Fortuné du - Le pouce crochu
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– Non. Amanda aime trop Paris. J’ai dans l’idée qu’ils vont tâcher tous les deux de se lancer dans la haute . Elle se fera cocotte et lui se faufilera dans des sociétés d’intrigants bien mis… s’il peut… ça dépendra de l’argent qu’il a. Combien vous a-t-il volé?
– Vingt mille francs.
– C’est vingt fois plus qu’il ne lui en faut pour changer de peau. Et ce ne sera pas long… trois ou quatre jours, pas davantage.
– Mais d’ici là?
– D’ici là, ça ne m’étonnerait pas qu’il se soit réfugié dans un garni… ou dans une cité… par là, du côté de Clichy ou de la route de la Révolte… Amanda connaît les bons endroits… il n’y a pas mieux pour se cacher… jusqu’à ce qu’on ait des frusques neuves… et c’est pas difficile de s’en procurer dans ce quartier-là… chez le petit père Rigolo , qui vous habille un homme des pieds à la tête en moins d’un quart d’heure…
– Eh bien! nous irons chercher Zig-Zag là où vous croyez qu’il est.
– Vous, mademoiselle? Ah! non, par exemple!… vous n’en reviendriez pas… c’est tout au plus si j’oserais m’y risquer… et je n’y emmènerais pas Georget… tenez! quand on parle du loup… le v’là, mon Georget.
Camille tourna la tête et aperçut l’enfant qu’elle avait déjà vu sur l’estrade où la méchante Amanda lui cinglait les jambes à coups de baguette. Il était charmant avec ses joues roses, ses cheveux blonds ébouriffés et son costume de paillasse, trop large et trop long pour sa taille. Il avait ouvert de grands yeux en apercevant la belle dame qui causait avec son père et il n’osait pas avancer.
Camille lui sourit pour l’encourager et Courapied lui cria:
– N’aie pas peur, mon garçon, et arrive ici. Qu’est-ce que tu portes là, dans ta musette?
– Père, c’est pour ton déjeuner, dit timidement Georget. J’ai été à la pêche au pain d’épices et j’ai ramassé tout ce que j’ai trouvé de morceaux derrière les boutiques. Il y en a au moins deux livres.
– Gamin! murmura le père en essuyant une larme… Ah! tu en as, toi, de l’invention… Il savait que nous crevions de faim et il est parti, sans rien dire, pour chercher une pitance… c’est pas fameux, le pain d’épice, surtout quand il a traîné dans la poussière, mais ça nourrit tout de même… pas vrai, Georget?
Camille, touchée de cette noire misère, prit le petit par la main et se pencha pour l’embrasser.
Il se laissa faire, mais il n’osait pas lever les yeux, quoiqu’il ne fût pas timide de son naturel. Il faisait tous les soirs la parade et même le boniment avec un aplomb extraordinaire; seulement il n’était point accoutumé à être caressé par une dame bien habillée.
– Sais-tu lire? lui demanda mademoiselle Monistrol.
– Oui, madame… et écrire aussi, répondit l’enfant.
– Tu as donc été à l’école?
– Non, madame; c’est maman qui m’a appris.
– C’est vrai, appuya Courapied. Elle en savait plus long que moi, ma pauvre défunte!…
– Eh bien, reprit Camille, je remplacerai ta maman. Tu l’aimais bien, n’est-ce pas?
– Oui, madame, et je crois que je vous aimerai aussi.
Georget était déjà rassuré et il regardait la jeune fille avec une attention profonde; il la contemplait; il l’admirait.
– Ton père veut bien venir avec moi, dit-elle, tu viendras aussi.
– Où donc, madame?
– Dans un bon logement où vous serez tous les deux bien traités, bien couchés, bien nourris.
– Qu’est-ce qu’il faudra faire pour ça?
– M’aider à retrouver un homme qui m’a fait du mal et qui vous en a fait aussi… un homme et une femme…
– Zig-Zag et… oh! ça me va!…
Il n’avait pas voulu, devant son père, prononcer le nom d’Amanda. Camille lui en sut gré et se dit qu’avec son intelligence précoce, cet enfant serait un précieux auxiliaire.
– Ça ne sera pas commode, reprit le gamin. Ah! s’ils avaient seulement laissé Vigoureux… mais ils ont eu soin de l’emmener.
– Vigoureux? interrogea Camille.
– Oui, le chien de Zig-Zag. Il saurait bien retrouver son maître.
Georget parlait encore, lorsqu’un énorme dogue, lancé comme un boulet de canon, se jeta dans ses jambes et faillit le renverser.
– C’est lui! s’écria Courapied. Zig-Zag ne doit pas être loin.
Camille, pâle d’émotion, chercha des yeux le clown, mais contrairement aux prévisions du mari d’Amanda, le clown ne se montra point.
Le chien, sans s’arrêter, se précipita sur la baraque, trouva immédiatement un endroit où la cloison ne touchait pas le sol, gratta la terre avec ses grosses pattes pour élargir le trou, s’y glissa en s’aplatissant et disparut derrière les planches.
– Georget! cria Courapied, vite!… une corde et une courroie!
L’enfant ne demanda point à son père ce qu’il voulait faire de ces accessoires. Il avait compris tout de suite.
Il courut aux chevaux qui paissaient tout près de là, tira un couteau de sa poche, coupa la corde qui les attachait au timon de la maringotte , défit un des licous et alla immédiatement se poster à genoux, près du trou par lequel le chien s’était glissé dans la baraque.
Mademoiselle Monistrol assistait, ébahie, à ces préparatifs et ne devinait pas du tout dans quel but le pitre avait donné à son fils ces ordres bizarres. Elle l’interrogea d’un coup d’œil et il répondit en se frottant les mains:
– Nous avons de la chance.
– Comment cela? balbutia Camille.
– Vigoureux nous conduira chez Zig-Zag.
– Quoi! ce vilain bouledogue?
– Il est mâtiné de braque et il n’a pas son pareil pour suivre une piste. On l’emmènerait à dix lieues qu’il retrouverait le chemin de sa niche. Et la preuve, c’est qu’il vient probablement de l’autre bout de Paris et qu’il est arrivé ici tout droit.
– Bon! mais s’il aime tant son gîte, il n’en voudra plus sortir.
– Croyez donc pas ça, mademoiselle. Vigoureux fait les commissions. Son maître l’envoyait tous les jours chez le boucher, avec un panier dans la gueule et de l’argent dans le panier. Il laissait prendre l’argent quand le boucher l’avait servi et il rapportait la viande sans y toucher. C’est cette gueuse d’Amanda qui l’a dressé.
– Eh bien? demanda Camille qui ne comprenait pas encore.
– Eh bien, parions que Zig-Zag a oublié quelque chose dans la cabine où il s’habillait… quelque chose qu’il tient à ravoir… et il a lâché son chien en lui disant: «apporte!» ça suffît. Il a une manière à lui de lui frotter le museau par terre et de lui montrer la direction qu’il faut prendre. Vigoureux part comme une balle et il ne se trompe jamais.
– Qu’il aille où on l’envoie, c’est possible, à la rigueur. Mais qu’il puisse reconnaître l’objet qui manque à son maître, j’en doute.
– Ah! ce n’est pas ça qui le gêne. Il sent tout ce que Zig-Zag a touché.
– Père, dit à demi-voix Georget, je l’entends. Il démolit le plancher là-dedans… avec ses dents et avec ses pattes.
– Parce que la cachette est dessous. Laissons-le faire. Il va reparaître avec l’objet. Ce sera le moment de l’ arquepincer . Ouvre l’œil, petit!
La recommandation était superflue. Collé contre la cloison, comme un terrier qui guette un rat au bord d’un trottoir, l’enfant tenait le licou dans une main, la boucle dans l’autre, tout prêt à museler la bête, au risque de se faire couper les doigts d’un coup de gueule.
Mademoiselle Monistrol, de plus en plus étonnée, aurait bien voulu questionner encore, mais Courapied lui fit signe de se taire. L’instant décisif approchait et il s’agissait de ne pas effaroucher Vigoureux, qui aurait pu rebrousser chemin en entendant du bruit et sortir par le devant de la baraque.
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