Frédéric Dard - Le gala des emplumés

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Le gala des emplumés: краткое содержание, описание и аннотация

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J'ai déjà exécuté pas mal de missions peu ordinaires, franchement originales, voire extravagantes.
Mais celle qui me débarque sur les endosses est, comme dit Béru, « A tomber le c… par terre ».
Figurez-vous qu'au cours du Grand Gala de la Rousse, le Vieux me prend à part, me tend la photo d'une gentille dadame d'une quarantaine de balais et me virgule :
— Je ne vous demande qu'une chose, San-A, devenir l'amant de cette femme.
Tout à fait un travail dans mes cordes… Mais il avait oublié un petit détail, le Tondu :
La photo datait de vingt ans !

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Elle me jauge d’un long regard aussi langoureux qu’un disque de Tino Rossi.

— D’accord, tu vas rester, mon joli.

Je me lève.

— Alors si tu permets, il faut que je prévienne chez moi que j’aurai du retard.

Je retourne tuber au Vioque. Il attendait mon appel avec impatience. Ce qu’il a à m’apprendre est passionnant : jamais le défunt docteur Baume n’a testé en faveur de son assistante.

— Tiens, tiens ! ricané-je, j’ai l’impression qu’on va faire un petit pas en avant, patron.

— Je le souhaite aussi, dit le Dabe. Vous me tenez au courant, bien entendu ?

— Bien entendu !

Je rejoins l’aimable compagnie. Gaston propose d’aller bouffer une soupe à l’oignon (il est insatiable !), mais cette suggestion n’éveille aucun écho dans l’assistance.

Hélène a les jambes en coton, Riri ne rêve que d’aller faire réparer ses tabourets et Mercédès que de rester seule avec moi pour tâter à de nouvelles délices, à de nouvelles amours, et peut-être, pour peu que l’organiste de Saint-Eustache s’y mette aussi, à de nouvelles orgues.

— Moi, je suis bonnard pour la soupe à l’oignon, décrète le Gros. Les galipettes, ça creuse !

Gaston et lui font équipe et se tirent. Hélène emmène Riri peu après si bien que je me trouve seul avec la délicieuse jeune fille. Miss Thermomètre me noue ses bras autour du cou.

— Tu as eu raison, grand fou, susurre-t-elle. On est bien tous les deux.

— Ben voyons, fais-je. Le carnaval, c’est marrant, mais ça fatigue. Et puis tout ce monde qui déambule dans ton appartement, c’est pas tellement prudent.

Mon ton sec la fait tiquer. Son sourire s’efface.

— Pourquoi dis-tu ça ? Ce sont des copains, tous carabins !

— Carabins ou pas, dix millions, c’est tentant, ma gosse !

Elle blêmit à une vitesse dépassant de beaucoup celle d’Husson. Elle voudrait poser des questions, émettre des exclamations, voire de simples interjections, mais le tout lui reste en vrac dans le gosier.

— Une somme pareille, ça se dépose dans une banque.

Je sors mon revolver et je le fais tourner au bout de mon index dans la plus pure tradition Buffalobiliaire.

— Suppose que je sois un malfrat et que je te dise : « Passons la monnaie » ! Tu serais bien obligée de te soumettre, hein ? Et tu n’aurais même pas la ressource de porter plainte, parce que ce pognon, ma petite Mercédès, j’ai dans l’idée que le grand rabbin de Paris est encore plus catholique que lui ! Vrai ou faux ?

— Qui êtes-vous ? balbutie-t-elle.

— Tu le sais : un poulet !

Elle a un hoquet.

— Mince !

— Tu l’avais oublié ?

— C’est-à-dire, tout à l’heure. J’étais… j’étais un peu…

— Tu étais un peu beurrée, et maintenant que tu as tes esprits tu commences à comprendre que dans la vie, les sales moments succèdent immédiatement aux bons. C’est la loi d’Azaïs, ça, ma poule. Faut s’y soumettre.

Elle fait une pâle tranche, la Mercédès, mes fils ! Oh là là ! Elle a le capot qui se ratatine, les bougies qui s’encrassent, le joint de culasse qui se fêle, les chemises qui se déchirent.

— Qu’est-ce que vous voulez ? demande-t-elle dans un espoir.

— Avoir une explication avec toi, belle enfant. Si elle est franche et loyale, peut-être que ton avenir sera potable. Sinon les mamans le raconteront plus tard à leurs petits-enfants pour leur faire peur.

C’est ma tactique : toujours, dans les périodes de crise, lâcher un peu de lest. Y aller du petit espoir qui ranime les cœurs défaillants.

Elle fait un petit signe d’acquiescement timide. Elle ressemble à une petite fille morigénée.

— C’est Mme Baume qui t’a refilé cette oseille, admets ?

— Oui.

— Pour acheter ton silence ?

Elle hésite. Je lui vote un sourire frivole et ça la décide.

— Oui.

— Raconte ! intimé-je laconiquement.

Elle se pourlèche les lèvres, croyant qu’en les humectant elle facilitera son élocution. Pourtant elle ne dit rien.

Trêve de sourire, mes fils, faudrait tout de même pas prendre le cher San-Antonio pour une crêpe. J’y vais d’une mandale cinglante.

Ça claque sur sa joue comme un coup de fouet sur le dargif d’une jument.

— Eh bien, je t’écoute ! Tu veux qu’on aille discuter de tout ça à la maison Pouleman ?

— Non, je… Eh bien, voilà. Le jour de la mort du docteur, sa femme et lui ont eu une discussion très violente.

— A propos de quoi ?

— A propos d’un voyage, je crois. La scène s’est déroulée dans leur appartement et j’ai surtout perçu des éclats de voix.

— Continue.

— D’après ce que j’ai cru comprendre, le docteur ne voulait pas que sa femme continue de s’occuper de quelque chose.

— De quoi ?

— Je n’ai pas compris. Il a dit à un certain moment : « Dans la vie il faut savoir s’arrêter à temps. Si tu ne laisses pas tomber ce type-là tout de suite, tu es flambée ! »

— Après ? murmuré-je en me pourléchant comme un greffier de prélat.

— Le docteur est sorti de ses appartements, furieux. Il est revenu dans son cabinet. Il était rouge et il tremblait de colère. Il a bu un grand verre d’eau. Puis il s’est planté devant sa fenêtre et il est resté immobile près d’un quart d’heure. Sa femme est entrée. Elle lui a dit d’une voix gentille :

— Alexandre, je lui ai téléphoné. Tout ce que je te demande, c’est de le recevoir et de rester calme !

— Et qu’a-t-il dit ?

La môme Mercédès réfléchit.

— Il s’est retourné, il a regardé sa femme, puis il a fait un signe affirmatif. Alors elle lui a envoyé un baiser du bout des doigts et elle s’est retirée.

— L’homme en question est venu ?

Mercédès fait signe que non.

— Ce n’est pas un homme qui est arrivé, mais une femme.

— Monica Mikaël ?

— Oui.

— Alors ?

— Ils se sont enfermés tous les deux dans la salle d’auscultation. Il y a eu une discussion très longue. Une ou deux fois le docteur a élevé la voix, mais chaque fois, Mme Mikaël lui disait : « Je vous en prie, restez calme ! »

C’est intéressant, tout ça, vous ne trouvez pas, les gars ? Je vous raconte du palpitant, non ? Admettez ! C’est pas de la littérature anémiée que je vous distille ! Il se passe des trucs dans mes bouquins. Et, bien que ce soit une littérature d’action, le style reste impec, soyez justes. Les personnages sont bien campés, le vocabulaire est riche, les images sont belles, les caractères bien dessinés et les trouvailles inattendues. C’est ça le talent, quoi ! Ça ne se discute pas : un don ! J’en causais récemment avec des gars de l’Académie française qui étaient venus me trouver pour me supplier de poser ma candidature. Ils me disaient : « Mon cher, nous voudrions vous accueillir parmi nous, car vous avez renouvelé la littérature de fond en comble. Plus tard, les manuels scolaires vous situeront à votre véritable place. On parlera de la période pré-san-antoniesque et de la période post-san-antoniesque. » Peut-être qu’ils voyaient juste, néanmoins, je les ai envoyés chez Plumeau.

Je sais bien que par certains côtés (les côtés inférieurs surtout) je m’apparente au taureau, mais de là à m’affubler d’un bicorne ! Et puis j’aime pas le vert !

Bon, où en étais-je ? Ah ! oui : Mercédès me raconte la visite de Monica Mikaël au toubib.

— Continue, ma gosse, tu me passionnes.

— Eh bien, fait la polissonne enfant, il y a eu un bruit de verre brisé. Puis un cri…

— Et après, ma petite poule ?

— Plus rien. Le silence. J’ai frappé à la porte.

— Oui ?

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