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Frédéric Dard: Bas les pattes !

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Frédéric Dard Bas les pattes !

Bas les pattes !: краткое содержание, описание и аннотация

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Vous me croirez si vous voudrez, comme dit mon éternel Bérurier, mais à Chicago, un flic français en mission officielle a beaucoup plus de problèmes avec la police locale qu'avec les gangsters ! Nulle part au monde, les poulets n'aiment qu'on vienne marcher sur leurs plates-bandes, mais aux États-Unis, c'est pire qu'ailleurs… Peut-être qu'ils craignent qu'on leur pique leur « enveloppe » au passage ! Halte-là !.. Pas touche !.. Bas les pattes !.. C'est notre affaire… BAS LES PATTES ! ils disent, les poulagas, et les durs répliquent « hands up ! », ce qui prouve que ce pays est bien celui des contradictions. Il n'y a que les gonzesses qui soient comme chez nous… Surtout les taxi-girls à qui j'ai eu affaire tout au cours de ma mission… Leur devise, à elles, ce serait plutôt « legs up », « jambes en l'air » si vous préférez.

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Je pense à Stumm, lequel m’a sauté sur le poil illico. Mazette, ils ont mis en place le dispositif numéro un.

— Vous n’êtes resté chez elle qu’une heure, fait-elle. Je croyais que les Français restaient beaucoup plus longtemps chez les jeunes femmes.

Je me fous en rogne.

— Vous verrez, lorsque j’irai chez vous !

Elle ne l’a pas volé. Du reste, ça la déconcerte un peu.

— Dites-moi, Cecilia, soyons sérieux. J’ai simplement voulu me rendre compte de la façon dont vivait une taxi-girl.

— Et c’est concluant ?

— Qui sait ?.. Autre chose : cette surveillance étroite dont les maisons de danse font l’objet, y’a-t-il longtemps que vous l’exercez ?

— Dès le deuxième meurtre… et elle n’a fait que se renforcer.

— Je ne vois pas comment, en ce cas, mon « compatriote » a pu commettre les cinq autres forfaits.

— Nous non plus ne le voyons pas.

— Il paraît que toutes les boîtes appartiennent à un consortium ?

— C’est exact.

— Et il paraît également que le consortium a à sa tête un certain Maresco ?

— Dites-moi, vous en avez appris des choses !

— Une heure bien employée, en compagnie d’une brunette. Et encore, je ne parle pas la langue du pays !

Là, je viens de marquer un point.

— Qui est ce Maresco ?

— Vous avez entendu parler d’Al Capone ?

— Je connais mal l’histoire des États-Unis, mais je sais qu’après La Fayette, c’est le gars qui a le plus fait parler de lui ici.

— Maresco a été comme qui dirait un de ses lieutenants.

— Bravo. Et, vis-à-vis de la police, quel rôle joue-t-il, actuellement ?

— Aucun. Il se tient…

— … Peinard ?

— C’est ça.

— Ça veut dire quoi ? Qu’il bande les yeux des flics avec des gros billets ?

— Ça veut dire ce que je vous dis : il se tient peinard. L’origine de sa fortune est plus que douteuse, mais la façon dont il la gère est régulière.

— Bon, bon… Où habite-t-il, cet honnête homme ?

— Pourquoi ?

— J’aimerais lui dire un petit bonjour.

Elle semble abasourdie.

— Quoi ! Vous voulez voir Maresco ?

— C’est pas le bon Dieu, non ?

— Ici, c’est beaucoup plus ! Pour le voir, on a une recommandation du gouverneur au moins et on demande audience deux mois à l’avance.

— Bon. Il habite où ?

— Kedzie Avenue, près de Garfield Park.

— Sa maison ne porte pas un numéro ?

— Peut-être, mais elle n’en a pas besoin, car tout le monde la connaît.

Elle ajoute :

— Vraiment, vous allez essayer de le voir ?

— Je vais le voir, Cecilia.

— Quelle idée !

— N’est-il pas le grand patron de toutes les filles mortes ?

— Si, dans un sens.

— Eh bien, c’est dans ce sens-là que je veux parler. Il a eu des réactions, Maresco, en voyant qu’on démolissait ses gambilleuses ?

— Il a offert une prime à qui découvrirait — ou permettrait de découvrir — l’assassin.

— Grosse ?

— Dix mille dollars.

— Hum ! C’est d’un bon patron, un pareil geste !

Je réfléchis afin de voir si je n’oublie rien. Mais non, je lui ai posé toutes les questions qui me titillaient la langue.

— Ça va, je vous laisse travailler, mon ange. Faites mes amitiés à Grane.

Elle prend un ton très nonchalant pour demander :

— Je vous vois, aujourd’hui ?

— Évidemment, dis-je. Il est bien entendu que vous m’invitez ce soir, à neuf heures, à prendre un drink chez vous. J’ai votre adresse !

Je raccroche sans lui laisser le temps de retrouver ses esprits.

CHAPITRE IV

«Maresco (bis) »

Kedzie Avenue est en plein cœur de la ville. J’avise un mec occupé à ramasser des débris de papier ou des épluchures de fruits qu’il jette dans une sorte de tonneau à roulettes.

— Hello ! Je lui lance, the Maresco House, please ?

Vous vous rendez compte combien mon anglais se perfectionne ? Du reste, il n’hésite pas un quart de seconde et me désigne une bicoque qui conviendrait parfaitement à M. Ford pour monter une succursale.

Un immense dais bleu, clouté d’étoiles d’or, orne l’entrée. De part et d’autre de la lourde, il y a deux portiers galonnés. M’est avis que si le Maresco ne se prend pas pour le président des Etats-Unis, il ne se prend pas non plus pour l’excrément qui décore la bordure du trottoir.

Je grimpe les marches du perron.

Les deux portiers, sans se consulter, se rapprochent, ce qui bloque net la lourde.

Je bigle les deux immenses épaules jointes. C’est ce qu’un prof de géographie appellerait une « frontière naturelle » !

L’un d’eux me pose une question. Sans doute me demande-t-il ce que je viens maquiller.

I veux voir Mr. Maresco !

Ils me dévisagent.

Alors, je gueule :

— Police ! En leur soufflant dans le nez à la façon de King-Kong.

Là, je les émeus un tantinet.

Le plus massif (tout en ronce de noyer !) me fait signe de le suivre. Nous pénétrons dans un hall au fond duquel un huissier en smoking, qui ressemble à un croupier, dit des trucs inaudibles dans un téléphone intérieur.

Lorsqu’il a raccroché, il nous dévisage sévèrement. Le portier baratine. Je laisse flotter les rubans.

I not speak english, dis-je modestement, après qu’il a jacté. I am a french policeman. I will, I want. M…, je veux voir Maresco, et au trot, remuez-vous ou je fais un malheur !

L’huissier ne bronche pas.

— Ask Nord 54–54, lieutenant Grane ! Fais-je sèchement.

J’écris le numéro de téléphone.

A la fin, l’huissier décroche son appareil intérieur et demande conseil à un mec.

Il me fait signe de m’asseoir sur une banquette couverte de satin bleu.

Je refuse et je me mets à faire les cent pas dans le hall. Cinq interminables minutes s’écoulent. L’huissier ne me perd pas des yeux.

De temps à autre, je me plante devant lui et je le renouche.

Comme j’ai l’œil américain, je ne mets pas longtemps à repérer la grosse bosse que forme son veston de smoking, du côté de l’aisselle gauche.

Ils ont de drôles de stylographes, les huissiers de Maresco, vous pouvez me croire. Des stylos de calibre 45, pour un mec qui est rangé des voitures, c’est assez cocasse ; il est vrai que nous sommes en Amérique, un bled où il ne faut s’étonner de rien. Enfin, le bignou grésille. Il décroche et grogne :

Hello !

Il écoute religieusement, secoue la tête, et raccroche.

This way, please ! Me jette-t-il.

Il me fait entrer dans un ascenseur qui ressemble à un salon. L’intérieur est tendu de peau de suède beige et une banquette bleue attend les postères fatigués.

Mais ça ne vaut pas le coup de s’asseoir, car ces vaches d’ascenseurs vont à des allures impressionnantes. Vous n’avez pas retiré votre doigt du bouton que déjà vous êtes arrivé.

Nous marchons sur un tapis moelleux comme une tranche de pudding et un zig costaud, vêtu d’un complet marron et cravaté de jaune, s’interpose. L’huissier me confie à lui. Le nouveau gnace mesure dans les deux mètres et, lui aussi, a le costard gonflé à gauche. Peut-être, après tout, qu’ils ont le cœur dilaté, dans la baraque.

Il garde son chapeau sur la tête et mâche de la « gum ». Voir encore une fois au cinéma de votre quartier !

Nous passons deux portes. Puis c’est un bureau comme je n’en ai encore jamais vu, même au ciné.

Si une bombe tombait sur le Palais des Sports, Bénaïm pourrait organiser ici ses réunions de boxe. Cette pièce tient toute la superficie de l’immeuble. D’immenses fenêtres l’éclairent largement. A l’extrémité, c’est arrangé en bar luxueux. Au milieu se trouve un meuble couvert de peau de suède — Maresco a dû faire un vœu ! — et cerné de fauteuils qui ressemblent à un troupeau d’éléphants.

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