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Frédéric Dard: Dis bonjour à la dame

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Dis bonjour à la dame» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1975, ISBN: 2-266-10907-3, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Dis bonjour à la dame

Dis bonjour à la dame: краткое содержание, описание и аннотация

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Bon, que je te dise… Tu vas trouver relatée ici la première affaire de la « Paris Détective Agency » que je dirige avec le brio dont tu me sais capable. Et cette première affaire, c'est pas la première venue, espère ! A cause de toutes les amazones qui la composent, moi, franchement, j'ai cru devenir chèvre. Ou plutôt bouc, ce qui est davantage dans mes emplois. Avec les frangines, tu sais jamais où tu en es. D'autant que cette fois-ci, je suis tombé sur un lot de luronnes qui ont des choses au chose (ne serait-ce que les miennes !). Tu vas voir ces Jeanne d'Arc, mon neveu, vérolières et ignifugées ! Pour reconnaître le bon grain de l' ivresse, dans un pareil cheptel, faut le télescope géant du mont Palomar. Et surtout pas craindre l'insomnie. Heureusement que Béru et Pinuche sont là pour me tenir la chandelle par les deux bouts !

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Elle rechigne qu’on soit deux, la mère. Et aussi que Bérurier pue le flic et l’étable. Faut lui voir arrondir la bouche pour formuler un hostile :

— Vous désirez, messieurs ?

— Ce serait pour un massage de prostate, blague l’Incorrigible.

— Je vous en prie ! fait la Marilyn enrouée.

Moi, pas fou, j’ai conservé ma brème policière. La produis séance à la tenancière.

— Je suis en règle ! elle objecte.

— Je n’en doute pas, ma bonne dame.

Et d’entrer en l’écartant d’un geste souple mais ferme, comme t’écartes le rideau de perles pour pénétrer dans le troquet à Titin.

Nous voici dans une vaste pièce, très fraîche, très agréable, avec des canapés modernes et des sous-verres consacrés à la flore alpestre. Deux dames en jupe et pull, d’exquis maintien, s’activent en devisant, l’une sur une broderie d’inspiration hongroise, l’autre sur un jeu de cartes dont elle attend qu’il lui fournisse les grandes lignes de son futur.

Elles abandonnent leurs occupations en nous voyant débouler dans l’appartement, nous sourient, mais avec mesure. Pas du tout le côté : « Tu viens, chéri ? ». On se sent tout de suite en présence de personnes bien élevées, pour qui accorder l’usage de son cul en échange d’espèces sonnantes n’est pas chose trébuchante.

Un regard de la dame en blouse blanche les renseigne : nous sommes des poulets. Elles nous saluent brièvement et se rassoient.

— Ecoutez, messieurs… attaque notre bonne Angèle.

Je la jugule de ma dextre placée à la verticale entre nous.

— Non : vous allez, vous, écouter, madame.

Bérurier, à qui personne ne fera jamais perdre ses manières de soudard, ouvre les portes à la ronde. Les pièces voisines sont désertes. Il désigne la tireuse de cartes, une gentille personne bien prise, comme on dit (et pour elle, tu parles si c’est vrai !).

— Du temps que tu causes avec maâme, j’ pourrais mettre à profit pour déguster cette colombe ? implore le cher Goret.

Je feins de ne pas avoir entendu la question afin de ne pas y apporter de réponse. Prenant mon silence pour un assentiment — et comme il a raison ! — il fait claquer ses doigts.

— C’est cent cinquante francs ! prévient la jeune femme convoitée.

— J’ sus flic, répond Béru.

— Pas une raison pour qu’on majore les tarifs, répond l’autre sans s’émouvoir.

Il en est cisaillé, le Formide.

— Dis, ma gosse, t’as le valseur prétentieux, déclare-t-il enfin. Bon, d’ac, t’as du volume et une gentille frime, mais réclamer quinze tickets pour te laisser bilboquer le fouinozoff, c’est de l’abus, môme. Un manque d’esprit réaliss à une époque qu’on récesse à tout crin. Quoi, merde, tu vas pas me dire que t’as des frais d’entretien ! De l’eau chaude et un savon, c’est pas féroce : comme frais généraux ! Et c’est pas, non plus, le temps perdu, qui va loin pour c’qu’est de l’immobilisation du matériel. Moi, en cinq minutes, inclus le tombage du calbute, je te joue à l’aise d’Eden. Un cul neuf, c’t’un gain de temps. Tu déclenches l’alarme illico. Y a que sur les baigneurs de l’habitude que t’étales, que tu rêvasses à aut’ chose. Quand l’aut’ chose t’arrive, tu peux pas promener Popaul dans les langueurs. Il s’emballe aussi sec, le gredin.

— Cent cinquante francs, obstine la gueuse, insensible à l’exposé. On ne discute pas.

Comprenant qu’il n’obtiendra aucun rabais, Béru soupire et demande à Mme Angèle :

— Vous prenez les chèques ?

— C’est, pour vous entretenir d’un de vos clients, madame Angèle, annoncé-je, en accompagnant d’un sourire large de trente-trois centimètres, stéréo.

— Si je parlais de mes clients, il y a belle lurette que ma boîte serait fermée, répond la chère femme.

— Les silences ne sont pas toujours d’or, il en est d’empoisonnés.

Sa moue dubitative m’informe qu’elle jouit d’un condé à toute épreuve. Seulement, moi, tu me connais ? j’aime qu’on me prenne au sérieux, et ceux qui ont tendance à me prendre pour une noisette véreuse s’en repentent toujours.

Je la prends, non a rebrousse-poil, car ceux de son pétard usagé doivent ressembler à un paillasson de concierge d’immeuble pauvre, mais à rebours, comme le faisait le cher Napoléon avant d’être baisé en levrette par Blücher.

— Le pédégé des conserves a perdu patience ? demandé-je tout de ce que tu sais quoi ? Go ! Tout de go, oui.

Parfaite, cette phrase. Si inattendue. Confondante. Basourdisseuse. La blondinette retapée en a un mouvement de dentier téméraire qui pourrait donner à croire qu’elle va glavioter ses dominos sur le tapis de tout beauté, ocre avec un motif aux quatre z’angles qui représente un éléphant blanc stylisé. Dans un claque, l’éléphant est de rigueur : il apporte la note phallique.

— Pourquoi me demandez-vous ça ? Oh ! c’est vous que j’ai eu au téléphone, naguère ?

Naguère ! C’est rare dans la bouche d’une personne qui a plutôt l’accoutumé d’y héberger des pafs. C’est un mot élégant, qui te pose. Pour peu que tu réussisses une bath concordance de temps tout de suite derrière, ton capital standing se met à gonfler comme la braguette d’un collégien dans un sex-shop.

— Bravo, madame Angèle. En effet, c’est moi.

C’est une femme d’instinct, mistress Angèle. Elle flaire les choses.

— Julie ? s’écrie-t-elle.

La Pénélope largue sa tapisserie pour se dresser, tout angoissée.

— Elle a des ennuis ?

— Assez, oui. Enfin, disons qu’elle en a eu.

— Vous voyez, madame Angèle, quand je vous disais que Juju n’est pas le genre de fille à oublier un rendez-vous important, lance la donzelle brodeuse.

— Qu’est-il arrivé ? demande la taulière, s’efforçant au calme et y accédant.

— Je vous ai prévenue que c’était moi qui posais les questions. Julie a été expédiée à La Celle-Saint-Cloud sur la demande de Stéphane Lhurma, n’est-ce pas ?

— Oui.

Tant que je la surprendrai, elle ne regimbera pas. Aussi dois-je ménager mes munitions. L’intriguer pour la dominer, cette maîtresse femme.

— Car Lhurma est un de vos habitués ?

— Monsieur, le secret professionnel…

— Tombe, madame ! Lhurma est décédé cette nuit dans un hôtel d’Amsterdam. Vous n’aurez plus jamais à craindre de représailles de sa part.

— Il est mort !

— Subitement, donc proprement, sans importuner ses contemporains. C’était un client régulier ?

— Assez, oui.

— Du genre à manies ?

— Pas particulièrement. De temps en temps il s’enfermait avec deux demoiselles en même temps, mais son comportement restait normal.

— Lui est-il déjà arrivé d’engager l’une de vos aimables collaboratrices pour la nuit ?

Elle me sait gré du mot « collaboratrices » et m’en remercie d’un battement de cils de gazelle humide.

— Une ou deux fois, mais pour son propre compte. Il les recevait chez lui, à La Celle, pendant l’absence de sa domestique.

— Ce fut le cas pour Julie ?

— Et pour Maud, complète la claquetière en montrant la brodeuse.

Je me tourne vers la désignée.

— Ça se passait comment ?

Elle quête une approbation de sa patronne.

— Parlez, petite, l’engage Mme Angèle dont la bienveillance à mon égard s’accentue à la vitesse grand « S » (supersonique).

Maud s’empresse.

— Il était très gentil. Il me faisait habiller avec des fringues ayant appartenu à sa femme et on regardait la télé. Dans le noir, il me caressait. Ensuite on allait se coucher. On faisait l’amour gentiment, papa-maman, si vous voyez… et le lendemain matin, il m’apportait le petit déjeuner au lit.

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