Reinhart Dozy - Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4

Здесь есть возможность читать онлайн «Reinhart Dozy - Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Иностранный паблик, Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4 — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Reinhart Pieter Anne Dozy

Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4/4 / jusqu'à la conquête de l'Andalouisie par les Almoravides (711-1100)

I

Depuis plusieurs années, les provinces de l’Espagne musulmane se trouvaient abandonnées à elles-mêmes sans qu’elles l’eussent voulu. Le peuple en général s’en affligeait; il ne songeait qu’avec effroi à l’avenir et regrettait le passé. Les capitaines étrangers furent les seuls qui profitèrent de la décomposition totale de la Péninsule. Les généraux berbers se partagèrent le Midi; les Slaves régnèrent dans l’Est; le reste échut en partage, soit à des parvenus, soit au petit nombre de familles nobles qui, par un hasard quelconque, avaient résisté aux coups qu’Abdérame III et Almanzor avaient portés à l’aristocratie. Enfin, les deux villes les plus considérables, Cordoue et Séville, se constituèrent en républiques.

Les Hammoudites étaient, mais seulement de nom, les chefs du parti berber. Ils prétendaient avoir des droits sur toute la partie arabe de la Péninsule; en réalité ils n’y possédaient que la ville de Malaga et son territoire. Les plus puissants parmi leurs vassaux étaient les princes de Grenade, Zâwî, qui éleva Grenade au rang de capitale 1 1 Jusque-là Elvira avait été la capitale de cette province, mais cette ville ayant eu fort à souffrir de la guerre civile, ses habitants émigrèrent vers l’année 1010, et se transportèrent à Grenade. , et son neveu Habbous qui lui succéda. Il y avait en outre des princes berbers à Carmona, à Moron, à Ronda. Les Aftasides, qui régnaient à Badajoz, appartenaient à la même nation; mais entièrement arabisés, ils se donnaient une origine arabe, et occupaient une position assez isolée.

Dans le parti opposé, les hommes les plus marquants étaient Khairân, le prince d’Almérie, Zohair, qui lui succéda en 1028, et Modjéhid, le prince des Baléares et de Dénia. Ce dernier, le plus grand pirate de son temps, se rendit fameux par les expéditions qu’il fit en Sardaigne et sur la côte de l’Italie, et aussi par la protection qu’il accorda aux hommes de lettres. D’autres Slaves régnèrent d’abord à Valence; mais dans l’année 1021, Abdalazîz, un petit-fils du célèbre Almanzor 2 2 Son père était l’infortuné Abdérame-Sanchol. , y fut proclamé roi. A Saragosse une noble famille arabe, celle des Beni-Houd, obtint le pouvoir après la mort de Mondhir, arrivée en 1039.

Enfin, sans compter un assez grand nombre de petits Etats, il y avait encore le royaume de Tolède. Un certain Yaîch y régna jusqu’à l’année 1036; depuis lors les Beni-Dhî-'n-noun en prirent possession. C’était une ancienne famille berbère qui avait pris part à la conquête de l’Espagne au huitième siècle.

Quant à Cordoue, après que le califat y eut été aboli, les principaux habitants se réunirent et résolurent de confier le pouvoir exécutif à Ibn-Djahwar, dont la capacité était universellement reconnue. Il refusa d’abord d’accepter la dignité qu’on lui offrait, et quand il céda enfin aux instances de l’assemblée, il ne le fit qu’à condition qu’on lui donnerait pour collègues deux membres du sénat qui appartenaient à sa famille, à savoir Mohammed ibn-Abbâs et Abdalazîz ibn-Hasan. L’assemblée y consentit, mais en stipulant que ces deux personnes auraient seulement voix consultative.

Le premier consul gouverna la république d’une manière équitable et sage. Grâce à lui, les Cordouans n’eurent plus à se plaindre de la brutalité des Berbers. Son premier soin avait été de les congédier; il avait seulement retenu les Beni-Iforen, sur l’obéissance desquels il pouvait compter, et il avait remplacé les autres par une garde nationale. En apparence, il laissa subsister les institutions républicaines. Quand on lui demandait une faveur: «Ce n’est pas à moi de l’accorder, répondait-il; cela regarde le sénat, et je ne suis que l’exécuteur de ses ordres.» Quand il recevait une lettre officielle qui était adressée à lui seul, il refusait d’en prendre connaissance en disant qu’elle devait être adressée aux vizirs. Avant de prendre une décision, il consultait toujours le sénat. Jamais il ne prenait des airs de prince, et au lieu d’aller habiter le palais califal, il resta dans la modeste demeure qu’il avait toujours occupée. En réalité, toutefois, son pouvoir était illimité, car en aucune circonstance le sénat ne s’avisait de le contredire. Sa probité était rigide et scrupuleuse; il ne voulait pas que le trésor public se trouvât dans sa maison; il en confia la garde aux hommes les plus respectables de la ville. Il aimait l’argent, il est vrai, mais jamais l’intérêt ne lui faisait rien faire de malhonnête. Econome et même parcimonieux, pour ne pas dire avare, il doubla sa fortune, de sorte qu’il devint l’homme le plus riche de Cordoue. Mais en même temps il faisait de louables efforts pour rétablir la prospérité publique. Il s’efforçait d’entretenir des relations amicales avec tous les Etats voisins, et il y réussit si bien, que le commerce et l’industrie jouirent en peu de temps de la sécurité dont ils avaient tant besoin. Aussi le prix des denrées baissa, et Cordoue reçut dans son sein une foule de nouveaux habitants qui rebâtirent quelques-uns des quartiers que les Berbers avaient démolis ou brûlés lors du sac de la ville 3 3 Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 157 r. et v.; Abd-al-wâhid, p. 42, 43. . Mais quoi qu’il fît, l’ancienne capitale du califat ne recouvra pas sa prépondérance politique. Le premier rôle appartenait dorénavant à Séville, et c’est de l’histoire de cette cité que nous aurons à nous occuper principalement.

Le sort de Séville avait été longtemps lié à celui de Cordoue. De même que la capitale, elle avait obéi successivement à des souverains de la famille d’Omaiya ou de celle de Hammoud; mais la révolution de Cordoue en 1023 eut son contre-coup à Séville. Les Cordouans s’étant insurgés contre Câsim le Hammoudite et l’ayant chassé de leur territoire, ce prince résolut d’aller chercher un refuge à Séville, où se trouvaient ses deux fils avec une garnison berbère, commandée par Mohammed ibn-Zîrî, de la tribu d’Iforen. En conséquence, il envoya aux Sévillans l’ordre d’évacuer mille maisons qui seraient occupées par ses troupes. Cet ordre causa un mécontentement très-vif, d’autant plus que les soldats de Câsim, les plus pauvres de leur race, avaient la triste réputation d’être de grands pillards. Cordoue venait de montrer aux Sévillans la possibilité de s’affranchir du joug, et ils étaient tentés de suivre l’exemple que leur avait donné la capitale. La crainte de la garnison berbère les retenait encore; mais le cadi de la ville, Abou-'l-Câsim Mohammed, de la famille des Beni-Abbâd, réussit à gagner le chef de cette garnison. Il lui dit qu’il lui serait facile de devenir seigneur de Séville, et dès lors Mohammed ibn-Zîrî se déclara prêt à le seconder. Le cadi conclut ensuite une alliance avec le commandant berber de Carmona, et alors les Sévillans, secondés par la garnison, prirent les armes contre les fils de Câsim, dont ils cernèrent le palais.

Arrivé devant les portes de Séville, qu’il trouva fermées, Câsim essaya de gagner les habitants par des promesses; mais il n’y réussit pas, et comme ses fils étaient exposés à un grand péril, il s’engagea enfin à évacuer le territoire sévillan, pourvu qu’on lui rendît ses fils et ses biens. Les Sévillans y consentirent, et Câsim s’étant retiré, ils saisirent la première occasion qui s’offrit à eux pour chasser la garnison berbère 4 4 Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 129 r.; Abbad. , t. II, p. 32, 208 etc. .

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4»

Обсуждение, отзывы о книге «Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x