Reinhart Dozy - Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4
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Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4: краткое содержание, описание и аннотация
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Ce récit, que le peuple acceptait avec une aveugle crédulité, ne semble mériter aucune confiance. Le fait est qu’à l’époque où Yahyâ menaçait Séville et Cordoue, il y avait à Calatrava un nattier du nom de Khalaf, qui avait une ressemblance frappante avec Hichâm; mais rien ne prouve que cet homme ait été l’ex-calife, et les clients omaiyades tels que les historiens Ibn-Haiyân et Ibn-Hazm, bien qu’il eût été de leur intérêt de reconnaître le soi-disant Hichâm, ont toujours protesté de la manière la plus énergique contre ce qu’ils appelaient une grossière imposture. Khalaf, toutefois, avait de l’ambition. Ayant souvent entendu dire qu’il ressemblait beaucoup à Hichâm II, il se donna pour ce monarque, et comme il n’était pas né à Calatrava, ses concitoyens le crurent. Qui plus est, ils le reconnurent pour leur souverain et se révoltèrent contre leur seigneur Ismâîl ibn-Dhî-’n-noun, le prince de Tolède. Ce dernier vint alors les assiéger, et leur résistance ne fut pas longue. Ayant fait sortir le soi-disant Hichâm de leur ville, ils se soumirent de nouveau à leur ancien seigneur 25 25 Abbad. , t. II, p. 34.
.
Cependant le rôle de Khalaf n’était pas fini; il ne faisait que commencer. Le cadi de Séville, quand il fut informé de la réapparition de Hichâm II, comprit sans tarder le parti qu’il pouvait tirer de cet homme s’il le faisait venir à Séville. Peu lui importait que ce fût Hichâm ou un autre; l’essentiel pour lui, c’était que la ressemblance fût assez grande pour qu’on pût prétendre, sans trop se compromettre, que c’était Hichâm, et alors une ligue contre les Berbers pourrait s’organiser en son nom, ligue dont le cadi, en sa qualité de premier ministre du calife, serait le chef et l’âme. Il fit donc inviter le prétendant de se rendre à Séville, et lui promit son appui pour le cas où son identité serait constatée. Le nattier ne se fit pas prier; il vint à Séville, où le cadi le montra à des femmes du sérail de Hichâm. Sachant ce qu’elles avaient à dire, elles déclarèrent presque toutes que cet homme était réellement l’ex-calife, et alors le cadi, s’appuyant sur leurs témoignages, écrivit au sénat de Cordoue ainsi qu’aux seigneurs arabes et slaves, pour leur annoncer que Hichâm II se trouvait auprès de lui et les inviter à prendre les armes pour sa cause 26 26 Abbad. , t. I, p. 222.
. Cette démarche fut couronnée d’un brillant succès. La souveraineté de Hichâm fut reconnue par Mohammed ibn-Abdallâh, le prince détrôné de Carmona, qui avait trouvé un refuge à Séville 27 27 Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 81 r. et v.
, par Abdalazîz, prince de Valence, par Modjéhid, prince de Dénia et des îles Baléares, et par le seigneur de Tortose 28 28 Abbad. , t. II, p. 34.
. A Cordoue le peuple apprit avec enthousiasme qu’il vivait encore. Moins crédule et jaloux de conserver le pouvoir, le président de la république, Abou-’l-Hazm ibn-Djahwar, ne fut pas dupe de cette imposture; mais il savait qu’il lui serait impossible de résister à la volonté du peuple. Il comprenait la nécessité de l’union des Arabes et des Slaves sous un seul chef, et il craignait de voir Cordoue attaquée par les Berbers. Il ne s’opposa donc pas aux désirs de ses concitoyens, et il permit que l’on prêtât de nouveau serment à Hichâm II (novembre 1035) 29 29 Abbad. , t. I, p. 222; t. II, p. 34. Sur la date, voyez la note A à la fin de ce volume.
.
Sur ces entrefaites et pendant que le parti arabe-slave s’armait partout contre lui, Yahyâ assiégeait Séville ou en ravageait le territoire, bien résolu à tirer une éclatante vengeance de l’astucieux cadi. Mais il était entouré de traîtres. Les Berbers de Carmona qu’il avait contraints à s’enrôler sous sa bannière, étaient fort attachés à leur ancien seigneur; ils entretenaient des intelligences avec lui, et en octobre 1035, quelques-uns d’entre eux se rendirent secrètement à Séville. Quand ils y furent arrivés, ils apprirent au cadi et à Mohammed ibn-Abdallâh qu’il leur serait facile de surprendre Yahyâ, attendu que ce prince était presque toujours ivre. Le cadi et son allié résolurent aussitôt de profiter de cet avis. En conséquence, Ismâîl, le fils du cadi, se mit en marche à la tête de l’armée sévillane et accompagné de Mohammed ibn-Abdallâh. La nuit venue, il se tint en embuscade avec le gros de ses forces, et envoya un escadron contre Carmona, dans l’espoir d’attirer Yahyâ hors de la place. Son projet lui réussit. Yahyâ était occupé à boire lorsqu’il fut informé de l’approche des Sévillans. Quittant aussitôt son sofa: «Quel bonheur! s’écria-t-il; Ibn-Abbâd vient me rendre visite! Qu’on s’arme sans perdre un instant! En selle!» Ses ordres furent exécutés, et bientôt après il sortit de la ville, accompagné de trois cents cavaliers. Echauffé par le vin, il se précipita sur les ennemis, sans prendre le temps de ranger ses troupes en bataille et quoique l’obscurité l’empêchât presque de distinguer les objets. Un peu déconcertés d’abord par sa brusque attaque, les Sévillans y répondirent cependant avec vigueur, et quand enfin ils eurent été contraints à la retraite, ils rétrogradèrent vers l’endroit où se trouvait Ismâîl. Dès lors Yahyâ était perdu. Ismâîl fondit sur les ennemis à la tête de ses chrétiens d’Alafoens, et les mit en déroute. Yahyâ lui-même fut tué, et peut-être la plupart de ses soldats auraient-ils partagé son sort, si Mohammed ibn-Abdallâh ne l’eût pas empêché. Il pria Ismâîl d’épargner ces malheureux. «Presque tous, lui dit-il, sont des Berbers de Carmona, qui ont été obligés, bien contre leur gré, à servir un usurpateur qu’ils haïssaient.» Ismâîl céda à ses instances, et ordonna qu’on cessât la poursuite. Cet ordre à peine donné, Mohammed galopa vers Carmona pour se remettre en possession de sa principauté. Les nègres de Yahyâ, qui s’étaient rendus maîtres des portes de la ville, voulaient lui en interdire l’entrée; mais Mohammed, secondé par la population, y pénétra par une brèche; puis il se rendit au palais de Yahyâ, livra les femmes de ce prince à ses fils, et s’appropria tous ses trésors (novembre 1035).
La nouvelle de la mort de Yahyâ causa une joie indicible tant à Séville qu’à Cordoue. Le cadi, quand il la reçut, tomba à genoux pour remercier le ciel, et tous ceux qui l’entouraient suivirent son exemple 30 30 Ibn-Haiyân, apud Ibn-Bassâm, t. I, fol. 81 r. -82 r.; Abd-al-wâhid, p. 38, 43; Abbad. , t. II, p. 33. Comparez la note A à la fin de ce volume.
. Pour le moment il n’avait plus rien à craindre des Hammoudites. Idrîs, un frère de Yahyâ, fut bien proclamé calife à Malaga; mais il lui fallait du temps pour gagner, à force de promesses et de concessions, les chefs berbers à sa cause, et il fut même hors d’état de réduire à l’obéissance Algéziras, où son cousin Mohammed avait été proclamé calife par les nègres 31 31 Abd-al-wâhid, p. 43, 45.
. Voyant donc que les circonstances lui étaient propices, le cadi voulut s’installer, avec le soi-disant Hichâm II, dans le palais califal de Cordoue. Mais Ibn-Djahwar n’avait nulle envie d’abdiquer le consulat. Il réussit à convaincre ses concitoyens que le prétendu calife n’était qu’un imposteur; le nom de Hichâm II fut supprimé dans les prières publiques, et lorsque le cadi arriva devant les portes de la ville, il les trouva fermées. N’étant pas assez puissant pour réduire à main armée une ville aussi considérable, force lui fut de retourner d’où il était venu 32 32 Ibn-Khaldoun, fol. 25 v.
.
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