Boileau-Narcejac - Les pistolets de Sans Atout

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Invité à passer un mois de vacances à Londres chez son ami Bob Skinner, Sans Atout craignait de trouver le temps long ! Les événements vont vite le rassurer. D'abord, en mettant Tom, un automate obéissant à la voix, sur son chemin ; ensuite, en faisant disparaître le père de Bob, l'inventeur de Tom ; puis en faisant apparaître un mystérieux visiteur. Mais au fait, que sont devenus les pistolets de duel qui appartenaient au grand-père de Bob ? Et quel étrange rôle peut jouer Miss Mary ? Les vacances de Sans Atout promettent d'être riches en péripéties…

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– Venez!… Allez m'attendre dans la voiture.

– Mais… l'homme… là-haut?… Est-ce que ce n'est pas dangereux de…

La jeune femme répéta: «dangereux?», d'un air incrédule.

– Il va lui faire du mal.

– C'est vous, François, qui nous faites du mal. Je sais! Avec les meilleures intentions du monde. Venez vite!

Elle le saisit par le poignet et l'entraîna jusqu'au perron.

– Je reviens tout de suite.

François, complètement perdu, monta dans la Daimler. Il avait dû se tromper quelque part, dans ses hypothèses. Rien ne se passait comme prévu. Pourtant, quoi, les faits étaient là: d'abord l'agression dont avait été victime M. Skinner et le vol des documents, puis le vol des objets du salon, l'épisode nocturne de la valise, enfin l'enlèvement de l'ingénieur… Tout cela formait bien une action criminelle cohérente, dont l'animatrice était forcément Miss Mary, puisque, finalement, on la retrouvait dans cette maison isolée où le blessé avait été amené de force, pour être interrogé.

Mais alors, pourquoi l'homme roux n'était-il pas déjà intervenu? Pourquoi le laissait-on libre, lui, François? Et si Miss Mary n'était pas coupable, qu'est-ce qu'elle manigançait, avec le ravisseur de son fiancé? Qu'est-ce que M. Skinner était pour elle? C'était cela la question la plus importante.

Miss Mary n'en finissait pas. Peut-être aidait-elle son complice à emporter l'ingénieur par quelque issue, au fond du parc?… Mais non. C'était justement le genre de supposition qu'il fallait éviter. «Je me donne des explications rocambolesques, pensa François, pour comprendre des événements qui ne le sont certainement pas. C'est pourquoi je ne cesse de me tromper. J'abandonne!… Après tout, j'ai fait tout ce que je pouvais. Maintenant, il est grand temps de prendre congé.»

Miss Mary reparut sur le seuil. Elle dévala les marches du perron sans même refermer la porte, et, avec une souplesse de sportive, elle se mit au volant. Devant la grille, elle freina brutalement.

– Voulez-vous ouvrir, François?

Le masque de l'amabilité était tombé. Elle parlait sèchement et François faillit se rebiffer. S'il était un intrus, il n'y avait qu'à le reconduire tout de suite à l'aéroport. Il obéit, cependant, et reprit sa place sans dire un mot. Mais il était horriblement vexé. En quelques heures, il avait connu les sentiments les plus contradictoires: curiosité, peur, panique, doute, colère, et maintenant humiliation. Il en avait brusquement assez de Londres, des Skinner, de Morrisson. Il regarda sa montre: presque six heures.

– Je prendrai l'avion demain matin, murmura-t-il.

– Rien ne vous presse.

– Comment? Mais…

– Songez à Bob. Si vous partez trop vite, il voudra comprendre pourquoi. Et il ne faut pas qu'il sache…

– Vous avez peur?

– Oh! Pas pour moi. Mais pour lui. Le pauvre enfant n'a pas besoin de nouvelles épreuves. Aussi, je vous demande quelque chose… Promettez-moi de garder pour vous tout ce que vous avez découvert… Nous allons rentrer ensemble, comme si nous venions de faire des courses…

– Mais… M. Skinner?

Le visage de Miss Mary se contracta, mais elle ne répondit pas. Elle s'arrêta bientôt devant un supermarché et François la suivit, de nouveau exaspéré. On le considérait comme juste bon à porter des paquets! Mais comment cette femme pouvait-elle avoir assez de sang-froid pour choisir, entre des boîtes de thon, des pots de confitures, des marques de lessive? Alors que son futur mari agonisait peut-être quelque part. François rapporta à la voiture deux gros sacs de papier bourrés d'emplettes, et, quelques instants plus tard, la Daimler stoppait devant le garage. Bob, qui attendait dans le jardin, courut au-devant d'eux.

– Je compte sur vous, François. Pas un mot, dit Miss Mary.

Elle ouvrit la portière.

– Oh Bob!… Aidez-nous! Nous sommes bien chargés.

– Vous m'avez laissé tomber, tous les deux! s'écria Bob. Je me demandais où vous étiez passés.

– Corvée de ravitaillement, dit Miss Mary. Et elle réussit à mettre dans sa réponse une espèce d'enjouement qui parut monstrueux à François. Mentir avec un tel aplomb, c'était à peine croyable. Et rien dans son attitude ne laissa deviner qu'elle venait de connaître des moments d'intense émotion, tandis qu'elle indiquait à Mrs. Humphrey, surgie à la rescousse, les différentes boîtes de conserves à ouvrir pour le dîner.

– Qu'est-ce que vous avez vu? questionnait Bob.

– Oh! Pas grand-chose.!»

– Tu aurais pu me prévenir que vous sortiez… Je me suis embêté comme… comme un rat mort… Demain, je t'emmènerai à la Tour de Londres, si papa est retrouvé et si tout va bien.

– Demain, dit François. Demain… Tu oublies que je dois rentrer.

– Mais pas tout de suite, plaida Bob. Tu viens juste d'arriver.

– Oui, mais les circonstances sont telles…

– C'est justement.

Bob n'acheva pas, pour ne pas montrer son désarroi, et François n'eut pas le courage de le réconforter. Pris entre Miss Mary et Bob, il sentait qu'il allait commettre fatalement quelque maladresse.

– Tiens, fit Bob, l'inspecteur! Morrisson remontait l'allée. Miss Mary et Mrs. Humphrey s'arrêtèrent sur le perron.

– Bonne nouvelle! cria l'inspecteur. M. Skinner est retrouvé.

Il hâta le pas et tout le monde l'entoura.

– Oui, reprit Morrisson, quelqu'un nous a téléphoné…

– Ne restez pas là, dit Miss Mary. Venez au salon.

Toujours respectueuse des convenances, elle jugeait sans doute indécente cette conversation en plein air, qu'un passant aurait pu surprendre. Ils se rendirent donc au salon, à l'exception de Mrs. Humphrey, qui se retira dignement dans la cuisine, estimant sans doute qu'on avait fait entrer l'inspecteur au salon pour la tenir à l'écart de l'entretien.

– Tout est étrange, dans cette affaire, dit Morrisson. Un coup de téléphone anonyme a signalé que M. Skinner se trouvait dans une maison de la banlieue… Nous avons tâtonné et je vous fais grâce des détails… Bref, nous avons pu établir d'où venait l'appel et nous nous sommes rendus à la maison. M. Skinner y était, seul, et tout prouvait qu'on l'avait abandonné précipitamment.

François regarda Miss Mary qui tourna la tête.

– Est-ce qu'on lui avait fait du mal? demanda Bob, impétueusement.

– Non. Mais il est très fatigué, comme vous pouvez le penser. Nous l'avons ramené à l'hôpital et nous avons pris toutes les précautions nécessaires. Je vous donne ma parole qu'il est, maintenant, à l'abri.

– Vous avez pu l'interroger? demanda Miss Mary.

Elle avait peur. N'avait-elle pas tout à redouter des révélations du blessé?

– Evidemment, répondit Morrisson, d'un ton qui signifiait qu'on n'allait pas lui apprendre son métier. Mais il ne sait rien. Rappelez-vous qu'il avait absorbé un somnifère. Il a vaguement le souvenir d'un homme qui le soulevait. A demi inconscient, il a cru qu'on l'emmenait à la salle d'opérations. Et puis, il a dormi, longtemps. Quand il a rouvert les yeux, dans une chambre inconnue, il était seul. Nous sommes arrivés peu après. C'est tout.

«Non! faillit crier François. Non! Ce n'est pas tout!»

– Vous alliez dire quelque chose? interrogea Morrisson.

– Moi?

François rougit. Les yeux si bleus de Miss Mary étaient fixés sur lui.

– Je pensais seulement que cette maison appartient à quelqu'un et qu'on pourrait apprendre…

L'inspecteur l'interrompit avec brusquerie.

– C'est fait, dit-il. Croyez-moi, nous n'avons pas perdu de temps. La propriété appartient au major Henderson, un homme au-dessus de tout soupçon, qui habite en ce moment à Cannes, en France. Elle a été louée, meublée, par l'intermédiaire d'une agence, à un certain Laslo Carolyi, né en Argentine, de parents hongrois. Il a fourni, paraît-il, des papiers en règle et payé, en espèces, trois mois d'avance. Inutile de préciser que nous le recherchons, mais il s'agit vraisemblablement d'une identité d'emprunt. Nous risquons d'avoir du mal. A propos, jeunes gens, je voudrais que vous passiez demain à mon bureau. J'ai d'autres photos à vous montrer.

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