Frédéric Dard - Les prédictions de Nostrabérus

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Les prédictions de Nostrabérus: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu sais qu'il se passe des drôles de choses en Suède ?
Viens-y avec moi, tu verras !
Tu verras ce que t'as encore jamais vu.
Tu verras : des merderies modèles, des partouzes géantes, des mariages d'hommes, que sais-je ?…
Tu crois que c'est à cause du froid que les frangines de là-bas ont le réchaud incandescent, toi ?
Et ce serait les brunes nordiques qui refileraient à Béru ce don de double vue ?
Je le savais déjà voyeur, le Gros.
Pas mal voyou, aussi, dans son genre.
Mais voyant, alors ça, je te jure !
Viens te rendre compte comme les petites Suédoises s'enflamment facilement.
Suffit de savoir les frotter !
Viens, je te dis !

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— Naturellement.

— On a semblé vous croire ?

— Ils avaient plutôt tendance à ricaner, ces abrutis. Vous savez comment sont les flics ? Des bœufs !

Un brutal ferraillage de Master Béru la rappelle à l’ordre établi. Elle en geint d’exquise souffrance.

— Je te vas prouver qu’a des bœufs qui valent des taureaux, espèce de greluse, enrage cet homme de bien, piqué au vif et aux roustons par le sarcasme.

Et alors, tu me croiras comme tu pourras, mais il part dans l’inattendu, Big Man. Le jamais vu. Le nord Europe, ça lui chamboule les mœurs. Il devient terrible dans son numéro d’ébarbage, Bérurier Alexandre-Benoît. Une espèce de férocité amoureuse le saisit.

V’là qu’il s’arrime des deux paluches, toutes griffes dehors, aux solides meubles de la gausseuse. Il place une poussée noire de sa zone d’influence dans le collimateur à moustaches d’Eleska. Son rush-rut est tel qu’elle fait un pas en avant. Béru suit. Il suit tellement vite qu’il pousse toujours. Elle veut se dérober au boutoir, alors elle accélère : sans résultat, car Béru va plus vite qu’elle. C’est une course éperdue à travers le vaste hall. Ils courent à quatre jambes, comme deux pianistes pianotent à quatre mains. L’on dirait un animal fabuleux, préhistorique. La licorne d’abondance et l’otorhinocéros, fable.

Les partouzeurs interrompent leurs jeux de l’amour et du falzard pour visionner. Un qui embroquait le pot d’échappement de sa Lamborghini veut se redresser d’une détente pour rien perdre du spectacle, mais, ce faisant, il se tranche Coquette au ras des frangines et se met à pleurer parce qu’il va devoir désormais faire pipi dans sa cuiller à soupe.

Le Gros gagne de plus en plus de terrain. Il a forcé son avance d’au moins cinq centimètres depuis leur départ arrêté. S’il continue de s’engouffrer, il finira par disparaître à l’intérieur d’Eleska, c’est fatal ! Heureusement, la madame Cétesky dans sa folle panique, emplâtre la caravane d’une famille anglaise qui était venue ici avant tout le monde pour campinger. Mister Smith, en pyjama, lisait le Daily Kescent sous la véranda de sa remorque, tandis que sa grognace achevait sa vaisselle après s’être mis ses bigoudis chauffants. Les babies roupillent dans les tiroirs de la commode. L’impact les réveille. Y a un trou dans le contreplaqué de la roulotte. La tête affolée d’Eleska s’y encastre.

Alors, Béru, le sensoriel lui échappant, consécutivement à ce brutal arrêt, lâche la fesse droite de l’aimable personne et lui file une claque à en provoquer un hématome de Savoie sur le baigneur, en bramant :

— Chat !

Je tends un piège qui, faute de mieux, révèle les dons occultes d’Alexandre-Benoît Bérurier

Dans la pénombre de ma chambre aux rideaux minutieusement tirés, la visionneuse projette sur le mur tendu de papier bis une diapo agrandie jusqu’à la limite de la netteté du sieur Borg Borïgm.

On contemple le fugitif avec une attention tellement soutenue que l’image nous fait l’effet d’un oignon.

On est parvenu, grâce à une intervention d’Eggkarte auprès d’un journaliste de ses amis (elle semble en posséder beaucoup) à se procurer une série de clichés du meurtrier.

— Faut qu’on se le retapisse bien dans l’intime de la rétine, conseille le Mammouth. Tu parles qu’il a dû se bricoler la devanture, Césarin. Donc, attachons-nous pas à sa couleur de poils, même à ses poils tout court, des fois qu’y s’ serait scalpé la tignasse. L’oreille et le pif, mec. V’là l’important !

Il récite son bréviaire du parfait petit poulardin, Béru. Un manuel vivant !

— S’il aurait une quéconque malformation, ce serait l’aubaine, poursuit-il. La bricole ingommable, genre cicatrice. Ou bien un œil vérat, tu sais : un bleu, un noir ?

— Bouge pas ! m’exclamé-je.

Je mate un point précis du visage surdimensionné, puis j’actionne le contacteur de la visionneuse. A présent, nous obtenons un Borïgm de profil droit.

— Je la tiens, la petite anomalie providentielle, vieux gamin !

— Quelle est t’est-ce ?

De la pointe de mon stylo je désigne le nez de notre « client ».

— Regarde, sa cloison nasale ne descend pas au niveau des narines, si bien que, de profil, son nez ressemble un peu à un bec.

— C’est effectif, Gars, reconnaît mon julot. Et pour apporter ma petite tribulation à la chose, je te prie de remarquer une deuxième anomalie. A moins que ça vinsse d’une connerie du laboratoire de photo, on dirait qu’il a une petite tache de picrate sur le zob de l’oreille droite. Grande comme une pièce de cinq centimes, tu mords ?

Avant de répondre, je projette les autres photographies. Le Mastar a raison. A peine discernable, cette tache, mais réelle. Une espèce de surcoloration de la peau, à cet endroit de l’oreille elle est rose vif sur rose pâle.

— On est paré pour la manœuvre, certifie mon collaborateur.

Il rallume. Sa main avide s’empare d’un grand quotidien étalé sur le canapé. A la une, occupant deux colonnes, pimpante, la photo du cher homme. Le cliché le représente tenant sa tête entre ses deux mains, ce qui donne plus d’ampleur à ses bajoues. Son regard perdu dans le vague ne semble plus lui appartenir.

— Dommage qu’y soye pas imprimé en français, déplore Alexandre-Benoît, ça finirait d’en foutre plein les carreaux à ma Berthe quand je rentrerai au pesage. Enfin j’ai pris note du titre et du résumé dont cette charmante Eggkarte a bien voulu m’établir.

Il extirpe de son innommable hotte à déchets un papier déjà froissé, contusionné, souillé, et dont on s’étonne qu’il ne couronne pas un colombin de belle venue.

Il lit :

« Nostrabérus, le plus grand voyant français de tous les temps.

« Son pouvoir au cul est prodigieux. Il a prédit par acte notarié : l’assassinat du président Kennedy, la retraite du général de Gaulle, les événements chiliens, l’affaire du Watergate, l’indigestion de moules de Jean Gabin et le quatrième « top » de Lip.

« Pour la première fois en Suède, cautionné par San-Antonio, le nouveau prix Nobel de littérature.

« Le fameux devin fera une série de consultations gratuites dans les principales villes de notre pays. D’ores et déjà, il nous annonce : moins de zéro degré cet hiver, du verglas dans le nord du pays, une série de jambes cassées, un accident d’autocar, une diminution du pouvoir d’achat.

— Tu sais pas, me murmure le Gros d’un ton noyé.

— Dis !

— J’ sus t’ému.

M. Téquïst, le père d’Eggkarte, est un grand gentleman aux cheveux d’argent, au visage couleur de brique réfractaire sillonné de minces rides aristocratiques.

— Monsieur, me dit-il, en deux jours, vous avez fait davantage pour la réputation de mon établissement que les trois générations de Téquïst qui m’y ont précédé.

Et, me prenant par le bras, il me désigne une queue de deux cents mètres enroulée autour du bâtiment, comme un boa de plumes au cou d’une danseuse des Folies-Bergère.

— J’ai vu, dis-je, effectivement, c’est un grand succès.

Tu parles que j’ai vu. Depuis le matin, j’arpente la queue inlassablement, scrutant chaque visage, qu’il soit d’homme ou de femme avec une acuité d’aigle. Mais je n’ai rien aperçu qui ressemble à Borg Borïgm, l’insaisissable.

Avec un esprit d’à-propos qui en dit long sur ses qualités de gestionnaire, M. Téquïst a mis la file d’attente en exploitation, faisant vendre des boissons chaudes par des serveurs, louant des chaises pliantes, prélevant un droit d’accès au mage pour l’amortissement de sa moquette piétinée.

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