Boileau-Narcejac - Les pistolets de Sans Atout

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Invité à passer un mois de vacances à Londres chez son ami Bob Skinner, Sans Atout craignait de trouver le temps long ! Les événements vont vite le rassurer. D'abord, en mettant Tom, un automate obéissant à la voix, sur son chemin ; ensuite, en faisant disparaître le père de Bob, l'inventeur de Tom ; puis en faisant apparaître un mystérieux visiteur. Mais au fait, que sont devenus les pistolets de duel qui appartenaient au grand-père de Bob ? Et quel étrange rôle peut jouer Miss Mary ? Les vacances de Sans Atout promettent d'être riches en péripéties…

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François entendit Bob couper brutalement la communication. Bob ne voulait pas pleurer au téléphone; c'était quelqu'un de bien, Bob! Et, bizarrement, c'était François qui se sentait en faute, qui avait l'impression d'avoir manqué à son devoir.

– Je peux entrer?

François sursauta. C'était l'inspecteur Morrisson.

– Vous voyez, dit François, je parlais avec Bob. La situation n'est pas brillante.

L'inspecteur entra, enleva son imperméable et posa sur le bureau une serviette rebondie.

– Je sais, dit-il. La journée va être critique. Mais le chirurgien conserve bon espoir et je le connais. S'il est optimiste, c'est que Skinner va s'en tirer.

– C'est bien vrai?

– Puisque je vous le dis… Il pourra se vanter de revenir de loin. Il a reçu un morceau de plomb qui aurait pu le foudroyer. Regardez ça.

Il retira de sa poche une petite boîte maintenue fermée par un élastique, et, avec beaucoup de précautions, l'ouvrit. Sur un lit d'ouate légèrement rougi, il y avait une masse brune, un cône arrondi, gros comme une petite bille.

– La balle, dit Morrisson.

– Mais…, c'est très gros! s'étonna François.

– Vous avez raison d'être surpris, approuva l'inspecteur. J'ai vu bien des projectiles, mais celui-ci est particulièrement curieux. D'abord, le calibre est inusité. Et en outre, la forme n'est pas courante. Peut-être s'est-on servi d'une arme étrangère. Le «labo» nous renseignera.

«Une arme étrangère…, ou plutôt une arme ancienne!», pensa François.

Et ce fut comme un voile qui se déchirait… Le pistolet de duel!… Le coup de feu tiré, du haut du perron, par Bob… François écarta aussitôt cette idée absurde.

L'inspecteur prit dans sa serviette un paquet de photographies.

– J'aimerais que vous y jetiez un coup d'œil. Peut-être ce Laslo Carolyi s'y trouve-t-il?

François, distraitement, examina une série de visages également inquiétants. Il ne pouvait s'empêcher de songer à cette balle et se refusait désespérément aux déductions qui, malgré lui, s'amorçaient; car le coup de pistolet avait été tiré sur un cambrioleur…, et c'était M. Skinner qui avait été blessé. Il n'avait tout de même pas essayé de se cambrioler lui-même!

– Regardez bien celui-ci. C'est un sujet hongrois.

Encore un barbu, avec des cheveux de hippy, mais ce n'était pas l'homme roux.

– Non, dit François. Je ne reconnais personne.

Morrisson parut très déçu.

– J'en aurai peut-être bientôt d'autres à vous montrer.

__ C'est que…, je pars aujourd'hui… Il m'est

difficile de rester ici dans les circonstances actuelles.

– Oui, admit l'inspecteur, oui… Je comprends. Eh bien, tant pis. Je vais seulement vous demander de lire le résumé des événements dont vous avez été le témoin et, si vous êtes d'accord, de signer. Ce n'est qu'une formalité.

Il tendit à François deux feuillets dactylographiés. François les parcourut. C'est à peine si le sens des mots parvenait à son esprit. Une seule question brûlante, dramatique, le hantait. «M. Skinner n'a-t-il pas essayé de se cambrioler lui-même»? Déjà, il ne doutait plus: la balle avait bien été tirée par le pistolet de duel. Il se rappelait la forme et la grosseur des projectiles que Bob lui avait montrés. Impossible d'hésiter. Bob avait tiré au hasard et atteint l'ombre qui fuyait… et cette ombre, c'était M. Skinner. Donc… Ce «donc» était semblable à un écran qui cachait quelque chose d'horrible et François n'avait pas le courage de l'écarter.

– Si vous voulez bien signer… ici.

L'inspecteur tendit son stylo et, machinalement, François signa. «Donc»… Non. Il valait mieux ne pas savoir. Le malheureux Bob blessant son père par erreur…, c'était quelque chose d'insoutenable. Le reste… C'était le secret des Skinner. Mais rien de plus terrible que ce «donc». La vérité est là…, on la devine. Comment se refuser à elle?

– Vous comptez prendre l'avion?

– Pardon? dit François.;

– Vous prendrez l'avion, sans doute?

– Non. Le train… J'ai un rapide à 15 heures.

– Mais alors…, vous ne reverrez pas M. Skinner?

– C'est vrai, fit François. Je n'avais pas pensé à cela?

– Voulez-vous que je vous dépose à l'hôpital; c'est sur ma route.

– Avec plaisir.

La voiture du policier était presque aussi vieille que la Morris de M. Skinner. Et aussitôt François pensa à la mallette qui contenait les pistolets. Elle était toujours cachée dans la Morris. Le moindre détail le ramenait invinciblement au mystère.

Oui, elle était cachée, mais pour combien de temps; et si Morrisson mettait la main dessus, il identifierait immédiatement la balle et Bob saurait qu'il avait tiré sur son père et il en tomberait malade. Et toute sa vie il traînerait ce remords. Jamais! Jamais!…

François croisa les bras, appuya son menton sur sa poitrine, et se dit:

«Pour Bob, je me dois d'y voir clair… Donc,

j'accepte l'inévitable. C'était bien M. Skinner qui était, ce soir-là, à la villa. C'était bien M. Skinner qui avait emporté le dossier rouge, son propre dossier, et qui avait simulé un cambriolage. Mais pourquoi?… Il n'y avait qu'une réponse, aveuglante de simplicité: l'invention avait une grosse valeur, d'une part; et d'autre part, M. Skinner voulait être riche. Il avait donc eu l'idée de vendre une seconde fois ses plans… Et pourtant, il n'était pas un malhonnête homme; cela, François en était sûr. Non, pas malhonnête. Mais peut-être exploité par ce Merrill qui l'avait obligé à accepter des conditions très dures. Qui saurait jamais ce qui s'était passé dans le cœur du malheureux? Indignation? Révolte?… D'où la tentation de tirer double profit de son invention. Mais comme, inévitablement, on apprendra, un jour ou l'autre, la mise en fabrication d'automates semblables à ceux qu'il a créés, il est indispensable de procéder à une mise en scène, de simuler le vol des plans.

«A partir de là, tout devenait clair. D'accord avec ce Carolyi, qui était à coup sûr l'intermédiaire chargé de la négociation, M. Skinner avait soigneusement arrêté tous les détails de l'opération. Premier temps: Laslo Carolyi, convenablement grimé, se présente à la maison durant l'absence de M. Skinner. Son attitude est volontairement inquiétante. On se souviendra de lui; on pensera, plus tard, que le cambrioleur est venu repérer les lieux. Deuxième temps: le coup de téléphone pendant le dîner. Carolyi échange avec l'ingénieur quelques propos arrêtés d'avance, et l'ingénieur annonce que Merrill le réclame, tout en précisant qu'il n'a pas reconnu sa voix. Ainsi, tout le monde sera persuadé qu'il a été attiré dans un piège. Troisième temps: M. Skinner, ne pouvant imaginer que Bob a eu un malaise et que les deux garçons sont rentrés à la maison, revient chez lui, sachant que Mrs. Humphrey est couchée, et qu'il va pouvoir se comporter exactement comme un voleur…, avec cette différence «qu'il fera assez de bruit pour être entendu par la gouvernante», car il a besoin, pour la police, du témoignage de la vieille femme. Il sera évident que quelqu'un – le visiteur de l'après-midi – s'est introduit dans la villa grâce aux clefs qu'il a prises à M. Skinner, après avoir attaqué ce dernier alors qu'il se rendait chez M. Merrill. Ce que confirmerait, d'autre part, l'ingénieur, qui déclarerait avoir été frappé et assommé.»

Tel était bien le plan. François en était sûr. Ses explications s'ajustaient si étroitement aux faits qu'aucune autre solution ne pouvait être retenue.

Il ouvrit les yeux. La voiture tournait autour d'une place inconnue, dans un quartier de bureaux et de banques, car on voyait, sur les trottoirs, des gentlemen en melon, parapluie au bras et attaché-case à la main. Mais le spectacle de la rue ne pouvait distraire François de ses pensées.

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