Boileau-Narcejac - Les pistolets de Sans Atout

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Invité à passer un mois de vacances à Londres chez son ami Bob Skinner, Sans Atout craignait de trouver le temps long ! Les événements vont vite le rassurer. D'abord, en mettant Tom, un automate obéissant à la voix, sur son chemin ; ensuite, en faisant disparaître le père de Bob, l'inventeur de Tom ; puis en faisant apparaître un mystérieux visiteur. Mais au fait, que sont devenus les pistolets de duel qui appartenaient au grand-père de Bob ? Et quel étrange rôle peut jouer Miss Mary ? Les vacances de Sans Atout promettent d'être riches en péripéties…

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Pauvre M. Skinner! Quelle avait dû être sa frayeur quand il avait entendu les pas des deux garçons, dans l'escalier! Il avait fui à toutes jambes, pour rejoindre sa voiture où Carolyi devait l'attendre. Hélas! Bob avait tiré!… Et l'impossible, comme il arrive souvent, s'était produit. Un homme entraîné aurait raté la cible, à cause de l'obscurité. Bob, lâchant son coup de feu au hasard, avait fait mouche. Voici l'ingénieur blessé à bord de la Morris. Bref conseil de guerre, sans doute. Mais les deux hommes n'ont pas le choix. Il n'est pas tard, ils peuvent penser que les premiers secours ne tarderont pas à arriver; ils peuvent surtout penser que la blessure n'est pas grave. Carolyi conduit donc immédiatement son compagnon à proximité du domicile de M. Merrill et, abandonnant la voiture, disparaît avec les plans.

Et alors, de la façon la plus inattendue et la plus dramatique, va se trouver confirmée la version de l'agression et du cambriolage. Qui pourrait supposer une seconde que M. Skinner est l'auteur du vol dont il est la victime? Le voilà innocenté, à condition que la police n'enquête pas sur l'arme qui a tiré la balle. Qu'on découvre le pistolet et le plan de l'ingénieur s'écroule. Or, on peut faire confiance à la police. Lentement, méthodiquement, elle finira par découvrir la vérité. Carolyi a dû comprendre cela du premier coup. Il faut à tout prix récupérer les pistolets, mais comment?…

Là, Sans-Atout hésite. Il tâtonne. Il n'est qu'un détective amateur, pas encore habitué à pousser à fond un raisonnement rigoureux. Mais il est facile d'aller un peu plus loin…

Qui peut agir, désormais?… Miss Mary, parbleu! L'ingénieur n'aurait sans doute jamais consenti à avouer à sa fiancée la machination qu'il avait imaginée. Mais Carolyi n'a pas de ces scrupules. Il est en danger, lui aussi. Il doit donc tout raconter à Miss Mary et la supplier d'intervenir. Lui téléphone-t-il, en pleine nuit? Se rend-il chez elle?… Cela, c'est un détail sans importance. Ce qui est sûr, c'est que la jeune femme est prête à tout pour sauver M. Skinner. La preuve?… Eh bien, le coup de la mallette. Elle fera disparaître l'étui aux pistolets. Seulement, si les pistolets disparaissent seuls, on risque de se poser des questions trop précises; alors, comme elle est rusée, elle escamotera également des objets insolites, comme la main de marbre, l'éléphant, le kriss malais. Ainsi, ce second cambriolage paraîtra absurde, incohérent, et ajoutera encore au mystère.

D'où les événements de la seconde nuit. Tout le monde étant endormi, Miss Mary a toute facilité pour agir. Elle cache les objets dans sa chambre, puis découpe une vitre du salon, soulève la fenêtre et va donner l'alarme. Qui pourrait penser?… Et, le lendemain, elle va porter la mallette à Carolyi, qui attend, dans la rue. Les pistolets soustraits à la police, on peut commencer à respirer.

Et là, soudain, Sans-Atout rougit. Comme il s'en veut, maintenant! Car il a tout compromis par son intervention. S'il n'avait pas eu cette idée idiote de filer l'homme roux, reconnu dans le couloir de l'hôpital, s'il n'avait pas repéré la maison où ce dernier s'était installé; enfin, s'il n'avait pas récupéré la mallette, croyant réaliser un coup de maître, le malheureux M. Skinner aurait attendu paisiblement l'opération et Miss Mary n'aurait pas connu ces heures affreuses. Sans-Atout les imagine sans peine! Et lui qui soupçonnait la courageuse jeune femme. Il comprend, maintenant, pourquoi elle pleurait, dans le jardin. Et pourquoi elle s'était composé ce masque un peu farouche, quand elle était en présence de Bob. Epargner le fils! Sauver l'honneur du père! Affronter la police sans un tremblement! Comment pourrait-il jamais s'acquitter envers elle, se faire pardonner ses doutes, ses soupçons? Et surtout comment pourrait-il effacer la suite, car tout ce qui était arrivé, après la récupération de la mallette, c'était lui qui l'avait provoqué…

Ralentisstment. Embouteillage. Morrisson regarde sa montre et allume une cigarette. Il est plongé dans ses pensées, lui aussi. François reprend sa méditation. Il n'est pas fier de lui. Mais quoi! Il a cru agir pour le bien de M. Skinner… Les pistolets leur ayant été repris, et ils ignoraient par qui, quelle parade Carolyi et Miss Mary pouvaient-ils imaginer? Il n'en restait qu'une, désespérée. Empêcher la balle qui avait blessé M. Skinner de tomber entre les mains de la police; donc, enlever l'ingénieur pour le faire soigner ailleurs. Ce Carolyi était sans doute bien introduit dans un certain milieu un peu louche et quelque chirurgien marron était prêt – moyennant finance – à extraire le projectile. D'où l'extraordinaire kidnapping. Pas extraordinaire, à la réflexion, puisque M. Skinner était forcément d'accord! Tant qu'on pensait qu'il avait été enlevé de force, l'affaire paraissait incompréhensible. Mais à partir du moment où il coopérait à son propre enlèvement, il n'y avait plus de mystère. C'était lui, de toute évidence, qui avait ouvert la fenêtre de sa chambre à Carolyi, qui se tenait dissimulé dans la petite cour. Carolyi que François et Bob avaient surpris, la veille, alors, sans doute, qu'il venait s'entretenir avec M. Skinner… Le blessé avait beau être sous l'influence d'un tranquillisant, ce n'était pas bien difficile de se traîner jusqu'à la fenêtre et de la soulever. Après? Carolyi entrait en scène, tout seul, car il n'y avait jamais eu de complices, François le voyait clairement. Il soutenait l'ingénieur, passait par l'issue de secours n'ouvrant que de l'intérieur, et regagnait son Austin, arrêtée devant. Oui, c'était sûrement la bonne explication… Peut-être certains détails étaient-ils à retoucher? Peut-être M. Skinner se faisait-il plus abattu qu'il n'était et avait-il la force de marcher? Peut-être n'avait-il pas bu le soporifique ordonné par le médecin? Peut-être… Mais les «peut-être» importaient peu à François. Ce qui comptait, c'était le schéma général de l'explication.

Et il savait qu'il tenait la solution. M. Skinner avait donc été amené à la maison de Carolyi. Hélas! Deuxième échec. Lui, François, était encore intervenu. Et, cette fois, Miss Mary avait accepté la défaite. Carolyi avait dû fuir, et les policiers avaient retrouvé l'ingénieur, très affaibli, et qui risquait, maintenant, de payer cher tous ces déplacements. «J'ai été reçu gentiment, pensait François. Bob est un merveilleux ami. Miss Mary est une femme digne d'éloges. M. Skinner… est ce qu'il est. Je n'ai pas à le juger. Et moi, avec ma curiosité, mon besoin de savoir, j'ai apporté le trouble dans cette famille. Je suis vraiment le dernier des derniers.»

Il se sentait si poisseux de remords qu'il faillit se confier à Morrisson. Mais c'était la dernière chose à faire. La mallette était bien cachée. Morrisson était en possession de la balle, mais tant qu'il ne mettrait pas la main sur les pistolets, la vérité resterait cachée… Et, d'autre part, étant donnée la façon tragique dont les événements avaient tourné, il paraissait évident que le fabricant étranger ne prendrait pas le risque terrible d'être un jour soupçonné d'avoir trempé dans un crime, et renoncerait à son projet de fabriquer les automates.

– Voilà l'hôpital, dit l'inspecteur. Vous n'êtes guère bavard, mon garçon… Je vous laisse là?

– S'il vous plaît. La voiture stoppa.

– Eh bien, bon retour, reprit l'inspecteur. Et soyez sans inquiétude. Le coupable sera arrêté.

Il agita la main et repartit. Il y avait un policeman en faction devant la porte de la chambre. François faillit hausser les épaules. M. Skinner ne risquait plus d'être enlevé! Il frappa et ce fut Miss Mary qui lui ouvrit. Elle avait toujours le même visage soucieux qu'un sourire de politesse éclaira à peine.

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