Boileau-Narcejac - Les pistolets de Sans Atout

Здесь есть возможность читать онлайн «Boileau-Narcejac - Les pistolets de Sans Atout» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Детские остросюжетные, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les pistolets de Sans Atout: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les pistolets de Sans Atout»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Invité à passer un mois de vacances à Londres chez son ami Bob Skinner, Sans Atout craignait de trouver le temps long ! Les événements vont vite le rassurer. D'abord, en mettant Tom, un automate obéissant à la voix, sur son chemin ; ensuite, en faisant disparaître le père de Bob, l'inventeur de Tom ; puis en faisant apparaître un mystérieux visiteur. Mais au fait, que sont devenus les pistolets de duel qui appartenaient au grand-père de Bob ? Et quel étrange rôle peut jouer Miss Mary ? Les vacances de Sans Atout promettent d'être riches en péripéties…

Les pistolets de Sans Atout — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les pistolets de Sans Atout», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Assis par terre, jambes écartées, comme des gamins jouant avec des pâtés de sable, ils discutaient gravement, évoquaient l'avenir.

– Papa construit des marionnettes. J'ai bien le droit de faire des caricatures. Peut-être qu'en me perfectionnant, je pourrais entrer dans un journal…, ou bien me tourner vers le théâtre; tu sais, les maquettes, ça me plairait bien.

Pauvre vieux Bob, qui ne se doutait pas que le malheur allait venir, comme cette nuit qui, maintenant, envahissait le grenier. Peut-être était-ce le moment de tout lui révéler? Mais où prendre le courage de détruire cette merveilleuse entente? Et ce fut la voix de Mrs. Humphrey qui la rompit: le dîner était prêt. Dommage! Presque à tâtons, Bob remit ses dessins dans leur cachette et les deux garçons descendirent. Le dîner fut morne. Miss Mary, préoccupée, laissait tomber la conversation. François sentait ses yeux qui se fermaient. Deux nuits sans sommeil, ou presque. C'était plus qu'il n'en pouvait supporter. Aussi se retira-t-il dès que la bienséance le lui permit. Pas de méditations vaines, pas de notes; demain, peut-être…

Et ce fut le lendemain, comme dans un conte de fée où il suffit de faire un vœu, même imprudent, pour qu'il soit aussitôt exaucé. Le coup de téléphone survint, alors que François était sous la douche. Il entendit vaguement tout un remue-ménage, des appels, et une brusque angoisse lui bloqua le cœur. Est-ce que M. Skinner?… Mais le médecin était confiant. Et d'ailleurs, l'opération ne devait avoir lieu que plus tard, dans la matinée. Il arrêta la douche et achevait de s'habiller rapidement, quand Bob tambourina à la porte.

– Eh bien, entre.

Bob était si ému et si essoufflé qu'il ne pouvait parler.

– Papa… papa… enlevé!

– Comment ça?

– Kidnappé, si tu préfères… Morrisson vient… de nous prévenir.

François accompagna son ami qui retenait difficilement ses larmes et trouva Miss Mary dans le bureau. Elle était assise, toute droite, devant le téléphone, le visage crispé, les yeux trop brillants. Elle murmura, d'une voix méconnaissable:

– Rien ne nous sera épargné.

Mais, puisqu'elle était la complice du gangster, elle devait bien être au courant de ses projets. Alors, pourquoi cet accablement? Car elle ne jouait pas la comédie. Visiblement, elle était désespérée.

– Bob, dit-elle encore, il faut m'aider. Il faut être gentil.

Elle se passa la main sur les paupières, comme quelqu'un qui essaie de vaincre un étourdissement, et reprit d'une voix plus ferme:

– Prévenez Mrs. Humphrey pendant que je sors la voiture. Venez avec moi, François. Vous ouvrirez les portes.

Ils allèrent au garage. En chemin, elle mit François au courant.

– Jonathan a disparu dans des conditions très mystérieuses, paraît-il. L'infirmière de garde n'a rien vu et elle n'a pourtant pas quitté son bureau de la nuit… Comme je regrette, François, que vous soyez mêlé à tous ces malheurs!

Voulait-elle lui suggérer de rentrer à Paris? Non, car elle ajouta aussitôt:

«Vous êtes là, heureusement. Occupez-vous bien de Bob. Je tremble autant pour lui que pour Jonathan.

François n'eut pas le loisir de réfléchir à cette bizarre réflexion, car Bob arrivait en courant. Il se jeta dans la voiture.

– Que dit Mrs. Humphrey? demanda Miss Mary.

– Elle est scandalisée, comme toujours. Durant le trajet, personne ne parla. François

revoyait le couloir où l'homme aux cheveux roux semblait guetter. Pas moyen d'y accéder sans passer devant l'infirmière de surveillance. Encore un mystère. Mais ce mystère était encore bien plus incompréhensible que ne le pensait François. Quand l'inspecteur, une demi-heure plus tard, leur montra les lieux, ils eurent l'impression que l'impossible était réalisé. Deux policemen gardaient l'entrée du couloir et Morrisson examinait minutieusement la chambre.

– Oh, dit-il, c'est absurde mais c'est tout simple. La chambre donne sur une cour, mais nous avons trouvé la fenêtre fermée. Donc personne n'est passé par là. D'autre part, le corridor aboutit à une sortie de secours, dont la porte, qui ne s'ouvre que de l'intérieur, est, elle aussi, toujours fermée. A moins d'admettre une complicité dans la place, personne n'a pu entrer par là non plus. Reste le corridor qui, à son autre extrémité, passe devant la petite salle où il y a, jour et nuit, une infirmière. Or, personne n'est passé devant elle. Voilà… Vous voyez, les données du problème ne sont pas nombreuses. Ou la fenêtre, ou l'issue de secours, ou le corridor. Mais nous savons qu'aucune de ces hypothèses ne tient debout. Ajoutez que M. Skinner dormait. On lui avait administré, comme chaque soir, un somnifère… Pour emporter un homme endormi, il faut se mettre à deux ou trois ou alors être diablement costaud. N'importe comment, on fait fatalement du bruit. Or, Miss North, l'infirmière de nuit, n'a rien vu, rien entendu. Et je vous précise tout de suite que c'est une femme au-dessus de tout soupçon. Elle n'a rien vu, rien entendu, et elle n'a pas une seconde quitté son poste… Incroyable! C'est incroyable!

L'inspecteur ne tenait pas en place. Il passait de la chambre dans le couloir, revenait dans la chambre, déplaçait machinalement les médicaments sur la table de chevet, ouvrait et refermait l'armoire qui contenait un peu de linge et répétait, de temps en temps: incroyable!

Bob, atterré, rongeait ses ongles. Miss Mary s'était composé un visage impassible. Elle n'était pas femme à montrer ses émotions en public. Et François, un peu en arrière, s'interrogeait, repris par son débat intérieur. Quel verdict fallait-il rendre: Coupable? Innocente? Le moment était-il venu de raconter l'équipée de la veille, de parler de la valise? Et si elle agissait sous la contrainte? Si elle était, elle aussi, menacée d'enlèvement ou de mort?

– Le motif est clair, disait l'inspecteur. Le voleur n'a pas trouvé dans le dossier qu'il a emporté tous les éléments dont il a besoin pour tirer parti de l'invention. Il a donc enlevé M. Skinner et compte sans doute le faire parler.

– Jonathan ne parlera pas, dit Miss Mary.

– Dans ce cas…

Morrisson haussa les épaules. Pour lui, il n'y avait pas à se leurrer: l'ingénieur était condamné.

– Oh! ajouta-t-il pour paraître optimiste, on le retrouvera. Ce n'est pas facile de transporter un grand blessé sans être remarqué. Il a fallu une voiture transformée en ambulance, ou bien une ambulance volée… Ce véhicule a stationné… Des gens l'ont vu… Non, de ce côté-là, je ne m'inquiète pas. Nous ne tarderons pas à relever une piste. La seule question est de savoir comment M. Skinner a supporté le transport. Je suppose qu'on ne l'a pas emmené trop loin; dans la banlieue, sans doute.

François et Bob échangèrent un regard. Ils pensaient, l'un et l'autre, à la maison où les avait conduits l'homme à l'Austin. Mais ils ignoraient où se trouvait cette maison; alors, à quoi auraient servi leurs déclarations?… Et pourtant, c'était un supplice de tenir un fragment de vérité et de se taire, quand M. Skinner, faute des soins nécessaires, était peut-être en train de mourir. Un supplice plus grand encore pour François. N'aurait-il pas dû dénoncer Miss Mary? Il faillit parler, se retint. Non! C'était décidément au-dessus de ses forces. Il n'y avait qu'à laisser agir la police.

L'inspecteur, justement, leur conseillait de rentrer. Il avait seulement voulu, en les faisant venir à l'hôpital, leur montrer les difficultés de la tâche et prévenir ainsi tout reproche de lenteur et d'inefficacité.

Ils revinrent donc, tristement, et ressassant les mêmes questions: Comment s'y était-on pris pour faire sortir le blessé? Y avait-il eu une complicité dans l'hôpital? Mais non, l'inspecteur avait dit que l'infirmière de garde était au-dessus de tout soupçon.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les pistolets de Sans Atout»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les pistolets de Sans Atout» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les pistolets de Sans Atout»

Обсуждение, отзывы о книге «Les pistolets de Sans Atout» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x