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Frédéric Dard: Du mouron à se faire

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Du mouron à se faire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1955, ISBN: 2– 266– 10925– 1, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Du mouron à se faire

Du mouron à se faire: краткое содержание, описание и аннотация

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Cette histoire a commencé très bizarrement. Depuis une quinzaine, je me faisais tarter à Liège, dans l'attente d'éventuels espions qui devaient passer par là. Pourtant, j'adore cette ville au charme provincial, mais franchement, quinze jours sans action… Ça me devient vite insupportable. Et puis un matin, alors que j'étais encore dans ma chambre d'hôtel, mon attention a été sollicitée par un curieux éclat lumineux. Je me suis approché par le balcon de la chambre voisine, et là j'ai vu le spectacle le plus insolite de ma vie. N'allez pas imaginer du gaulois…, du paillard…, du pomo… Pas du tout. Il y avait dans la pièce un brave monsieur occupé à fourrer des fruits confits avec des…diamants ! Quelques heures plus tard, je l'ai revu, le type. Mais je n'ai pas eu l'occasion de lui poser des questions, vu qu'il était en train de tomber du sixième étage dans une cage d'ascenseur…

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J’obéis et j’ai la surprise de découvrir une minuscule photographie collée contre l’envers du boîtier. L’image est grande à peu près comme le quart d’un timbre-poste et vous me croirez si vous voulez, mais il m’est impossible de définir ce qu’elle représente. Comme pourtant tout évoque quelque chose à nos esprits affûtés, j’ai l’impression qu’il s’agit de la photo d’une peau de panthère. Cela représente des taches inégales mais régulièrement disposées.

Je regarde Robierre.

— Quès aco ?

Il puise une loupe dans le même tiroir d’où il a déjà sorti la montre. Il me la tend.

Je regarde à travers le verre bombé, mais ça grossit le document sans le préciser. Il m’est toujours impossible de me prononcer sur la nature de ces motifs.

Cela fait penser à ces devinettes photographiques qu’on trouve dans des baveux comme Consternation, vous voyez ce que je veux dire ? On voit un gros truc rond et pâle et on vous demande s’il s’agit de la lune à son premier quartier, d’un gros plan de feu le roi Farouk ou des fesses de Bardot.

Je continue bêtement à penser : peau de panthère.

— Qu’en dites-vous, Robierre ?

Il hausse les épaules.

— Rien…

— Que représente cette minuscule photo, d’après vous ?

— Ne serait-ce pas un grossissement de bactéries ?

Tiens, il m’ouvre des horizons, le rouquin. Je bigle. En effet, ça pourrait être des microbes. Ou bien une famille de ténias en vacances.

— Très curieux !.. Cette photo devait présenter un grand intérêt pour qu’il la colle dans sa montre…

— Il me semble…

— Vous l’avez montrée au laboratoire ?

— Pas encore. Je vais à Bruxelles en fin de journée et je la confierai au professeur Broossak, un excellent technicien.

— Dites donc, pour un fils de famille honorable, il avait de drôles de combines, votre Van Boren.

Robierre fait un signe vague. Et il n’est pas au courant des fruits confits !

— Vous avez prévenu la maison Optika ?

— Oui, j’ai téléphoné…

— Alors ?

— Là encore nous trouvons quelque chose d’insolite.

— C’est-à-dire ?

— Van Boren avait quitté la maison depuis quinze jours.

— Renvoi ?

— Démission.

Voilà un mot qui me rappelle quelque chose. Si le Vieux connaissait l’affaire, je gage qu’il s’en masserait la coquille ! Chaque fois qu’il est excité, il a ce mouvement caractéristique pour sa coupole.

Je prends congé de Robierre.

— Vous restez ici longtemps ? demande-t-il.

— Non ; de toute façon, je pars demain soir, je suis attendu à la grande taule !

Il sourit.

— Vous ne chômez guère, hein ?

Je lui sers l’un des proverbes préférés de Félicie :

— Le travail c’est la santé !

Sur ces bonnes paroles, je m’emmène balader avec, dans la citrouille, un mystère de plus !

CHAPITRE VI

Ô RAGE !

Comme l’a dit un grand philosophe : trois heures de l’après-midi, c’est l’heure critique de la journée. C’est l’instant où il est trop tard pour assister à la première séance de cinéma et trop tôt pour aller à la seconde.

Or il est trois heures pile, n’importe quelle honnête pendule vous le dira, lorsque je quitte la P.J.

Le soleil est toujours en plein turbin et les Liégeois en pleine euphorie… Je descends la large voie encombrée par les tramways et les bagnoles qui constitue l’épine dorsale de la ville. Parvenu devant le journal La Meuse, je lèche les vitrines où sont « punaisées » des photos d’actualité locale. Les « Compagnons de la Chanson », une reprise de la Main du Masseur au Théâtre municipal, un chien décoré, une élection de Miss Bière brune ; des gens examinent les images avec intérêt.

Ces photos me font penser à celle que je viens de regarder à la loupe. Une photo a pour mission de donner une fidèle reproduction d’objets, de gens, d’animaux ou de paysages… Alors pourquoi ce minuscule cliché incohérent ?

Van Boren travaillait dans une maison d’appareils photographiques. Il y a certainement une parenté entre la photo et la digne maison Optika de Cologne (à laquelle, du reste, Jef, ce bon Jef, avait cessé d’appartenir). Sa femme ignorait cette démission. Alors ? Que fichait-il, mon Van Boren, dans un hôtel, près de chez lui, avec ses fruits confits, ses diamants, sa photo lilliputienne ?

L’hôtel !

C’est de là que tout est parti, en ce qui concerne du moins mon intervention. Robierre a semblé ignorer que son « client » y soit descendu. Peut-être les bagages du mort m’apprendront-ils des choses ? Qui sait ?

Je retourne à cet établissement honorable où j’ai passé des heures d’ennui considérable. Le préposé ouvre grandes ses gobilles en me voyant.

— Monsieur n’est pas… ?

— Non, je ne suis pas… Ces trains ont le tort de partir à l’heure, j’ai raté le mien et je crois qu’en fin de compte je vais prolonger mon séjour de vingt-quatre heures.

— Tout à votre disposition, monsieur !

— Voici mon bulletin de consigne, vous serez gentil de faire prendre ma valoche à la gare.

— Tout de suite, monsieur…

— Ma chambre est toujours libre ? Puisque j’y suis habitué, j’aimerais la conserver.

— Mais certainement…

Je lui passe un royal pourliche et, au moment de décrocher ma clé, je laisse tomber un billet de cent points. Nature, le mecton plonge.

Lorsque vous voulez voir un gnace se plier le pébroque, vous n’avez qu’à semer de l’artiche, l’effet est instantané et miraculeux ! Le temps de dire ouf ! et votre vis-à-vis est à quatre pattes.

J’en profite pour griffer la clé du 26, car tel était mon plan, mais je tombe sur un os, c’est-à-dire sur un crochet nu. Pas de clé.

Là, je suis déçu ! Je sais que Van Boren n’a pas emporté la chiave et que, d’autre part, la direction de l’hôtel ne peut être encore au courant de son décès…

L’employé me tend mon bifton.

— Merci, lui dis-je, je suis manche comme tout…

Je questionne, sournois.

— M. Van Boren n’est pas là ?

Vous parlez d’une question à la con !

S’il me répondait que oui, je ferais une vraie gueule. De quoi faire avorter une femelle crocodile.

Il ne me répond pas que oui mais peu s’en faut.

— M. Van Boren vient de quitter l’hôtel, dit-il.

J’en ai l’estomac qui se retourne comme un vieux parapluie lorsque souffle le sirocco.

Vient de partir ? je balbutie.

Dans ma Ford intérieure (comme ne manque pas de placer Bérurier), je pense que le gnace n’a pas une notion exacte du temps. Pour lui qui se fait tartir derrière son rade verni, le matin c’est presque encore le présent, voilà pourquoi il a dit « vient de… ». Ce vient de qui m’a fait trembloter la gamberge.

— A l’instant, dit le préposé. Il m’a téléphoné voici une heure qu’il devait partir et il a envoyé quelqu’un pour régler sa note et chercher ses valises.

Bon, tout s’éclaire comme dans un studio au moment où on va tourner la scène des illuminations.

Des mecs s’intéressaient aux bagages de Van Boren… Qu’y cherchaient-ils ? Les diams ? C’est probable…

— Comment était la personne qui est venue récupérer les colis ?

L’employé de l’hôtel paraît un peu surpris par mes questions. L’intérêt que je manifeste brusquement pour mon ex-voisin de chambre le trouble et même l’inquiète un tantinet.

J’y vais de ma grande tirade, celle qui fait dresser les cheveux sur la tête d’Armand Salacrou.

Furtivement je lui montre ma carte de police et je lui glisse dans la pogne le ticket de cent balles que j’ai laissé choir tout à l’heure.

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