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Frédéric Dard: Bas les pattes !

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Frédéric Dard Bas les pattes !

Bas les pattes !: краткое содержание, описание и аннотация

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Vous me croirez si vous voudrez, comme dit mon éternel Bérurier, mais à Chicago, un flic français en mission officielle a beaucoup plus de problèmes avec la police locale qu'avec les gangsters ! Nulle part au monde, les poulets n'aiment qu'on vienne marcher sur leurs plates-bandes, mais aux États-Unis, c'est pire qu'ailleurs… Peut-être qu'ils craignent qu'on leur pique leur « enveloppe » au passage ! Halte-là !.. Pas touche !.. Bas les pattes !.. C'est notre affaire… BAS LES PATTES ! ils disent, les poulagas, et les durs répliquent « hands up ! », ce qui prouve que ce pays est bien celui des contradictions. Il n'y a que les gonzesses qui soient comme chez nous… Surtout les taxi-girls à qui j'ai eu affaire tout au cours de ma mission… Leur devise, à elles, ce serait plutôt « legs up », « jambes en l'air » si vous préférez.

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— Police.

D’un geste qui ne manque pas d’élégance, il glisse sa main par l’ouverture de ma veste et palpe ma seringue.

— Hé ! Doucement ! Fais-je, comprenant la méprise. Moi aussi, je fais partie de la police. Je lui montre mes papiers.

— Téléphonez à Nord 54–54, les services de Grane vous confirmeront mes dires.

Son visage en forme de coupe-papier s’élargit un instant pour sourire.

I’m sorry, murmure-t-il. Navré, commissaire, mais je suis de faction ici pour l’histoire. On a déjà tué des filles de la maison.

Je fais claquer mes doigts.

Cecilia a marqué toutes les boîtes sur sa liste, y compris celles où le meurtrier s’est manifesté. Je me souviens en effet avoir lu le mot Cyro’s sur les rapports.

— Comment est morte la fille d’ici ?

— Dans la cabine téléphonique du hall.

— Très curieux… Étranglée, n’est-ce pas ?

— Oui.

— J’aimerais jeter un coup d’œil.

— Facile. Arrivez !

Je l’accompagne jusqu’à l’entrée. Là, le hall forme comme une équerre.

Il y a une seconde partie se terminant en cul-de-sac. Au fond de ce cul-de-sac se trouvent deux cabines téléphoniques. Entre l’entrée et les cabines, le vestiaire, puis les toilettes.

En somme, le gars était peinard pour étrangler la gonzesse, car les cabines sont en partie masquées par le vestiaire.

— Personne n’a vu la fille se diriger vers le téléphone ?

— La préposée du vestiaire. Mais elle ne sait pas si les gens qui passent devant elle se rendent au téléphone ou aux toilettes.

— Évidemment !

Je vois un écriteau sur la porte des toilettes : ladies.

— Les toilettes réservées aux hommes ne sont pas ici ?

— Non, dans l’autre partie du hall.

— Et la fille du vestiaire n’a pas remarqué d’homme de ce côté ? Cela doit pourtant attirer son attention. Peu de mâles doivent croiser dans le secteur réservé aux femmes.

— Elle n’a pas vu d’homme.

— Vous ne trouvez pas cela étrange ?

— Tout est étrange, dans cette histoire.

Je le regarde.

— En somme, en quoi consiste votre job, ici ?

— Les chefs ont décidé de poster un inspecteur parlant le français dans toutes les boîtes.

— Bonne précaution, ricané-je.

Je vais jusqu’aux cabines.

— Dans laquelle ?

— Droite…

La plus en retrait, bien entendu.

— Comment fonctionne le téléphone, ici ?

— On introduit des nickels dans la fente. La standardiste vous donne votre communication.

— La fille avait demandé un numéro ?

— Non. On a retrouvé son nickel par terre. Elle n’a pas eu le temps. Le type lui a sauté dessus.

— C’était risqué, dites…

— Très.

Je murmure pour moi tout seul :

— Il fallait que le gars soit drôlement pressé pour prendre un risque pareil. On l’a retrouvée à quelle heure, la souris ?

— Le lendemain matin. C’est le Noir qui fait le nettoiement.

— La mort remontait à quelle heure ?

— Une heure du matin.

— Et, entre une heure du matin et la fermeture, personne n’a téléphoné ?

Il me regarde, perplexe.

— Certainement pas, fait-il.

— Certainement pas, ou non ? Il y a un distinguo entre les deux.

— Si quelqu’un avait téléphoné, il aurait découvert le cadavre et donné l’alerte.

— La standardiste doit tenir une comptabilité des appels ; c’est du moins ainsi que cela se passe en France.

— Aux États-Unis également.

— O.K. ! Il ne reste qu’à lui demander la liste et l’heure des demandes émanant de cette cabine le… Au fait, quand a été butée la poule ?..

— La quoi ?

— La petite.

— Samedi dernier.

— C’est donc la dernière de la liste ?

— Oui.

— Tiens ! Vous m’accompagnez jusqu’au standard ? Il hésite.

— Oui.

Il rafle son chapeau au vestiaire où on lui a réservé un petit coin spécial.

— Suivez-moi ! ordonne-t-il.

Mais je ne bouge pas. Je suis contre l’espèce de comptoir de velours du vestiaire et je regarde en direction des cabines. On voit très bien celles-ci. Il faut être plus que téméraire pour attaquer quelqu’un dans de pareilles circonstances.

A vrai dire, la chose me semble pratiquement irréalisable. Une femme ne se laisse pas étrangler sans ruer ou crier, et il est difficile de saisir convenablement ledit quelqu’un dans un endroit aussi exigu.

— A quoi pensez-vous ? me demande mon compagnon.

— Au meurtre, bien sûr ! Monsieur heu…

— Stumm !

— Monsieur Stumm. Un drôle de meurtre !..

Nous sortons. On tourne le coin de la rue et, deux blocks plus loin, nous tombons sur un bâtiment où il y a écrit en gros : Central Post Office.

Stumm se repère là en habitué. Des couloirs, des ascenseurs. Nous débouchons dans une salle immense où une tinée de gonzesses jactent devant les tableaux lumineux hérissés de fiches.

Il va droit à l’une d’elles.

Puis il me fait signe.

Je l’écoute bafouiller, ne saisissant pas le centième de ce qu’il bonnit.

Ensuite, il file à un bureau marqué « Private », juste comme dans le filin policier made in Hollywood qu’on projette dans votre quartier. Là, un vieux crabe boit le contenu d’une bouteille thermos en faisant de petits effets de langue.

Les deux zigs parlent un bout de temps, puis le vieux crabe commence à farfouiller dans un immense classeur.

Il en extrait des piles de feuillets couvertes de papier gommé sur lesquelles sont inscrites des abréviations à la machine.

Et je te discute le bout de gras. Et je te pousse des exclamations.

A la fin, Stumm se tourne vers mégnace :

— Il y a eu quatorze appels entre une heure et deux heures, depuis le Cyro’s.

Il paraît tout contrit.

Moi, je mouille, vous pensez…

— Tiens, fais-je, je croyais que vous étiez des phénix, dans la police américaine. En France, le F.B.I. et le reste, on en consomme autant que la pénicilline !

Il est penaud pour toute la police des U.S.A., Stumm. Il en bave des ronds de galure.

Nous sortons.

— Il faudrait donc conclure que ces quatorze appels sont partis de la même cabine ? Hum ! Ce serait assez bizarre.

Il ne me répond pas.

Nous marchons en silence. La nuit devient plus fraîche, plus venteuse.

— Il y a peut-être eu erreur quant à l’heure du décès, fait-il enfin. Peut-être la fille n’est-elle morte que juste avant la fermeture ?

— Pendant la ruée du populo sur le vestiaire ? Évidemment, ça paraît invraisemblable.

Il hausse les épaules.

— C’est bon, fais-je, on se reverra un de ces quatre. Inutile de raconter tout ça à vos supérieurs, vieux, je me charge de l’affaire.

Il a un signe de tête affirmatif.

Je bigle ma montre que j’ai réglée sur l’heure de Chicago, because les fuseaux horaires. Vous avez dû entraver ça à l’école. Non ? C’est vrai que vous n’êtes qu’un beau ramassis de cancres !

Une heure moins des…

J’ai le temps d’aller me jeter quelques centilitres de whisky dans un troquet convenable, en attendant l’heure de mon rendez-vous.

Croyez-moi ou ne me croyez pas, mais je reprends espoir. Je me dis que, vue d’ici, la voie lactée est la même à peu de chose près et que mon étoile continue d’y briller.

En tout cas, la matière grise fonctionne toujours au petit poil.

C’est l’essentiel. Non ?

CHAPITRE III

«Maresco »

Un Noir a trouvé une souris morte dans la cabine téléphonique au petit jour. Elle était morte dans la nuit.

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