Janet Evanovich - Deux fois n’est pas coutume

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Deux fois n’est pas coutume: краткое содержание, описание и аннотация

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Stéphanie Plum est chasseuse de prime. Sa spécialité : ramener les libérés sous caution récalcitrants au tribunal. Un job sans grande surprise, sauf quand il s'agit de mettre la main sur Kenny Mancuso. Un vrai coriace trempé dans une affaire de trafic d'armes, qui passe son temps à découper des cadavres et à envoyer les morceaux à Stéphanie. Sans compter les quarante cercueils disparus d'une entreprise de pompes funèbres. Un vrai casse-tête. Évidemment, tout irait mieux si Morelli, flic et pot de colle, n'était pas toujours pendu à ses basques. Heureusement, Stéphanie à une grand-mère qui s'y connaît en flingues et en salons funéraires.

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J’avais un message de Mary Lou. « Alors, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu t’es mise à la colle avec Kevin Costner pour que tu n’aies plus le temps de m’appeler ? »

Je tombai mon blouson et composai le numéro de Mary Lou.

— J’ai été très occupée, lui dis-je. Et pas avec Kevin Costner.

— Alors, avec qui ?

— Avec Joe Morelli, pour commencer.

— Encore mieux.

— Ce n’est pas ce que tu crois. Je cours après Kenny Mancuso, et la chance n’est pas de mon côté.

— Tu me sembles déprimée. Tu devrais aller te faire manucurer.

— J’en viens. Et ça ne m’a pas été d’un grand secours.

— Alors, il n’y a plus qu’une solution.

— Aller faire du shopping ?

— Absolument ! Je te retrouve à sept heures au Quaker Bridge. Chez Macy, le chausseur.

A mon arrivée, Mary Lou était déjà dans les chaussures jusqu’au cou.

— Comment tu les trouves ? me demanda-t-elle, faisant une pirouette en bottines noires à talons aiguilles.

Mary Lou, un mètre soixante, est solidement charpentée. Elle a une abondante tignasse, rousse cette semaine, et un faible pour les énormes anneaux aux oreilles et le look humide en matière de rouge à lèvres. Elle est mariée et heureuse en ménage depuis six ans, et mère de deux bambins. J’aime beaucoup ses gosses, mais pour l’instant je me contente de mon hamster. Avec lui, au moins, pas de couches à changer.

— J’ai l’impression de les avoir déjà vues quelque part, lui dis-je. Ah oui, aux pieds de la fée Carabosse.

— Tu n’aimes pas ?

— C’est pour une occasion spéciale ?

— Le Nouvel An.

— Quoi, pas de paillettes ?

— Tu devrais t’en acheter une paire, me dit-elle. Le modèle est sexy.

— Ce n’est pas de chaussures dont j’ai besoin, mais de jumelles à infrarouge. Tu crois que je peux en trouver par ici ?

— Obondieu, s’exclama Mary Lou, brandissant une paire de chaussures en daim mauve à semelle compensée. Regarde celles-là ! Elles sont faites pour toi.

— Je n’ai pas assez d’argent. J’attends un chèque.

— On pourrait les voler.

— Je ne m’amuse plus à ça.

— Depuis quand ?

— Belle lurette. De toute façon, je n’ai jamais volé de gros trucs. Sauf la fois où on avait piqué des chewing-gums chez Sal parce qu’on ne pouvait pas le voir.

— Et le blouson à l’Armée du salut ?

— C’était le mien !

Quand j’avais quatorze ans, ma mère avait donné mon blouson en jean préféré à l’Armée du salut, et Mary Lou et moi étions allées le récupérer. J’avais raconté à ma mère que je leur avais racheté, mais en réalité, nous l’avions volé à l’étalage.

— Essaie-les au moins, me dit Mary Lou.

Elle accrocha une vendeuse au passage.

— Ce modèle en trente-huit, s’il vous plaît.

— Je n’ai pas envie de m’acheter des chaussures, lui redis-je. Il me faut tout autre chose. Il me faut un nouveau revolver. Joyce Barnhardt en a un plus gros que le mien.

— Ah, tu m’en diras tant !

Je m’assis et délaçai mes Doc Martens.

— Je l’ai vue chez Clara cet après-midi. J’ai failli l’étrangler.

— Elle t’a rendu service. Ton ex-mari était un abruti.

— C’est une garce.

— Elle travaille ici, tu sais. Au rayon cosmétiques. Je l’ai vue faire un maquillage quand je suis arrivée. Sur une vieille qui ressemblait à Lily Munster.

Je pris les chaussures des mains de la vendeuse et les passai aux pieds.

— Elles sont super, non ? fit Mary Lou.

— Oui, mais elles ne me serviront pas à grand-chose pour tirer sur quelqu’un.

— De toute façon, tu n’as jamais tiré sur personne. Bon, oui, sauf une fois peut-être.

— Tu crois que Joyce Barnhardt porte des chaussures mauves ?

— Il se trouve que je sais qu’elle chausse du quarante-cinq et qu’elle aurait l’air d’une grosse vache dans des chaussures pareilles.

Je marchai jusqu’au miroir au bout du rayon et admirai le résultat. Tu vas voir ce que tu vas voir, Joyce Barnhardt.

Je me retournai pour juger de l’effet de dos et me cognai à Kenny Mancuso.

Me serrant les bras d’une poigne de fer, il me plaqua contre sa poitrine.

— Surprise de me voir ?

Je restai sans voix.

— Tu commences vraiment à me faire chier, me dit-il. Tu crois peut-être que je ne t’ai pas vue tournicoter autour de chez Julia ? Tu crois peut-être que je ne sais pas que tu lui as dit que je baisais avec Denise Barkolowsky ?

Il me secoua comme un prunier. J’en claquai des dents.

— Et maintenant tu as passé ton petit marché avec Spiro, c’est ça, hein ? Vous vous croyez malins tous les deux.

— Tu ferais mieux d’accepter de me suivre au tribunal, lui dis-je. Si Vinnie lance un autre chasseur de primes à tes trousses, il se pourrait bien qu’il prenne moins de gants que moi.

— On ne t’a pas raconté ? Je suis spécial, moi. Je ne ressens pas la douleur, moi. Si ça se trouve, je suis immortel, moi !

Il ne manquerait plus que ça.

Il fit un geste de la main. Un couteau apparut entre ses doigts.

— Je n’arrête pas de t’envoyer des messages, mais tu n’écoutes pas, me dit-il. Je devrais peut-être te trancher l’oreille, ça attirerait ton attention ?

— Tu ne me fais pas peur. Tu es un lâche. Tu n’es même pas capable de te présenter devant un juge.

J’avais déjà essayé cette ruse sur des Défauts de Comparution belliqueux, avec succès.

— Mais si, je te fais peur, fit Kenny. Je suis effrayant comme gars, moi.

La lame du couteau jaillit comme l’éclair et lacéra ma manche.

— Et maintenant, à ton oreille, dit Kenny, s’accrochant à mon blouson.

Mon sac et tout mon nécessaire de chasseuse de primes était sur le siège à côté de Mary Lou, aussi je fis ce que toute femme normalement constituée et non armée ferait. J’ouvris la bouche et poussai un cri strident, désarçonnant suffisamment Kenny pour qu’il rate son but et ne me coupe qu’une mèche de cheveux, épargnant mon oreille.

— Bon sang, fit Kenny. Fais chier !

Il me poussa violemment et je m’écroulai dans un étalage de chaussures. Il fit un bond en arrière et détala comme un lapin.

Je me relevai tant bien que mal et m’élançai à sa poursuite à travers les rayons sacs à mains et vêtements Junior, mue par une poussée d’adrénaline et une chute de bon sens. J’entendais Mary Lou et la vendeuse du rayon chaussures qui me couraient après. Je maudissais Kenny et ces satanées chaussures à semelles compensées qui n’étaient pas faites pour les courses-poursuites quand, au tournant du rayon cosmétiques, je me cognai à une vieille dame qui faillit tomber à la renverse.

— Hou là ! m’écriai-je. Excusez-moi !

— Fonce ! me cria Mary Lou du rayon Junior. Rattrape ce salaud !

Je me détachai de la vieille dame, m’élançai et pris de plein fouet deux autres femmes, dont Joyce Barnhardt dans sa blouse maison. On tomba toutes en tas par terre, poussant des cris et battant l’air de nos bras.

Mary Lou et la vendeuse du rayon chaussures arrivèrent sur les lieux et tentèrent de séparer ce petit monde et, dans la confusion, Mary Lou donna un coup de pied dans le genou de Joyce. Celle-ci roula sur le côté, hurlant de douleur, tandis que la vendeuse de chaussures m’aidait promptement à me remettre debout.

Je cherchai Kenny des yeux, mais évidemment il avait disparu.

— Bordel de merde ! s’écria Mary Lou. C’était Kenny Mancuso ?

Je fis oui de la tête, à bout de souffle.

— Qu’est-ce qu’il t’a dit ?

— Il m’a demandé si je voulais sortir avec lui. Il a craqué sur les chaussures.

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