Reinhart Dozy - Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4

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Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4: краткое содержание, описание и аннотация

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Le cadi voulut ensuite agrandir son territoire en s’emparant de Béja. Dans les derniers temps cette ville, qui avait déjà beaucoup souffert au neuvième siècle par la guerre entre les Arabes et les renégats, avait été saccagée et en partie détruite par les Berbers qui avaient couru le pays en pillant et brûlant tout ce qui se trouvait sur leur passage. Le cadi avait l’intention de la rebâtir; mais informé de son projet, Abdallâh ibn-al-Aftas, le prince de Badajoz, y envoya des troupes commandées par son fils Mohammed (qui lui succéda plus tard sous le nom de Modhaffar), et ces troupes avaient déjà pris possession de Béja au moment où Ismâîl, le fils du cadi, se présenta devant les portes avec l’armée de Séville et celle du seigneur de Carmona, l’allié de son père. Il commença aussitôt le siége et fit piller par sa cavalerie les villages qui se trouvaient entre Evora et la mer. Malgré le renfort qu’il avait reçu du seigneur de Mertola, Ibn-Taifour, Mohammed l’Aftaside fut très-malheureux: après avoir perdu ses meilleurs guerriers, il tomba entre les mains des ennemis et fut envoyé à Carmona.

Enhardis par les succès qu’ils avaient remportés, le cadi et son allié firent des incursions, non-seulement sur le territoire de Badajoz, mais aussi sur celui de Cordoue, de sorte que le gouvernement de cette ville dut prendre à son service des Berbers de la province de Sidona. Quelque temps après, cependant, ils conclurent la paix, ou du moins un armistice, avec l’Aftaside, et alors Mohammed fut délivré de sa prison du consentement du cadi (mars 1030). En lui annonçant qu’il était libre, le seigneur de Carmona lui recommanda de passer par Séville et de remercier le cadi; mais Mohammed avait tant d’aversion pour ce dernier, qu’il répondit au Berber: «J’aime mieux demeurer votre prisonnier que d’avoir une obligation à cet homme. Si ce n’est pas à vous seul que je suis redevable de ma délivrance, si j’en dois remercier aussi le cadi de Séville, je resterai où je suis.» Le seigneur de Carmona respecta ses sentiments, et sans insister davantage, il le fit reconduire à Badajoz avec tous les honneurs dus à son rang.

Quatre ans plus tard, en 1034, Abdallâh l’Aftaside se vengea, mais d’une manière peu honorable, des revers qu’il avait essuyés. Il avait accordé au cadi le passage de son armée, qui allait faire, sous les ordres d’Ismâîl, une razzia dans le royaume de Léon; mais quand Ismâîl fut arrivé dans un défilé non loin de la frontière léonaise, il l’attaqua à l’improviste. Beaucoup de soldats sévillans furent tués, d’autres furent massacrés pendant leur fuite par les cavaliers léonais. Ismâîl lui-même échappa au carnage avec une poignée de ses guerriers; mais tandis qu’il se dirigeait sur Lisbonne, ville qui formait la frontière des Etats de son père du côté du nord-ouest, lui et les siens eurent à endurer les plus grandes privations.

Dès lors le cadi devint l’ennemi mortel du prince de Badajoz 19 19 Abbad. , t. I, p. 223-225. Ibn-Khaldoun ( Abbad. , t. II. p. 209, 216) dit aussi quelques mots de ces événements, mais au lieu de nommer le cadi, il nomme son fils Motadhid. ; mais nous ne possédons pas de détails sur les combats qu’ils se livrèrent dans la suite, et sans doute cette guerre n’eut pas pour l’Espagne musulmane des conséquences aussi importantes qu’un événement d’une autre nature, dont nous avons à nous occuper à présent.

Le cadi, comme nous l’avons dit, avait reconnu la souveraineté du calife hammoudite Yahyâ ibn-Alî. Ç’avait été longtemps un acte de nulle conséquence; le cadi régnait sans contrôle à Séville, Yahyâ étant trop faible pour y faire valoir ses droits. Peu à peu cet état de choses changea. Yahyâ parvint à rallier successivement à sa cause presque tous les chefs berbers; il devint donc en réalité ce qu’auparavant il n’avait été que de nom, le chef de tout le parti africain, et comme il avait établi son quartier général à Carmona, d’où il avait chassé Mohammed ibn-Abdallâh 20 20 Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 81 r. et v., 82 r. , il menaçait à la fois Cordoue et Séville 21 21 Abd-al-wâhid, p. 37, 38; Abbad. , t. I, p. 222, l. 22. .

La gravité du péril inspira alors au cadi une pensée qui eût été grande et patriotique, si elle n’eût été suggérée en partie par l’ambition. Pour empêcher les Berbers, désormais unis, de reconquérir le terrain qu’ils avaient perdu, l’union des Arabes et des Slaves sous un seul chef était nécessaire; c’était le seul moyen pour préserver le pays du retour des maux dont il avait souffert. Le cadi le sentait; il désirait qu’une grande ligue se formât, dans laquelle entreraient tous les ennemis des Africains, mais en même temps il voulait en devenir le chef. Il ne s’aveuglait pas sur les obstacles qu’il aurait à vaincre; il savait que les princes slaves, les seigneurs arabes et les sénateurs de Cordoue seraient blessés dans leur ombrageuse fierté au cas où il tâcherait de les dominer; mais il ne se laissa pas décourager par des considérations de cette nature, et comme les circonstances lui prêtèrent un puissant appui, il parvint, jusqu’à un certain point, à réaliser son projet. Nous allons voir de quelle manière il s’y prit.

Nous avons dit plus haut que le malheureux calife Hichâm II s’était évadé du palais sous le règne de Solaimân, et que, selon toute apparence, il était mort en Asie, ignoré et inconnu. Cependant le peuple, encore fort attaché à la dynastie omaiyade qui lui avait donné la prospérité et la gloire, refusait de croire à la mort de ce monarque, et accueillait avidement les bruits étranges qui couraient sur son compte. Il se trouvait des gens qui se piquaient de pouvoir donner les détails les plus précis sur son séjour en Asie. D’abord, disait-on, il s’était rendu à la Mecque, muni d’une bourse remplie d’argent et de pierres précieuses. Cette bourse lui ayant été arrachée par des nègres de la garde de l’émir, il passa deux jours et deux nuits sans manger, jusqu’à ce qu’un potier, touché de compassion, lui demandât s’il savait pétrir de l’argile. A tout hasard Hichâm répondit que oui. «Eh bien! lui dit alors le potier, si tu veux entrer à mon service, je te donnerai un dirhem et un pain par jour. – J’accepte de grand cœur votre offre, lui répondit Hichâm, mais donnez-moi tout de suite un pain, je vous en supplie, car j’ai été deux jours sans manger.» Pendant quelque temps Hichâm, quoiqu’il fût un ouvrier fort paresseux, gagna sa vie chez le potier; mais enfin, dégoûté de sa besogne, il s’échappa et se joignit à une caravane qui allait partir pour la Palestine. Il arriva à Jérusalem dans le plus complet dénûment. Un jour qu’il se promenait sur le marché, il s’arrêta devant la boutique d’un nattier qui travaillait. «Pourquoi me regardes-tu avec tant d’attention? lui demanda cet homme; est-ce que tu connaîtrais mon métier? – Non, lui répondit tristement Hichâm, et je le regrette, car je n’ai aucun moyen de subsistance. – Eh bien, reste auprès de moi, reprit le nattier; tu pourras m’être utile en allant me chercher du jonc et je te payerai tes services.» Hichâm accepta avec joie cette proposition, et peu à peu il apprit à faire des nattes. Plusieurs années se passèrent ainsi, mais en 1033 il retourna en Espagne 22 22 Abbad. , t. II, p. 127, 128. . Après s’être montré à Malaga 23 23 Abbad. , t. II, p. 34. , il se rendit à Almérie, où il arriva dans l’année 1035; mais bientôt après, le prince Zohair l’ayant expulsé de ses Etats, il alla se fixer à Calatrava 24 24 Abbad. , t. I, p. 222; t. II, p. 34. .

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