je tirerai immédiatement. Il est probable également que mes zèbres seront hors de portée, mais, dans le silence de la nuit, le bruit des coups de feu ne peut passer inaperçu.

J’attends… Rien ne se produit du côté de la porte. La sonnerie du téléphone de bord retentit.

J’hésite à y aller mais la sonnerie continue et je me décide.

— Eh bien, c’est fait ! je dis, vous voulez quoi ? Que je passe mon calbard par les fentes de la porte ?

Pendant que je dis ça, j’entends un faible bruit, alors je comprends que ces gars ont quelque chose dans le crâne.

Ils m’ont feinté et comment !

Leur truc était simple : ils ont attendu que je décroche le téléphone de bord pour vérifier si j’avais bien balancé mon feu.

Une minute plus tard, une voix me dit :

— Ça n’est pas gentil d’essayer de nous abuser, monsieur le commissaire. Vous nous prenez pour des imbéciles et vous avez tort… Si vous agissez de la sorte, nous emploierons d’autres moyens… Une dernière fois, allez jeter votre revolver et revenez immédiatement me parler… Ne cherchez plus à ruser…

Je comprends que je dois céder. A quoi bon insister ?

Je vais glisser mon feu à travers la porte et je reviens au téléphone.

— Voilà qui est fait…

— Très bien.

Nouveau grincement, la porte blindée s’entrouvre. Les types découvrent mon arme. Ils doivent échanger par signes leurs impressions d’un bout à l’autre de la péniche car, presque immédiatement mon interlocuteur me dit :

— Nous allons entrer, tenez-vous au milieu de la cambuse, les bras levés… Inutile de tenter le forcing, nous tirerons au premier geste suspect…

Il raccroche. J’en fais autant et je lève les ailerons. Aussitôt, une paire de jambes apparaît au haut de l’escadrin. Un type surgit… Un grand costaud… Un autre le suit. Je les regarde attentivement et, malgré l’obscurité envahissante, je reconnais dans le second l’homme aux cheveux gris.

Le premier, à contre-jour, a une silhouette qui me rappelle quelque chose… Brusquement, ça me revient : c’est le tueur de la nuit dernière, le mec qui a buté la standardiste et qui me canardait dans mon jardin… J’ai un petit frisson motivé par mon imagination. De se sentir entre les pattes d’un type qui a essayé de vous démolir, cela doit vachement développer les glandes du trouillomètre.

Le grand type allume un fanal de cuivre accroché au plafond.

Je m’aperçois qu’il a le crâne dépourvu de cheveux à l’arrière.

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