Boileau-Narcejac - Les pistolets de Sans Atout

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Invité à passer un mois de vacances à Londres chez son ami Bob Skinner, Sans Atout craignait de trouver le temps long ! Les événements vont vite le rassurer. D'abord, en mettant Tom, un automate obéissant à la voix, sur son chemin ; ensuite, en faisant disparaître le père de Bob, l'inventeur de Tom ; puis en faisant apparaître un mystérieux visiteur. Mais au fait, que sont devenus les pistolets de duel qui appartenaient au grand-père de Bob ? Et quel étrange rôle peut jouer Miss Mary ? Les vacances de Sans Atout promettent d'être riches en péripéties…

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Dans le jardin, un oiseau chantait. François déplaça le levier, et le couvercle, poussé par ses ressorts, se souleva automatiquement. Rapide coup d'œil. Rien de suspect en vue. François ouvrit le couvercle et respira largement. Puis il se déplia à grand-peine. Il était abominablement ankylosé. Il trébucha en posant un pied à terre, et, pour se récupérer, s'obligea à exécuter quelques mouvements d'assouplissement. D'un revers de manche, il essuya son visage en sueur, et regarda l'heure. Quatre heures moins dix. Un pâle soleil dessinait son ombre sur le gravier.

Il ne s'était pas trompé. Il était bien devant la maison de l'homme à l'Austin. Les fenêtres étaient toutes fermées. Il songea à la cuisine qui, la veille, lui avait si opportunément ouvert le passage. Il referma le coffre sans le faire claquer et contourna la maison. Cette fois, la porte de la cuisine était close. Une main au-dessus des yeux, il essaya d'apercevoir, à travers les vitres, l'intérieur de la pièce. Personne. La poignée tourna et la porte s'ouvrit.

Il y avait des assiettes sales sur la table, une bouteille de vin à moitié vide, et, dans un coin, sortant à demi d'une poubelle, des pansements ensanglantés. M. Skinner était là!

Moment d'émotion et d'orgueil! François avait raisonné juste, ce qui prouvait, hélas, que Miss Mary était coupable. Il se demanda s'il devait s'échapper pour prévenir l'inspecteur Morrisson. Mais il fallait être sûr… Ces pansements, à la réflexion, ne prouvaient rien. L'homme roux avait peut-être été blessé, dans l'accrochage avec le camion? C'était peut-être lui que Miss Mary venait soigner?

François traversa la cuisine comme une ombre et, se plantant au milieu du vestibule, écouta. On parlait, au premier étage. Ce fut plus fort que lui. C'était un démon qui le poussait. Empoignant la rampe, pesant sur elle pour s'alléger et ne pas faire grincer les marches, il gravit lentement l'escalier. Les voix étaient plus nettes et l'on reconnaissait facilement celle de la jeune femme. François atteignit le couloir qui desservait les chambres. Le bruit venait de la première pièce à droite. En deux enjambées, François fut devant la porte et se baissa pour regarder par le trou de la serrure. Par chance, la clef avait été enlevée. Il vit un lit et, dans le lit, M. Skinner, immobile, les yeux clos. Etait-il mort? Non, sans doute. On n'aurait pas parlé si librement devant un cadavre. Il devait simplement dormir, épuisé. Peut-être l'avait-on torturé? Impossible. Miss Mary ne l'aurait pas toléré. Ne pas oublier que M. Skinner était son fiancé! Une ombre passa dans le champ de vision de François; une épaule, une jambe se dessinèrent, une silhouette s'approcha du lit: l'homme roux. Il se pencha vers le blessé et se retourna en secouant la tête. Miss Mary apparut à son tour. Elle expliquait quelque chose, que François n'entendit pas; en même temps, elle faisait des gestes tranchants de la main. Ce n'était plus le moment d'hésiter. Il fallait intervenir, et le plus vite possible!

François se rappela qu'il avait vu, la veille, un téléphone, dans la pièce du rez-de-chaussée qui ressemblait à un bureau. Marchant à reculons, il se replia silencieusement vers l'escalier, qu'il descendit avec une lenteur extrême, comme s'il portait de la dynamite. Là-haut, le bruit de voix avait repris, et puis il y eut un gémissement de souffrance. Le malheureux M. Skinner avait dû revenir à lui. Peut-être résistait-il à ses bourreaux.

François, risquant le tout pour le tout, traversa rapidement le vestibule et pénétra dans le bureau dont il ferma soigneusement la porte. Il était dans la nasse. Si quelqu'un survenait; il était perdu. Il savait qu'au moment où il allait soulever le combiné, la sonnette émettrait un tintement, bref, mais peut-être perceptible du premier étage. Il tendit la main vers le téléphone… et la ramena vers lui. Il avait peur. Jusqu'à présent, il s'était comporté avec décision et audace. Maintenant, il flanchait. Sans doute était-il trop jeune pour mener jusqu'à son terme une action d'homme!

Il approcha son visage de la pastille blanche située au centre de la couronne mobile. Le numéro de la police était inscrit là: Emergency 9.9.9. Alors, d'un geste précis, il souleva le combiné, et la sonnette, comme surprise par la rapidité de son mouvement, fit entendre un seul coup, comme une horloge annonçant la demie. Le bruit n'avait certainement pas porté bien loin. François forma le numéro; il tournait le dos à la porte et serrait l'appareil contre sa poitrine, pour étouffer au maximum le minuscule cliquètement de crécelle de la couronne revenant en arrière, après chaque sollicitation du doigt. Et soudain la voix de quelque fonctionnaire de service lui éclata dans l'oreille.

– Allô… J'écoute.

François n'avait pas eu le temps de préparer ses phrases et il se mit à bafouiller, à voix basse.

– Parlez plus fort, ordonna la voix bourrue.

Cette fois, on allait l'entendre. Ce n'était plus qu'une affaire de secondes.

– Je viens de découvrir l'endroit où l'on a conduit M. Skinner.

– Quoi?

– M. Jonathan Skinner, qui a été enlevé la nuit dernière, de l'hôpital.

– Quel hôpital?

On le faisait exprès! On voulait sa mort!

– Je ne sais pas. C'est l'inspecteur Morrisson qui est chargé de l'enquête. Qu'on le prévienne tout de suite…

– Où êtes-vous?

– Je ne sais pas.

Là-bas, on se montrait très patient mais également très sceptique.

– Comment? Vous ne savez pas où vous êtes?… Mais d'abord qui êtes-vous?

– Peu importe qui je suis. Malgré lui, François élevait la voix.

– Je vous répète que M. Skinner est en danger… Alors, je vous en prie: tâchez de savoir d'où vient cet appel…, sûrement de banlieue… C'est grave!… Il faut immédiatement prévenir l'inspecteur Morrisson… Je répète…

Derrière lui, la porte s'ouvrit. François fit front. Il s'attendait à voir l'homme roux. C'était Miss Mary qui se tenait sur le seuil.

– Vous! dit-elle.

François, qui tenait toujours l'appareil, entendait, venant de très loin, la voix qui représentait le salut… «Allô… Allô…» Miss Mary traversa le bureau, lui enleva des mains le combiné, qu'elle replaça sur sa fourche. Elle regardait François avec une sorte de stupeur, comme si, maintenant, elle découvrait en lui un personnage nouveau, qu'il fallait traiter en égal.

– Qui appeliez-vous? demanda-t-elle.

– La police.

Et, bluffant, pour essayer de reprendre l'avantage, il ajouta:

«Elle arrive.»

Il y avait, près de la fenêtre, un fauteuil d'osier. Miss Mary s'y assit lourdement. Elle était pâle. Un cerne mauve dessinait ses orbites.

– Comment êtes-vous venu ici? dit-elle.

– Dans le coffre de votre voiture.

– Vous me soupçonniez?

– Oui. Je vous ai vue, l'autre nuit, dans le jardin.

– La mallette?… Hier, c'est vous qui l'avez reprise?

– Oui.

– Où est-elle?

– Elle est cachée.

Machinalement, elle faisait tourner autour de son doigt sa bague de fiançailles. Elle paraissait si désemparée, si malheureuse, que François sentit qu'il n'avait plus rien à craindre. On ne tenterait rien contre lui, parce qu'il possédait cette mystérieuse mallette, à l'étrange contenu.

– François, murmura Miss Mary, je crois qu'il vaut mieux, pour vous comme pour moi, que vous rentriez à Paris.

– Mais…, vous n'êtes pas sa complice! s'écria-t-il, impétueusement.

– Je ne peux pas parler. Je n'en ai pas le droit.

– Pourquoi a-t-on enlevé M. Skinner, la veille de son opération?

– N'insistez pas.

L'ancienne Miss Mary reparaissait, après une courte défaillance, décidée, autoritaire. Elle se leva et se dirigea vers la porte.

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