Paul Féval - Le Bossu Volume 2
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Santa Virgen! elle n'avait jamais été si heureuse depuis son arrivée dans cette grande ville de Paris, dont elle n'avait vu que les rues longues et noires par une sombre nuit d'automne.
– Enfin! se disait-elle, mon beau prince va tenir sa promesse… Je vais voir, être vue!.. Paris, qu'on m'a tant vanté, va être pour moi autre chose qu'un pavillon isolé dans un froid jardin entouré de murs!
Et, toute joyeuse, elle échappait aux mains de ses caméristes pour danser en rond autour de la chambre, comme une folle enfant qu'elle était…
M. de Peyrolles, lui, avait gagné tout d'un temps le bout du jardin. Au fond d'une charmille sombre, sur un tas de feuilles sèches, il y avait deux manteaux étendus.
Sous les manteaux on devinait la forme de deux corps humains.
Peyrolles souleva en frissonnant le premier manteau, puis l'autre.
Sous le premier était Faënza, sous le second Saldagne.
Tous deux avaient au front une blessure pareille.
Les dents de Peyrolles s'entre-choquèrent avec bruit. Il laissa retomber les manteaux.
VI
– Dona Cruz. —
Il y a une fatale histoire que tous les romanciers ont racontée au moins une fois en leur vie: c'est l'histoire de la pauvre enfant enlevée à sa mère, – qui était duchesse, – par les gypsies d'Écosse, par les brigands de la Calabre ou du Rhin, par les brigands de Hongrie ou par les gitanos d'Espagne.
Nous ne savons absolument pas et nous prenons l'engagement de ne point l'apprendre, si notre belle dona Cruz était une duchesse volée ou une véritable fille de gitana.
La chose certaine, c'est qu'elle avait passé sa vie entière parmi les gitanos, allant comme eux de ville en ville, de hameaux en bourgades en dansant sur la place publique, tant qu'on voulait pour un maravédis.
C'est elle-même qui nous dira comment elle avait quitté ce métier libre, mais peu lucratif, pour venir habiter à Paris la petite maison de M. de Gonzague.
Une demi-heure après sa toilette achevée, nous la retrouvons dans la chambre à coucher de ce dernier, émue malgré sa hardiesse, et toute confuse de la belle entrée qu'elle venait de faire.
– Pourquoi Peyrolles ne vous a-t-il pas accompagnée? lui demanda Gonzague.
– Votre Peyrolles, répondit la jeune fille, – a perdu la parole et le sens pendant que je faisais ma toilette… Il ne m'a quittée qu'un instant pour se promener au jardin…; quand il est revenu, il ressemblait à un homme frappé de la foudre. Mais, s'interrompit-t-elle d'une voix caressante, ce n'est pas pour parler de votre Peyrolles que vous m'avez fait venir, n'est-ce pas, monseigneur?
– Non, répondit Gonzague en riant, – ce n'est pas pour parler de mon Peyrolles.
– Dites vite! s'écria dona Cruz; – que voulez-vous de moi?.. Je brûle de le savoir, vous voyez bien! Dites vite!
Gonzague la regardait attentivement.
Il pensait:
– J'ai cherché longtemps, mais pouvais-je trouver mieux?.. Elle lui ressemble, sur ma foi! ce n'est pas une illusion que je me fais…
– Eh bien, reprit dona Cruz, dites donc!
– Asseyez vous, chère enfant, repartit Gonzague.
– Retournerai-je dans ma prison?
– Pas pour longtemps…
– Ah!.. fit la jeune fille avec regret, – j'y retournerai?.. Pour la première fois aujourd'hui, j'ai vu un coin de la ville au soleil… C'est beau!.. ma solitude me semblera plus triste.
– Nous ne sommes pas à Madrid, objecta Gonzague, et il faut des précautions.
– Pourquoi des précautions? fais-je du mal pour que l'on me cache?
– Non, assurément, dona Cruz; mais…
– Ah! tenez, monseigneur, l'interrompit-elle avec feu, – il faut que je vous parle: j'ai le cœur trop plein… Vous n'avez pas besoin de me le rappeler, allez! Je vois bien que nous ne sommes plus à Madrid… mon pauvre beau Madrid, où j'étais pauvre, c'est vrai, orpheline, abandonnée… mais où j'étais libre… libre comme l'air du ciel!..
Elle s'interrompit, et ses sourcils noirs se froncèrent légèrement.
– Savez-vous, monseigneur, dit-elle, que vous m'aviez promis bien des choses?
– Je tiendrai plus que je n'ai promis, repartit Gonzague.
– Ceci est encore une promesse… et je commence à ne plus croire.
Ses sourcils se détendirent et un voile de rêverie vint adoucir l'éclair aigu de son regard.
– Ils me connaissaient tous, dit-elle, – les gens du peuple et les seigneurs… ils m'aimaient, et, quand j'arrivais on criait: «Venez, venez voir la gitanita, la gitanita qui va danser le bamboleo de Xerès!» et si je tardais à venir, il y avait toujours du monde… beaucoup de monde à m'attendre sur le plaza Santa, derrière l'Alcazar… Quand je rêve la nuit, je revois ces grands orangers du palais qui embaumaient l'air du soir et ces maisons à tourelles brodées, où s'ouvrait à demi la jalousie, vers la brune… Ah! ah! j'ai prêté ma mandoline à plus d'un grand d'Espagne! Beau pays! se reprit-elle les larmes aux yeux, – pays des parfums et des sérénades! Ici, l'ombre de vos arbres est froide et fait frissonner.
Sa tête se pencha sur sa main. Gonzague la laissait dire et semblait songer.
– Vous souvenez-vous? dit-elle tout à coup; – c'était un soir… J'avais dansé plus tard que de coutume… Au détour de la rue sombre qui monte à l'Assomption, je vous vis soudain près de moi… j'eus peur et j'eus espoir. Quand vous parlâtes, votre voix grave et douce me serra le cœur; mais je ne songeai point à m'enfuir… Vous me dites en vous plaçant devant moi pour me barrer le passage:
« – Comment vous appelez-vous, enfant?
» – Santa-Cruz, répondis-je; on m'appelait Flor quand j'étais avec mes frères les gitanos de Grenade; mais les prêtres m'avaient donné avec le baptême le nom de Marie de la Sainte-Croix.
» – Ah! me dîtes-vous, – vous êtes chrétienne?..» Peut-être ne vous souvenez-vous plus déjà de tout cela, monseigneur?
– Si fait, dit Gonzague avec distraction; – je n'ai rien oublié.
– Moi, reprit dona Cruz, dont la voix eut un tremblement, – je me souviendrai de cette heure-là toute ma vie… Je vous aimais déjà… Comment? Je ne sais… Par votre âge, vous pourriez être mon père… et où trouverais-je un amant plus beau, plus noble, plus brillant que vous?
Elle dit cela sans rougir. – Elle ne savait pas ce que c'était que notre pudeur.
Ce fut un baiser de père que Gonzague déposa sur son front.
Dona Cruz laissa échapper un gros soupir.
– Vous me dites, reprit-elle: «Tu es trop belle, ma fille, pour danser ainsi sur la place publique avec un tambour de basque et une ceinture de faux sequins… Viens avec moi.»
Je me mis à vous suivre. Je n'avais déjà plus de volonté.
En entrant dans votre demeure, je reconnus bien que c'était le propre palais d'Alberoni. On me dit que vous étiez l'ambassadeur secret du régent de France auprès de la cour de Madrid.
Que m'importait cela? – Nous partîmes le lendemain. – Vous ne me donnâtes point place dans votre chaise.
Oh! je ne vous ai jamais dit cela, monseigneur, car c'est à peine si je vous entrevois à de rares intervalles. Je suis seule, je suis triste, je suis abandonnée!
Je fis cette longue route de Madrid à Paris, cette route sans fin, dans un carrosse à rideaux épais et toujours fermés, je la fis en pleurant, je la fis avec des regrets plein le cœur!.. Je sentais bien déjà que j'étais une exilée.
Et combien de fois, combien de fois, sainte Vierge! durant ces heures silencieuses, n'ai-je pas regretté mes libres soirées, ma danse folle et mon rire perdu!..
Gonzague ne l'écoutait plus: sa pensée était ailleurs.
– Paris! Paris! s'écria-t-elle avec une pétulance qui le fit tressaillir; vous souvenez-vous quel tableau vous m'aviez fait de Paris?.. Paris, le paradis des belles filles!.. le rêve enchanté, la richesse inépuisable, le luxe éblouissant… un bonheur qui ne rassasie pas! une fête de toute la vie… Vous souvenez-vous comme vous m'aviez enivrée?..
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