Boileau-Narcejac - Les pistolets de Sans Atout

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Invité à passer un mois de vacances à Londres chez son ami Bob Skinner, Sans Atout craignait de trouver le temps long ! Les événements vont vite le rassurer. D'abord, en mettant Tom, un automate obéissant à la voix, sur son chemin ; ensuite, en faisant disparaître le père de Bob, l'inventeur de Tom ; puis en faisant apparaître un mystérieux visiteur. Mais au fait, que sont devenus les pistolets de duel qui appartenaient au grand-père de Bob ? Et quel étrange rôle peut jouer Miss Mary ? Les vacances de Sans Atout promettent d'être riches en péripéties…

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Il entra. La pièce était meublée sommairement. Il n'y avait même pas de frigidaire. Et l'on ne devait pas balayer souvent! Une autre porte ouvrait sur le hall. Sans-Atout écouta. Un bruit rassurant le renseigna: quelqu'un, au premier, tapait à la machine. L'ennemi était localisé. Tant qu'il taperait, Sans-Atout ne courrait aucun risque, car, de toute évidence, il n'y avait pas de domestiques. La maison était trop mal tenue!

Sans-Atout commença sa visite, avec des précautions de Peau-Rouge. La salle à manger, banale à pleurer, avec son buffet imitation Régence et ses gravures bon marché représentant des chasses à courre; le salon, qui sentait le moisi et l'abandon, et enfin un petit bureau… Coup au cœur! La valise était là, sur la table, entre le téléphone et un annuaire. C'était sûrement elle, mallette plus que valise, et juste assez plate pour passer entre les barreaux d'une grille. Il l'ouvrit. C'était bien cela. La main de marbre, les pistolets, le poignard, l'éléphant… pêle-mêle, comme des objets hâtivement réunis. Sans-Atout l'empoigna sans hésiter. Avec cette mallette, il allait pouvoir… Quoi? Confondre Miss Mary? Il ne savait pas encore. Il était trop bouleversé. La complicité de la jeune femme était évidente, puisque l'homme qui tapait à la machine était, vraisemblablement, le bandit qui avait blessé M. Skinner. Mais il faudrait peut-être attendre…

Les idées se bousculaient dans sa tête. Vite! S'en aller, d'abord. Et aviser, plus tard. Il revint dans le hall, et ce fut le drame, au moment où il se dirigeait vers la cuisine. Il avait laissé derrière lui toutes les portes ouvertes, pour battre en retraite plus facilement. Mais un brusque courant d'air se produisit, qui fit violemment claquer, quelque part, une fenêtre. Le bruit de la machine à écrire s'arrêta. Un pas lourd retentit.

Sans-Atout se lança, à corps perdu, dans le jardin. Il courait maladroitement, avec cette mallette qui le déséquilibrait. L'autre allait surgir, sans doute tirer, comme il avait tiré sur M. Skinner.

«J'avais bien besoin de me fourrer dans ce guêpier», pensait Sans-Atout.

Il atteignit la grille, se retourna. L'homme fonçait, droit devant lui, faisant gicler l'eau des flaques. Sans-Atout se précipita vers la voiture, y jeta la mallette.

– Grouille!… Il ne faut pas qu'il nous rattrape.

Le moteur, bien chaud, partit au quart de tour. Bob démarra.

– Tu vas n'importe où! cria Sans-Atout. Ce qui compte, c'est de le semer.

– Tu me prends pour Jacky Stewart! Sans-Atout, à genoux sur le siège, pour mieux

surveiller la route derrière eux, vit l'homme s'engouffrer dans l'Austin.

– Tâche de revenir vers Londres. S'il nous rejoint, il n'osera pas nous attaquer.

Le premier virage, pris en catastrophe, le jeta contre la portière. Il approuva:

– Très bien. Continue comme ça!

Mais l'Austin ne tarda pas à se montrer et elle allait vite, à en juger par le nuage d'eau qui l'enveloppait.

– J'ai récupéré les pistolets, l'éléphant et le reste, dit Sans-Atout. Rien ne manque… Holà!

Ils venaient de frôler un camion.

– Si j'avais mon Aston-Martin, soupira Bob.

L'inexplicable enlèvement

– Tourne toujours à droite, lança Sans-Atout. Il a tendance à couper les virages. Il va sûrement se faire emboutir.

Mais cette tactique ne tarda pas à les égarer complètement; tantôt ils roulaient dans des rues et avaient l'impression de se rapprocher du centre; tantôt, au contraire, ils se trouvaient en pleine campagne, et l'Austin, alors, forçait l'allure. Le malheureux Bob n'en pouvait plus de lutter de vitesse. Il avait beau être très adroit, il manquait d'entraînement; l'Austin ne fut bientôt plus qu'à une centaine de mètres. Et soudain, le clignotant rouge de la jauge s'alluma. Il n'y avait plus d'essence. Cette fois, ils étaient perdus. Mais, juste à ce moment, la manœuvre imaginée par Sans-Atout les sauva. Bob vira à droite et le poursuivant, oubliant de se tenir dans le couloir de gauche, reprit machinalement sa droite pour serrer la corde. Il se rappela trop tard qu'il commettait une grave faute de conduite. Il voulut revenir à sa main. Trop tard! Le puissant camion qui surgit tout à coup en sens inverse l'accrocha à l'arrière et Sans-Atout vit l'Austin faire un tête-à-queue. Puis le virage lui cacha le reste de la scène.

– Il vient de ramasser une bûche, dit Sans-Atout. Tu peux ralentir.

– C'est grave?

– Je ne crois pas. Mais, de toute façon, il est immobilisé pour un bout de temps.

– Tu penses qu'il a pu nous identifier?

– Certainement pas. S'il s'était rendu compte qu'il était filé, il ne nous aurait pas conduits à cette maison. Et il nous a poursuivis de trop loin; avec cette pluie, il ne devait guère distinguer que nos feux arrière… N'importe comment, ton père n'est pas seul à posséder une Morris.

– Tu as raison.

A leur grande surprise, le moteur tournait toujours. La jauge devait être déréglée. Ils atteignirent une station-service et firent le plein.

– Où est-on ici? demanda Bob.

– A Hatfield.

– Hatfield!… Incroyable!

– C'est où? dit Sans-Atout.

– Dans le nord-ouest de Londres. Je ne suis jamais venu par là.

– Tu sais comment revenir?

– Oui. Ce n'est pas très difficile. Mais j'aimerais bien savoir quel trajet nous avons suivi.

Et ils durent s'avouer incapables de répondre à cette question, pourtant capitale. A aucun moment, ils n'avaient fait attention à leur direction. Poursuivants, ils n'avaient songé qu'à coller à l'Austin, et, poursuivis, ils n'avaient eu qu'une idée: lui échapper. Bob proposa de manger quelques sandwiches dans le premier restaurant rencontré. Ils en trouvèrent un à leur convenance dans Hatfield, et se détendirent devant une table bien servie.

– Je n'en peux plus, déclara Bob. J'ai souvent tenu le volant, mais en pleine campagne et sans jamais aller vite. Alors, tu penses!

François ne l'écoutait que d'une oreille. Il se demandait s'il devait dire la vérité. Mais ce serait accabler Miss Mary! Et, par ricochet, M. Skinner et Bob. La vérité détruirait ce foyer sur le point d'être reconstruit. Il n'avait pas le droit, lui, l'étranger, l'invité, de prendre une telle initiative. Et pourtant il était en possession – et lui seul – de renseignements qui permettraient certainement à l'inspecteur Morrisson de remonter jusqu'au criminel.

– Tu n'as pas faim? dit Bob.

Non! François n'avait plus faim. Il sentait, pour la première fois, ce que c'est que la responsabilité.

– Moi, reprit Bob, voilà ce que je propose: on la ferme! Premièrement, j'ai conduit sans permis. Deuxièmement, nous avons repéré la maison où se cache le voleur, mais nous ne savons pas où elle est; nous serions incapables de la retrouver. Troisièmement, tu es entré en cachette dans une propriété privée, ce qui est un délit puni par la loi. Quatrièmement, nous avons été la cause indirecte d'un accident… Si je comprends bien, nous n'avons pas cessé de faire des choses idiotes ou interdites, et nous ne sommes guère plus avancés qu'avant. Alors, il vaut mieux la boucler. Tu vois la tête de Morrisson, si nous lui racontions tout ça!

– Mais… la mallette?

– Eh bien, laissons-la dans l'auto, au moins provisoirement. Je vais ramener la voiture au parking et le tour sera joué. Personne n'y pense plus, à la vieille Morris. La mallette sera en sûreté.

– Soit, dit Sans-Atout. Mais Miss Mary va m'interroger sur le Musée Tussaud.

– Eh bien, on va le visiter. On a le temps! François fut soulagé de n'avoir pas de décision à prendre tout de suite, car il se sentait un peu perdu.

– Nous mentirons à peine, assura Bob. Et même nous ne mentirons pas du tout!

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