Frédéric Dard - Passez-moi la Joconde

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Passez-moi la Joconde: краткое содержание, описание и аннотация

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Un petit loulou de Poméranie qui se tortille dans la clarté de mes phares. Il vient de se faire ratatiner par une bagnole.
Moi, bonne pomme, je descends pour lui administrer la potion calmante et définitive.
Et voilà !
Je viens de mettre le doigt dans un engrenage qui conduit à une Joconde au sourire plutôt inquiétant

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— Je n’en sais rien, mon lapin… Je ne la connais pas, cette voiture-là…

— De quand date cette photo ?

— De trois semaines environ… C’est Clément, le facteur, qui l’a prise. Clément, c’est celui de droite, avec la moustache, il a un appareil qui se déclenche automatiquement…

Je me titille la matière grise…

— Écoute, magnificence de ma vie obscure, chaleur de mes nuits froides, ombrelle de mes étés, glycérines de mes crevasses, tu vas faire un gros effort de mémoire et me dire si, le jour où cette photo a été tirée, les gens qui m’intéressent, les Vinay, sont passés au bureau de poste ?

Elle est debout au milieu de la carrée, à poil, une serviette-éponge à la main, les nichons accusateurs, le front plissé comme du carton d’emballage.

— Si ! s’écrie-t-elle soudain ! Je me. rappelle ! Ils sont venus sur le soir ; un peu avant la fermeture… Lorsque je suis sortie pour me faire tirer le portrait, je les ai vus qui sortaient de la boulangerie…

Une DS avec un chien blanc !

— Chérie, sois l’amour que tu as toujours été, je fais, et offre-moi cette photo en souvenir de la nuit enchantée que je te dois.

« Ça fait vraiment plaisir à mon petit homme ? minaude-t-elle.

Elle commence à me battre les joyeuses, cette souris. Jusqu’ici, elle a été à la hauteur, mais suffit qu’elle se soit envoyée en l’air comme une reine avec le copain du roi, la voilà qui se croit obligée à jouer à la putain contente.

— Ça me fera plaisir, affirmé-je en m’emparant de la photo. Et puis ça m’évitera de redevenir professionnel en la réquisitionnant, j’ajoute.

— Oh ! ma guenille bleue qui fait le brutal, gazouille-t-elle avec des grâces de vache normande en délire.

Je voudrais lui dire que sa guenille bleue va lui mettre un parpaing dans le pif, si elle continue à le prendre pour un vieux sénateur en vadrouille au claque ; mais vous le savez, j’ai de l’éducation et, de plus, la reconnaissance du bas-ventre.

Je lui file sur les fesses la claque de l’amitié et je me trisse.

— Je passerai dans la matinée voir si mon télégramme est arrivé, je dis…

Je cavale au bistrot pour boire un jus et des trucs costauds par-dessus. Ensuite, je me dirige tout droit chez le pharmacien.

C’est un vieux père La Purge avec une calotte noire.

— Vous désirez ? me demande-t-il…

— Un comprimé d’aspirine…

— Un seul ?

— Oui… Et puis prêtez-moi une loupe, vous serez un amour.

Jamais je n’ai vu un mec aussi siphonné que celui-ci. Il en bave des disques de phono.

Mais je dois avoir l’air d’un homme décidé, car il finit par se tirer de son état léthargique et me donne une loupe. J’examine alors la photographie, histoire de pouvoir lire le numéro minéralogique de la voiture. Je finis par le déchiffrer, c’est 446 CF 69. Donc la DS est bien immatriculée dans le Rhône. C’est déjà un indice favorable, ça…

Je remercie le vieux, je lui paie son cachet d’aspirine et je le glisse dans la fente de la bascule automatique, car je n’ai jamais pu avaler un comprimé d’aspirine sans choper une migraine de génisse.

Pépère, je retourne au bureau de poste. En client cette fois, afin d’utiliser les guichets, non la guichetière.

Miss Claudique est là. Bien sage, derrière son grillage comme si elle était à l’école. Claudique à l’école ! dirait Colette.

— Votre télégramme est là ! dit-elle, pleine de réserve.

Elle me le tend.

Le chef, c’est le Père laconique.

« Rien à signaler dans la Huit du 8 », dit-il. Un point final, c’est tout !

Je froisse le rectangle de papier bleu.

— Sonnez-moi Grenoble, je dis, la P.J.

Mes potes de la judiciaire se sont occupés du cadavre des Serves dans le courant de la nuit. Ils ne savent rien au sujet du défunt. À toutes fins utiles, ils ont diffusé sa photo dans toutes les bonnes maisons, afin d’obtenir du nouveau…

M’est avis que c’est complet pour le moment dans le patelin.

Si je veux pas attraper des champignons sous la plante des nougats, faut que je les mette pour de bon.

— Ma petite fille, je susurre à la postière, je suis obligé de vous dire au revoir… J’espère qu’on se reverra bientôt…

En entendant ce langage fatal, elle devient humide comme la Toussaint.

— Séchez vos larmes, belle auxiliaire des Postes, Télégraphes, Téléphones, je reviendrai ! lui fais-je …

Une ultime pression de main et me voilà en route pour Lyon !

Le chef de bureau qui me reçoit à la préfecture du Rhône ressemble à un portrait illustrant les méfaits de l’alcool sur le foie. Il est jaune comme un canari, il porte des binocles, une chevelure en touffe d’herbe et il a le regard pensif des gens qui ont ou trop ou pas assez mangé.

Je lui pose la question qui m’intéresse. Il se recueille, remonte ses manches de lustrine et s’ensevelit dans un registre qu’à première vue j’avais pris pour la toiture d’une maison préfabriquée.

Le 446 CF 69 est un véhicule automobile appartenant à M. André Compère, 12, rue Philippe-Gonard, Lyon-Croix Rousse.

Je prends note et je le salue bougrement.

M. André Compère me reçoit dans un bureau feutré. Une grande baie vitrée domine la vallée de la Saône. Il fait doux et clair chez lui. Je me suis rancardé dans le voisinage. C’est, paraît-il, un homme d’affaires. Il fait de l’Export-Import, son bisness c’est surtout la soie, comme tous les Lyonnais qui font du commerce international.

Il est grand, bien balancé, brun, quinquagénaire, souriant, avec l’œil cochon et des fringues qu’il n’a pas achetées dans un surplus amerloque.

— De quoi s’agit-il, Monsieur le commissaire ? demande-t-il après que je lui ai montré ma carte.

— Vous avez une voiture, n’est-ce pas ?

— Ah ! fait-il, c’est à ce sujet, vous avez des nouvelles de ma DS ?

Je ne sais pas de quelle façon vous réagiriez si vous étiez à ma place, mais moi qui suis à la mienne, j’en reste comme deux ronds de flan. Que dis-je ! Comme trois, comme quatre ronds de flan.

— Parlez-moi d’elle, fais-je au bout d’un silence…

— De qui ? demande-t-il…

— De votre voiture !

— Numéro 446 CF 69. Noire, housses écossaises…

Il hausse les épaules.

— Alors, tranche-t-il, on l’a retrouvée ?

Je me fais l’effet du gars qui débarque d’une épave flottant sur l’océan depuis le déluge.

— Parce que vous l’aviez perdue ?

C’est au tour de Compère d’ouvrir des châsses grand format.

— Enfin, expliquez-vous, commissaire, fait-il, soudain irrité. Je supposais que vous étiez ici pour m’annoncer qu’on avait retrouvé ma voiture dont j’avais signalé le vol il y a quelque temps au commissariat de mon quartier.

— Non, fais-je, on ne vous l’a pas retrouvée… J’ignorais du reste qu’elle vous eût été fauchée…

— Mais puisque…

— Je sais : vous avez fait une déclaration de vol, seulement nos services ne s’occupent pas que de vols d’autos. Il existe des choses plus graves… Je crois bien, monsieur Compère, que cette malheureuse voiture a participé à certaines opérations peu recommandables !

— Que me dites-vous là !

Il paraît tout excité, tout frémissant. Les bons Français moyens sont tous cornac ; sitôt que l’aventure montre le bout du pif par la porte de service de leur vie, ils ne se sentent plus et sont prêts à convoquer les actualités Éclair-Journal pour un travelling avant sur leur physionomie.

Du moment qu’il n’est pas dans le coup, Compère, ça n’est pas la peine de lui résumer mon effarante histoire, non ?

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