Reinhart Dozy - Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4
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Histoire des Musulmans d'Espagne, t. 4: краткое содержание, описание и аннотация
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La ville ayant ainsi recouvré sa liberté, les patriciens se réunirent pour se donner un gouvernement. Cependant ils n’étaient nullement tranquilles sur les conséquences de leur révolte; ils craignaient de voir revenir bientôt les Hammoudites irrités, qui, dans ce cas, ne manqueraient pas de punir les coupables. Aussi nul n’osa prendre sur soi la responsabilité de ce qui s’était passé; tous étaient d’accord pour la faire peser uniquement sur le cadi, auquel on enviait ses richesses; on prévoyait déjà, avec un secret plaisir, le moment où ces richesses seraient confisquées 5 5 Abbad. , t. I, p. 221.
. On offrit donc au cadi l’autorité souveraine; mais quelle que fût son ambition, il était trop sage pour l’accepter en ce moment. Sa naissance n’était pas illustre. Il était très-riche, car il possédait le tiers du territoire sévillan, et il jouissait d’une haute considération à cause de ses talents et de son savoir; mais sa famille n’appartenait que depuis peu à la haute noblesse, et il savait qu’à moins qu’il n’eût des soldats à sa disposition – et il n’en avait pas encore – la fière et exclusive aristocratie de Séville se soulèverait bientôt contre un parvenu. Il n’était rien autre chose, en vérité. Il est vrai que plus tard, lorsque les Abbâdides furent sur le point de rétablir à leur profit le trône des califes, ils se prétendaient issus des anciens rois lakhmides qui, avant Mahomet, avaient régné à Hira, et que les poètes faméliques de leur cour saisissaient alors chaque occasion pour célébrer une si illustre origine; mais rien ne justifie une telle prétention; les Abbâdides et leurs flatteurs n’ont jamais pu la prouver. Tout ce que cette famille avait de commun avec les anciens rois de Hira, c’est qu’elle appartenait comme eux à la tribu yéménite de Lakhm; mais la branche de cette tribu d’où sortaient les Abbâdides ne semble jamais avoir habité Hira; elle demeurait à Arîch, sur les frontières de l’Egypte et de la Syrie, dans le district d’Emèse 6 6 Abbad. , t. I, p. 220. Cf. Caussin, t. III, p. 212, 422.
, et les Abbâdides, loin de pouvoir rattacher leur généalogie à celle des rois de Hira, n’ont jamais pu la faire remonter au delà de Noaim, le père d’Itâf. Cet Itâf, capitaine d’une division des troupes d’Emèse, était arrivé en Espagne avec Baldj, et les soldats d’Emèse ayant reçu des terres près de Séville, il s’était établi dans le hameau de Yaumîn, qui se trouvait dans le district de Tocina et sur les bords du Guadalquivir. Sept générations de gens probes, économes, laborieux, firent sortir la famille, lentement et péniblement, de son obscurité. Ismâîl, le père de notre cadi, fut le premier qui l’illustrât; ce fut lui qui, pour ainsi dire, fit inscrire dans le livre d’or de la noblesse sévillane le nom des Beni-Abbâd ou Abbâdides 7 7 Abbâd était le trisaïeul d’Ismâîl.
. A la fois théologien, jurisconsulte et homme d’épée, il avait commandé un régiment de la garde de Hichâm II; puis il avait été imâm de la grande mosquée à Cordoue et cadi de Séville. Renommé par ses lumières, sa sagacité, la prudence de ses conseils et la fermeté de son caractère, il ne l’était pas moins par sa probité, car en dépit de la corruption générale, il n’accepta jamais aucun don du sultan ou de ses ministres. Sa libéralité était sans limites, et les Cordouans exilés avaient trouvé chez lui une généreuse hospitalité. Toutes ces qualités lui valurent le titre du plus noble homme de l’Ouest. Il était mort dans l’année 1019, peu de temps avant l’époque dont nous nous occupons 8 8 Abbad. , t. I, p. 220, 381 et suiv.; t. II, p. 173.
.
Son fils Abou-’l-Câsim Mohammed l’égala peut-être en savoir, mais non en vertu. Egoïste et ambitieux, son premier acte avait été un acte d’ingratitude. Lorsque son père fut mort et qu’il avait espéré de lui succéder comme cadi, un autre lui avait été préféré. Il s’était adressé alors à Câsim ibn-Hammoud, et grâce à l’entremise de ce prince, il avait obtenu l’emploi qu’il désirait 9 9 Abbad. , t. I, p. 221.
. Nous avons déjà vu de quelle manière il récompensa plus tard cette faveur.
Les patriciens de Séville lui offraient maintenant le pouvoir; mais, devinant leurs motifs, il leur répondit qu’il ne pouvait accepter leur offre, toute honorable qu’elle était, qu’à la condition qu’on lui adjoindrait quelques personnes qu’il nommerait. Ces personnes, ajouta-t-il, seraient ses vizirs, ses collègues, et il ne prendrait aucune résolution sans les avoir consultées. Malgré qu’ils en eussent, les Sévillans furent obligés d’accepter cette proposition, car le cadi refusait fermement de gouverner seul. On le pria donc de nommer ses collègues. Il désigna alors les chefs de quelques familles patriciennes tels que Hauzanî et Ibn-Haddjâdj, et des personnes que l’on regardait comme ses créatures ou du moins comme ses partisans, tels que Mohammed ibn-Yarîm, de la tribu d’Alhân, et Abou-Becr Zobaidî, le célèbre grammairien qui avait été le précepteur de Hichâm II 10 10 Abd-al-wâhid, p. 65; Abbad. , t. I, p. 221.
. Cela fait, son premier soin fut de se procurer des troupes. Grâce à la haute paye qu’il promettait, il attira sous son drapeau plusieurs soldats arabes, berbers ou autres, et il acheta d’ailleurs beaucoup d’esclaves qu’il fit instruire dans le métier des armes 11 11 Abbad. , t. I, p. 221.
. Une expédition qu’il fit dans le Nord, probablement avec d’autres princes, lui fournit le moyen de grossir ce noyau d’une armée. Il assiégea à cette occasion deux châteaux au nord de Viseu, qui étaient bâtis, l’un vis-à-vis de l’autre, sur des rochers séparés par un ravin, et qui portaient le nom d’ al-akha-wén ou d’ al-akhowén , les deux frères , nom qui s’est conservé dans la dénomination actuelle Alafoens 12 12 Les Espagnols et les Portugais substituent ordinairement la lettre f à la gutturale arabe kh . Voyez mon Glossaire sur Ibn-Adhârî, p. 23. – Au reste, on se rappellera que sur la rive droite du Rhin, près de Caub, il y a aussi deux châteaux, Liebenstein et Sternberg, que l’on appelle les frères ( die Brüder ).
. Ils étaient habités par des Espagnols chrétiens, dont les ancêtres avaient conclu un traité avec Mousâ ibn-Noçair, alors que ce général conquit Viseu 13 13 La conquête de Viseu par Mousâ est mentionnée par Maccarî, t. I, p. 174.
, mais qui, à l’époque dont nous parlons, ne semblent avoir été soumis ni au roi de Léon ni à un prince musulman. Le cadi se rendit maître de ces deux châteaux et força trois cents de leurs défenseurs à entrer à son service 14 14 Sisenand, dont parle le moine de Silos (c. 90) et qui, après avoir quitté le service de Motadhid pour celui de Ferdinand I er , devint gouverneur de Coïmbre, était, selon toute apparence, un de ces chrétiens d’Alafoens.
, de sorte que dès lors il pouvait disposer de cinq cents cavaliers. Il avait donc assez de soldats pour faire des razzias sur les terres de ses voisins 15 15 Abbad. , t. II, p. 7. L’auteur arabe raconte ceci en parlant de Motadhid, le fils du cadi, mais en ce point il se trompe.
, mais il n’était pas encore en état de défendre Séville contre une attaque sérieuse. C’est ce qu’il éprouva en 1027. Dans cette année le calife hammoudite Yahyâ ibn-Alî et le seigneur berber de Carmona, Mohammed ibn-Abdallâh, vinrent assiéger Séville 16 16 Abbad. , t. II, p. 216. L’auteur arabe (Ibn-Khaldoun), au lieu de nommer le cadi, nomme ici par erreur son fils Motadhid.
. Trop faibles pour opposer une longue résistance, les Sévillans entrèrent en pourparlers avec Yahyâ. Ils se déclarèrent prêts à reconnaître sa souveraineté, à condition que les Berbers n’entreraient pas dans la ville. Yahyâ y consentit; mais il exigea comme otages quelques jeunes patriciens qui lui répondraient sur leur tête de la fidélité des Sévillans. Cette demande répandit la consternation dans la ville; aucun patricien ne voulait livrer son fils aux Berbers, qui pourraient le tuer au moindre soupçon. Le cadi seul n’hésita pas; il offrit à Yahyâ son fils Abbâd, et le calife, qui savait que le cadi jouissait d’une grande influence, se contenta de ce seul otage. Grâce à cet acte de dévoûment, le cadi vit sa popularité s’accroître, et n’ayant désormais plus rien à craindre ni des nobles ni du calife, dont il reconnaissait la souveraineté pour la forme, il crut le moment venu pour régner seul. Ayant déjà écarté du conseil les patriciens tels qu’Ibn-Haddjâdj et Hauzanî, il n’avait plus que deux collègues, Zobaidî et Ibn-Yarîm. Il les congédia et Zobaidî fut même envoyé en exil 17 17 Il alla d’abord à Cairawân, puis à Almérie, où il devint cadi. Voyez Abbad. , t. I, p. 234, note 49.
. Un plébéien des environs de Séville, qui s’appelait Habîb, fut nommé premier ministre. C’était un homme sans principes, mais intelligent, actif et entièrement dévoué aux intérêts de son maître 18 18 Abbad. , t. I, p. 223.
.
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