Michel Zevaco - Borgia

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La messe fut dite. Les anneaux s’échangèrent. Lorsque ce fut fini, Machiavel s’approcha de Sanzio :

– La voiture attend près de la porte Florentine, en dehors des murs… je cours devant pour faire ouvrir la porte… Hâte-toi…

Le jeune homme disparut. Sanzio et Rosita sortirent de l’église. Les trois autres témoins s’approchèrent, saluèrent la nouvelle épousée et se hâtèrent de s’éloigner.

Raphaël et la Fornarina demeurèrent seuls. Puis ils se mi-rent en route, à pas pressés, vers la porte Florentine, et s’engagèrent dans une rue étroite et tortueuse.

Soudain, autour d’eux, surgirent une quinzaine d’ombres si-lencieuses qui les entourèrent. Sanzio tira sa dague. Rosita jeta un cri de terreur.

Sans un mot, gardant toutes ses forces pour la lutte, Raphaël souleva, enleva sa jeune femme dans un de ses bras et, le poi-gnard levé, se rua sur un groupe qui se dressait devant lui. Mais il n’avait pas fait deux pas qu’il trébucha, roula sur le pavé ; un coup furieux venait de l’atteindre à la tête…

Le jeune homme entendit comme un cri de détresse éper-due… Puis, presque aussitôt, il s’évanouit.

Lorsque Raphaël revint à lui, il faisait encore nuit.

– Rosita ! appela-t-il d’une voix angoissée.

Ses mains cherchèrent à tâtons dans l’obscurité. Autour de Raphaël étendu, il n’y avait que le pavé. Le sentiment d’horreur qui l’envahit fouetta ses forces. Il put se mettre sur les genoux… Il regarda, hagard.

– Rosita ! appela-t-il encore.

Mais il ne vit rien, et nul ne lui répondit.

Alors, l’affreuse vérité se fit jour dans le cerveau du jeune homme. Rosita avait disparu ! Enlevée !

Sanzio ne poussa pas un cri, ne proféra pas une plainte… Un espoir lui restait : prévenir la Maga !

Tout étourdi encore par le coup de pommeau d’épée qu’il avait reçu sur la tête, Raphaël prit en chancelant le chemin du Ghetto et du logis de la sorcière.

Haletant, il entra. Une torche achevait de se consumer dans un coin… À sa lumière, Raphaël vit le bahut ouvert, ses tiroirs bouleversés.

– Maga ! Maga ! fit-il d’une voix angoissée.

Il se rua dans la chambre de Rosita où il supposait que la sorcière se trouvait. Et une exclamation de douleur, un cri de ma-lédiction montèrent à ses lèvres. La chambre était vide. La Maga avait disparu.

XIII. LA VOIE APPIENNE

En cette même nuit où s’était consommé le mariage secret de Raphaël Sanzio et de la Fornarina, le chevalier de Ragastens avait quitté l’hôtellerie du Beau Janus qu’il habitait encore.

À la suite de l’échauffourée où le chevalier avait failli être écharpé par la foule qui voyait en lui l’assassin du duc de Gandie, César Borgia lui avait offert un logement au château Saint-Ange. Mais, soit par bravade du danger, soit qu’il voulut garder une certaine liberté de ses faits et gestes, Ragastens avait refusé.

– Monseigneur, avait-il dit, j’étoufferais dans la belle cage que vous me proposez ; je suis resté un peu le vagabond nocturne que je fus dans mon adolescence…

César Borgia n’insista pas et se contenta d’admirer l’insouciance du chevalier, comme il avait admiré d’abord son in-trépidité dans l’émotion populaire.

Le chevalier erra longuement par les rues désertes, noires, pleines d’ombre et de silence et se trouva enfin à l’entrée de la Voie Appienne.

– Elle m’a dit : le vingt-troisième tombeau à gauche. Quant au mot de passe, j’aurai à prononcer l’anagramme de Roma – puisse-t-il m’être de bon augure !

Et il s’avança en comptant les édifices tantôt serrés l’un contre l’autre, tantôt séparés par de longs espaces où croissaient tamaris et lentisques.

Ragastens songeait que, pour la troisième fois, il allait revoir cette étrange jeune fille dont la destinée était encore une énigme à ses yeux, cette Primevère dont son imagination ne pouvait plus se détacher. Et lorsqu’il atteignit le vingt-troisième tombeau, le cœur lui battait certes fort.

Il fit le tour du tombeau et ne vit personne.

– Serais-je venu trop tôt, ou trop tard ? pensa-t-il.

À ce moment, près de lui, dans l’ombre des fourrés, une voix murmura :

– Roma !

– Amor ! répondit le chevalier.

Aussitôt, un homme parut, surgissant d’un bouquet d’arbustes sauvages. Sans dire un mot, il poussa la petite porte de bronze qui fermait l’entrée du tombeau et s’effaça pour laisser passer Ragastens.

Le chevalier entra et se trouva dans une sorte de cellule étroite qu’éclairait faiblement un flambeau. Le sol était composé de larges dalles. L’une d’entre elles, arrachée de son alvéole et posée debout contre la muraille, laissait béant un trou noir…

Ragastens s’étant penché sur ce trou vit un escalier de pierres branlantes qui s’enfonçait dans les entrailles de la terre. Il s’y engagea sans hésiter.

Au bas de l’escalier commençait une galerie au bout de la-quelle il apercevait une lueur… Ce fut vers cette lueur qu’il se di-rigea.

La galerie aboutissait à une assez vaste salle dans laquelle rayonnaient de nombreux boyaux semblables à celui que Ragas-tens venait de parcourir.

– Les catacombes ! murmura-t-il.

Alors, il ramena les yeux autour de lui. La salle où il se trou-vait était circulaire. Tout autour, le long des murs, des sièges communs, mais confortables étaient disposés : il y en avait une vingtaine. Sur chacun de ces sièges était assis un homme. D’un geste, l’un de ces hommes montra au chevalier un siège inoccu-pé : Ragastens y prit place et attendit.

La plupart de ces hommes étaient jeunes. Sur leurs visages s’accentuait le type de la beauté italienne dans ce qu’il y a de sé-vère et de doux à la fois. Une même gravité imprimait à ces phy-sionomies un caractère commun de décision, d’inébranlable vo-lonté…

– Morbleu ! Voilà des hommes !… S’ils conspirent, je plains celui ou ceux à qui ils en veulent… Mais contre qui conspirent-ils ?… Et « elle » ?… Où est-elle ?… Quel rôle joue-t-elle dans le formidable drame que j’entrevois sur ces visages ?… Quel rôle me réserve-t-elle à moi-même ?…

À ce moment, un bruissement de robe, des pas légers se fi-rent entendre dans la galerie que Ragastens avait suivie. Toutes les têtes se tournèrent de ce côté.

Presque toutes les figures de ces hommes exprimaient l’impatience. Mais trois ou quatre d’entre elles laissaient percer un sentiment auquel l’instinct du chevalier ne pouvait se trom-per : c’était de l’amour !…

À l’entrée de la salle, une femme parut. Ragastens la devi-na : c’était Primevère ! Son visage se cachait sous un long voile noir et elle était vêtue de noir…

À l’aspect de ces signes d’un deuil récent, un murmure d’étonnement parcourut l’assemblée ; tous ces hommes se levè-rent et entourèrent la jeune fille qui, debout, appuyée au mur, laissa éclater une douleur qu’elle ne pouvait plus contenir. L’un des conjurés, le prince Manfredi, vieillard à barbe grise, s’approcha et lui prit la main.

– Béatrix, dit-il, que signifient ces vêtements de deuil ? Par-lez… quelle catastrophe…

Primevère, alors, souleva son voile.

– Ma mère est morte !

– Morte ? La comtesse Alma ?

– Assassinée !… Empoisonnée !… En est-ce assez ? Sei-gneurs dépouillés, princes, barons et comtes dépossédés, faut-il encore de nouveaux crimes ?… Et c’est toujours la même main qui frappe, infatigable, jamais rassasiée de meurtres… c’est tou-jours le même homme… le même tyran qui conçoit l’assassinat : le pape !… Et c’est toujours le même homme… le même tigre qui se rue sur la victime désignée à ses coups… son fils… César Bor-gia !…

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