Fortuné du - Le pouce crochu
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La mort tragique du pauvre Monistrol avait eu un contrecoup dans la maison Gémozac.
Un matin, Julien n’avait pas paru au déjeuner, et on avait su qu’il n’était pas rentré depuis la veille.
Ses parents, très inquiets, passèrent une triste journée, car ils n’apprirent qu’à six heures du soir ce qui lui était arrivé.
Indignement lâché par son camarade Fresnay, Julien avait dû passer toute la nuit près de mademoiselle Monistrol, qui se débattait dans les convulsions d’une effroyable crise nerveuse, et c’était seulement au petit jour qu’il avait pu appeler, par la fenêtre, des gens qui passaient sur le boulevard Voltaire.
La police, avertie, était venue enfin et avait constaté le crime sans l’expliquer. Camille, aux questions qu’on lui posait, ne répondait que par des propos incohérents. Julien, ne sachant rien ou presque rien, ne pouvait pas éclairer le commissaire, car la scène dans la baraque ne prouvait pas grand-chose contre le clown.
Madame Gémozac eut le courage d’aller s’établir, le soir même, au chevet de la jeune fille et de la soigner pendant que les gens de justice verbalisaient auprès du cadavre. Une fièvre cérébrale s’était déclarée, et les médecins ne répondaient pas de la vie de mademoiselle Monistrol.
Il fallut enterrer son père, sans qu’elle en eût connaissance; mais Pierre Gémozac, et son fils suivirent, à la tête des ouvriers de l’usine, le convoi du malheureux inventeur.
Il s’écoula toute une semaine avant que la situation changeât. Camille, entrée en convalescence, restait plongée dans une sorte d’engourdissement qui paralysait ses facultés. Les agents de la sûreté cherchaient le coupable et ne trouvaient rien qui les mît sur la voie. Madame Gémozac avait placé une femme de confiance et une sœur de charité auprès de la jeune malade, elle allait fréquemment la voir, et elle attendait qu’elle se rétablît pour s’occuper de lui assurer une existence convenable.
Julien s’intéressait toujours à sa protégée de la foire au pain d’épice, et il n’avait pas encore pardonné à cet égoïste d’Alfred qui s’était si vilainement dérobé. Mais Julien avait repris peu à peu ses habitudes. Il pensait déjà beaucoup moins à la lugubre aventure de l’orpheline, et il ne songeait guère à découvrir l’insaisissable meurtrier de Monistrol.
Le huitième jour, en déjeunant, il demanda, comme il le faisait tous les matins, des nouvelles de Camille, et il apprit que l’avant-veille elle s’était levée pour la première fois.
– Nous la verrons bientôt, dit madame Gémozac. Elle veut absolument venir ici nous remercier.
– Je serai charmé de la recevoir, ajouta le père Gémozac; d’abord, pour lui exprimer combien je prends part à son malheur, et aussi parce que j’ai de bonnes nouvelles à lui apprendre. L’invention de Monistrol est une fortune. Si l’affaire continue à marcher comme elle marche dès le début, sa fille sera très riche et, en ma qualité d’associé, je gagnerai beaucoup d’argent. Elle peut dès à présent vivre sur un très bon pied, car à la fin de l’année, j’aurai à lui compter une somme très ronde, et en attendant, je lui ferai toutes les avances qu’elle voudra.
– Voilà de quoi la consoler, dit Julien.
– Eh bien, je doute qu’elle se console jamais, reprit madame Gémozac. Depuis qu’elle va mieux, je l’ai étudiée et maintenant, je crois la connaître. C’est un caractère, que cette enfant de vingt ans! Elle ne s’inquiète pas de ce qu’elle va devenir. Elle ne parle que de son père et elle ne pense qu’à venger sa mort.
– Je crains fort qu’elle n’y réussisse pas. L’instruction se poursuit, mais on n’a aucune donnée précise sur l’assassin. Le clown qu’elle accusait a été interrogé le lendemain et il a prouvé un alibi. On le confrontera sans doute avec elle, puisqu’elle est maintenant en état de s’expliquer, mais je parierais volontiers qu’elle ne le reconnaîtra pas.
– C’est probable, car il paraît qu’elle n’a entrevu que la main du meurtrier. Elle m’a dit cela, sans s’expliquer davantage.
– Ah! oui, la main!… c’est son idée fixe. Pendant sa première attaque de nerfs, elle criait: «Oh! cette main… elle s’approche… elle menace mon père… chassez-la!» Elle avait le délire. Il est vrai que le rapport des médecins déclare que son père a été étranglé par une main énorme… et j’ai moi-même constaté le fait en examinant le corps. Mais ce n’est pas là un indice suffisant. Tous les assassins ont des mains larges comme des battoirs. Te rappelles-tu que, dans le temps, on ne parlait que du pouce de Troppmann?
À ce moment un valet de pied entra et ce n’était pas pour son service, car M. Gémozac tenait à déjeuner en tête-à-tête avec sa femme et son fils, et ses domestiques avaient ordre de ne jamais se montrer sans qu’on les sonnât.
– Qu’est-ce que c’est, Jean? demanda-t-il en fronçant le sourcil.
– Mademoiselle Monistrol désirerait parler à monsieur ou à madame. Je lui ai dit qu’on était à table…
– N’importe! Faites-la entrer, répondit vivement Gémozac.
Camille attendait dans l’antichambre. Le valet de pied alla l’y chercher, et lorsqu’elle entra, Julien eut quelque peine à la reconnaître. Il ne l’avait vue que dans le costume qu’elle portait le soir de leur première rencontre, et il l’avait laissée en plein accès de fièvre chaude, les vêtements en désordre, les cheveux défaits, le visage décomposé. Elle se présentait maintenant sous un tout autre aspect, sévèrement habillée de noir, coiffée à l’air de sa figure, et pâlie par la souffrance; mais cette pâleur rehaussait encore sa beauté, et lui donnait un charme qui frappa vivement le jeune Gémozac.
Le père, qui la voyait pour la première fois, resta tout ébahi, mais madame Gémozac se leva, vint à elle, lui prit affectueusement les mains et la fit asseoir près de son mari, qui ne demandait qu’à la bien accueillir, mais qui ne savait par où commencer.
Camille le tira d’embarras en prenant la parole.
– Monsieur, dit-elle sans se troubler, il me tardait de vous remercier… mon pauvre père vous a dû sa dernière joie… et ce n’est pas à vous seul que je dois de la reconnaissance…
La fin de la phrase s’adressait au fils et à la mère qui se chargea de répondre pour tout le monde.
– Ma chère enfant, dit madame Gémozac, vous êtes maintenant de notre famille et nous n’avons fait que notre devoir, Julien en vous assistant dans un triste moment, et moi en vous donnant des soins. Mon mari fera le sien en se chargeant de veiller à vos intérêts et d’administrer votre fortune. Mais vous avez eu tort de sortir aujourd’hui. C’est une imprudence dans l’état de santé où vous êtes.
– Le médecin me l’a permis, madame. Je suis complètement rétablie et la preuve, c’est que j’ai supporté, hier, sans fatigue, un long interrogatoire du juge d’instruction.
– Quoi! il n’a pas craint de vous soumettre à une si pénible épreuve?… il aurait pu attendre au moins quelques jours.
– C’est moi-même qui suis allée le trouver et qui l’ai prié de m’entendre. J’ai eu tort, car il n’a tenu aucun compte de mes déclarations. Il me prend pour une folle, ou bien il croit que j’ai rêvé ce que j’ai vu… et il me soupçonne peut-être d’avoir été la complice de l’assassin… il ne me l’a pas dit, mais j’ai lu sa pensée dans ses yeux.
– Alors, c’est lui qui est fou! s’écria Julien.
– Il me reproche d’avoir abandonné mon père pour courir après le misérable qui venait de le tuer…
– Mais vous ne saviez pas que votre père était mort… J’étais avec vous quand vous l’avez trouvé sur le parquet du salon… et j’ai raconté la scène à ce juge…
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